Gilles Caron naît à Neuilly-sur-Seine le 8 juillet 1939. En 1946, à la suite de la séparation de ses parents, Gilles est envoyé en pension à Argentière (Haute Savoie). Il y restera sept ans.
En 1952 Gilles apprend à monter à cheval. Deux ans plus tard, il rencontre André Charlemagne Derain dit «Boby», fils du grand peintre fauviste, à l'Ecole anglaise de Port-Marly en Seine-et-Oise (aujourd'hui Yvelines). En 1956 il est autorisé à «monter en course», et gagne une coupe. Il fait ses Etudes à Janson de Sailly à Paris.
Gilles fait un an d'études supérieures de journalisme à l'Ecole des hautes études internationales à Paris. Se rend pendant l'été en Yougoslavie, Turquie et Inde en auto-stop. Gilles passe son brevet de parachutiste civil. Service militaire de vingt-huit mois, dont vingt-deux en Algérie. Gilles fait deux mois de prison à la suite de son refus de combattre après le putsch.
En 1962 Gilles Caron termine son service avec interdiction de port d'arme. A son retour en France, épouse Marianne. Ils se connaissent. Le 9 mars 1963 : naissance de Marjolaine.
Gilles Caron fait ensuite un stage chez Patrice Molinard, photographe de publicité et de mode. Un an plus tard il entre à l'agence Apis -Agence Parisienne d'Information Sociale - tournages de films, premières de spectacles, réunion de conseil des ministres et manifestations. Rencontre Raymond Depardon photographe de l'agence Dalmas. Il tourne après "La guerre est finie" d'Alain Resnais.
Il fait la Une de France-Soir en 1966 avec Marcel Leroy-Finville (écroué dans le cadre de l'enlèvement et de l'assassinat de Ben Barka) durant sa promenade à la prison de la Santé.
Gilles travaille à Paris alors pour l'agence de mode Photographic Service dirigée par Giancarlo Botti. La même année Gilles rejoint l'équipe fondatrice de Gamma, Raymond Depardon, Hubert Henrotte, Jean Monteux et Hugues Vassal.
En 1967 c'est le tournage de Weekend de Jean-Luc Godard.
5-10 juin de la même année, c'est la guerre des Six-Jours : Gilles entre à Jérusalem avec l'armée israélienne puis gagne le Canal de Suez avec les forces de commandement dirigées par le général Ariel Sharon. La publication de ses images dans Paris Match fait de l'agence Gamma la première agence mondiale.
Puis Gilles Caron se rend au Vietnam notamment à Dak To, durant l'une des batailles les plus dures du conflit (colline 875). Le 8 décembre c'est la naissance de sa fille Clémentine.
En février 1968, c'est le tournage de "Baisers Volés" de François Truffaut.
En avril, Gilles Caron couvre la guerre civile au Biafra. Il se retrouve aux côtés de Don McCullin, grand rival et ami, qui travaille pour le Sunday Times Magazine de Londres. En mai, c'est le début des révoltes étudiantes à Paris qui gagnent toute la France et provoquent une grève générale Gilles couvre au quotidien les manifestations étudiantes à Paris. Il suit alors le président Charles de Gaulle en visite officielle en Roumanie entre le 14 et le 18 mai.
Juillet 68, c'est deuxième voyage au Biafra, cette fois avec Raymond Depardon. et le tournage de "Slogan" de Pierre Grimblat, où il rencontre Jane Birkin et Serge Gainsbourg.
Gilles se rend à Mexico à la suite de manifestations estudiantines violemment réprimées à la veille des Jeux Olympiques. En novembre, il retourner faire un troisième reportage au Biafra.
En aout 1969, Gilles couvre les manifestations catholiques à Londonderry et Belfast en Irlande du Nord, «The Troubles». Quelques jours plus tard, il suit l'anniversaire de l'écrasement du Printemps de Prague en Tchécoslovaquie par les chars soviétiques. Dans son numéro du 30 août Paris Match publie simultanément les deux reportages.
Début 1970, Gilles Caron fait partie d'une expédition dans le Tibesti tchadien organisée par Robert Pledge, avec Raymond Depardon et Michel Honorin, pour couvrir la rébellion des Toubous contre le pouvoir central de Fort Lamy (N'djamena) soutenu par le gouvernement français.
Tombés dans une embuscade, les quatre journalistes sont retenus un mois prisonniers par les forces gouvernementales.
