Larry Clark

Larry Clark

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Larry Clark Photographe, réalisateur et directeur de la photographie, né en 1943 à Tulsa dans l'Oklahoma.

«Lorsque dans les années 60, j'ai commencé à prendre des photos des gens autour de moi, je me fabriquais ma propre mythologie, mon propre univers. Il s'agissait déjà d'un mélange entre réalité et fiction, entre ce que je voyais devant moi et ce que je voulais formuler à partir de cette réalité.»

Après avoir étudié auprès de Walter Sheffer et Gerhard Bakker à la Layton School of Art de Milwaukee dans le Wisconsin, Larry Clark se lance dans la photographie.
Il travaille dans sa ville natale sur des scènes de vie d'un groupe de drogués accros au speed et à la marijuana.
Ainsi dès 1971, Larry Clark publie sa première monographie intitulée Tulsa -titre éponyme-

Aujourd'hui reconnu comme une référence incontournable dans l'histoire de la photographie américaine, Tulsa sera notamment utilisée par les réalisateurs Martin Scorcese dans "Taxi Driver" (1976),Gus Van Sant dans "Drugstore Coboy" (1989)-avec Matt Dillon - et Harmony Korine dans "Gummo" (1997)

Lauréat d'une bourse du National Endowment for the Arts, Larry Clark publie un second volume de photos intitulé Teenage Lust (1983). Sont ensuite édités "1992"' et "The Perfect Childhood" (édités au Royaume-Uni en 1992 et 1993)

Au début des années 1990, Larry Clark passera derrière la caméra et réalise "Kids" (1995).

Son premier film, fait sensation aux festivals de Sundance et de Cannes. Censuré aux États-Unis, "Kids" sera alors distribué par Shining Excalibur, filiale de Miramax spécialement créée à cette fin. Le film remportera un succès à la fois critique et commercial.

En 1998,Larry Clark tourne son second film, Another Day in Paradise, avec James Woods et Melanie Griffith, d'après l'histoire d'un ancien prisonnier nommé Eddie Little. Bully, son troisième long-métrage, est présenté en compétition à la Mostra de Venise en 2001.

"Bully" s'inspire également d'un fait-divers mais développe ensuite une intrigue fictive à partir de personnages attachants grâce à la profonde empathie du regard de Larry Clark.

Sa vision toujours subtile ne se contente jamais d'évoquer mais sait «figurer» les corps couverts de meurtrissures, physiques et morales. Ainsi, souvent sujets à controverse et régulièrement décriés, les films et les photographies de Larry Clark l'ont pourtant imposé comme l'un des rares réalisateurs intègres et indépendants actuellement en exercice aux États-Unis.

A Paris, Larry Clark est représenté par la galerie Kamel Mennour.