En avril de la même année, Gilles Caron se rend au Cambodge au lendemain de la déposition du prince Norodom Sihanouk par le Général Lon Nol. Le 5 avril, premier d'une vingtaine de journalistes et de coopérants de toutes nationalités, il disparaît avec deux autres français, le reporter Guy Hannoteaux et le coopérant Michel Visot, sur la route n°1 qui relie le Cambodge au Vietnam dans une zone contrôlée par les khmers rouges de Pol Pot. Il avait 30 ans.
Livre « Gilles Caron, Le conflit intérieur » Michel Poivert lève le rideau sur une carrière aussi riche que fulgurante
Gilles Caron fut témoin de certains des plus grands conflits de notre ère : La guerre des six jours, Le Vietnam, Le Biafra, Mai-68, l’Irlande... La liste est longue, le nombre de reportages donne des vertiges: 500.
Ce nombre peut indifférer les désenchantés mais l'incroyable est à la hauteur du tragique, Gilles Caron est décédé à l'âge de trente ans après seulement 5 années de carrière.
Celui qu'Hubert Henrotte appelait « Le plus grand de sa génération » est l’héritier de la dynastie qui l'a précédé et à l'avant garde de celle qui vient. Tué dans l'oeuf, il n'en est pas moins à l'&eac...Livre J'ai voulu voir - Gilles Caron Autobiographie
Photographe célèbre, grand voyageur et jeune homme curieux, Gilles Caron, disparu au cours d’un reportage alors qu’il avait à peine trente ans, a laissé un héritage à la hauteur de son existence. Ses photos — celles de Mai 68, de la guerre des Six-Jours, ses portraits de Brigitte Bardot ou de Gaulle — sont aujourd’hui mondialement connues, mais c’est grâce à sa correspondance avec sa mère que l’on découvre enfin qui était l’homme derrière le reporter.
Pendant la guerre d’Algérie, à partir de 1960, Gilles Caron, parachutiste amateur dans le civil, est mobilisé chez les paras, au sein du 3e régiment d’infanterie de marine. Sa mère et lui n&...Livre Le conflit intérieur - Gilles Caron
Cet ouvrage regroupe les photographies de Gilles Caron (1939-1970) couvrant les conflits des années 1960 en Israël, Irlande, Tchad, Biafra, Vietnam et Cambodge, souvent en compagnie de Don Mc Cullin. Ses images de mai 68 sont également iconiques. Il est composé de sept chapitres : héroïsme, regard intérieur, douleur des autres, mouvement de révolte, Nouvelle Vague, conscience malheureuse. Ce beau livre à la riche iconographie et sous la direction de Michel Poivert, historien de la photographie et président de la Société française de photographie pendant 15 ans, sortira à l’occasion d’une très grande exposition dédiée à Gilles Caron.
...Livre Gilles Caron : Pour la liberté de la presse Depuis plus de vingt ans, Reporters sans frontières se bat au quotidien en faveur de la liberté de la presse dans le monde. Ce mercredi 3 mai, l'organisation célébre la 16e Journée internationale de la liberté de la presse pour rappeler que la démocratie recule chaque fois qu'un pays bafoue le droit de chacun à informer et à être informé.
-Parution d'un nouvel album de photographies : « Gilles Caron pour la liberté de la presse »
Après Jean-Philippe Charbonnier en 2005, Reporters sans frontières publie un album de photos consacré au travail de Gilles Caron, grand photoreporter disparu trop tôt au Cambodge alors qu'il avait 30 ans. Il est l'auteur d'une œuvre très dense, concentrée sur un petit nombre d'années. L'album « Gilles Caron pour la liberté de la presse » regroupe ses imag...Vente Ventes : Photographie Moderne et Contemporaine - 25 mai 2016 Le 25 mai prochain, venez découvrir la vente organisée par Viviane Esders Photographie : « Photographie Moderne et Contemporaine »
© Gérard Rancinan "«Batman family girls», 2011 (estimation 35 000-45 000 €)
Hôtel Drouot - Paris - Salle 6 - 14h
Maître Yann Le Mouel, Viviane Esders Expert
© Berenice Abbott, New York by night, 1932 (estimation 15 000-25 000 €)
Expositions publiques
Mardi 24 mai 11h-18h
Mercredi 25 mai 11h-12h
Consultez le catalogue et enchérissez sur le site internet....Conférence Gilles Caron - Colloque En 1970, Gilles Caron disparaît à l’âge de 30 ans au Cambodge. Malgré une carrière trop courte, le talent de Gilles Caron a influencé plusieurs générations
de photoreporters.
Co-fondateur de l’agence Gamma avec Raymond Depardon, Hubert Henrotte, Jean Monteux et Hugues Vassal, Gilles Caron s’est rendu sur tous les terrains d’événements dramatiques de l’époque : révoltes, famines et guerres. Avec son incroyable charisme, il couvre les premières à l’Olympia, les conseils des ministres, Mai 68, le Biafra, Londonderry, le Vietnam ou le Tchad.
Ses images font la une des journaux du monde entier. Le style Caron est né.
Pour annoncer la création de la Fondation Gilles Caron, un col...Festival Gilles Caron, Christopher Anderson... A l'édition 2012 du Festival ImageSingulières (Sète)
Suite au succès de ses trois premières éditions, le festival de photographie documentaire organisé par l'association CéTàVOIR aura lieu du jeudi 17 mai au dimanche 3 juin 2012 à Sète.
«Quatrième rendez-vous ImageSingulières. Quelques certitudes, mais aussi, beaucoup d’interrogations… La satisfaction d’un public, mais la peur qu’une économie toujours plus complexe ne vienne mettre un terme à l’aventure !
Christopher Anderson, notre résident, a fait de son séjour sétois une quête identitaire, celle de son fils, français par sa mère. Mais ne nous y trompons pas, les images-drapeaux que nous livre le pensionnaire de Magnum, celles où le roug...Exposition La Galerie Polka présente Gilles Caron et Alexander Gronsky Deux photographes qu'à première vue tout oppose sont réunis à la galerie Polka:
Gilles Caron, célèbre photojournaliste dont la courte carrière (cinq ans) est aujourd’hui célébrée au Jeu de Paume de Tours.
Alexander Gronsky, jeune photographe estonien, connu pour ses réflexions sur les effets de l’environnement sur les populations locales.
Ces deux générations de photographes se retrouvent sur un même terrain, celui de la guerre.
L’exposition « Act / ReenAct » soulève la difficile problématique de la place de la photographie de guerre dans le monde de l’art. Peut-on considérer des documents d’information comme des objets d’art ? Un photojournaliste est-il un artiste ? Et, à l’opposé, dans quelle mesure un artist...Exposition « Le conflit intérieur » de Gilles Caron exposé au Château de Tours
« Quel sens peut avoir un métier qui vous met dans la position de regarder les gens mourir sans pouvoir les aider concrètement ? »
C'est la question centrale posée par Le conflit intérieur, présenté au Château de Tours, en collaboration avec le Jeu de Paume. Cette exposition regroupe une sélection du travail de Gilles Caron (1939-1970) : 150 images et documents d’archives provenant de la fondation qui lui est dédiée, de la collection du Musée de l’Élysée et de collections privées.
Le parcours photographique se fait en plusieurs temps.
Tout d'abord Caron est présenté comme un « homme aux prises avec l'histoire ».
Les grands...Exposition Les désastres de la guerre 1800-2014
Pourquoi préférons-nous la paix à la guerre ?
Cette exposition nous invite à le comprendre. Elle montre en quoi les artistes ont contribué au mouvement de désenchantement face à la guerre, qui s’amorce au début du 19e siècle, lors des campagnes napoléoniennes.
Depuis toujours placée au centre des valeurs de la société, la guerre comme épisode inévitable allait de moins en moins faire consensus. Après les campagnes napoléoniennes, en 1819, Benjamin Constant pouvait écrire : « Chez les modernes, une guerre heureuse coûte infailliblement plus qu’elle ne rapporte ».
Alors que l’art était depuis toujours dominé par la bataille héroïque, la guerre fut alors de plus en plus représentée sous toutes ses faces, y compris ses conséquenc...Exposition LE CONFLIT INTERIEUR Gilles Caron
En quelques années, Gilles Caron (France 1939-1970) a marqué de son empreinte le monde de la photographie. Jeune journaliste passionné et audacieux, il a renouvelé un genre, celui du photoreportage. En avril 1967, il rejoint l’agence Gamma qui vient de se créer et se distingue très rapidement en couvrant tous les grands conflits de l’époque : Proche-Orient, Vietnam, Tchad, Irlande, Biafra, il est sur tous les fronts jusqu’au 5 avril 1970, date à laquelle il disparaît au Cambodge dans une zone tenue par les Khmers rouges. S’il s’est fait connaître comme reporter de guerre, Caron a aussi su remarquablement capter l’esprit des années soixante. Le cinéma (la Nouvelle Vague), la mode, la chanson, la jeuness...Exposition Gilles Caron et Claire Chevrier exposés au musée de la photographie de Charleroi, Bruxelles
Gilles Caron, Le conflit intérieur
En quelques années, Gilles Caron (France 1939-1970) a marqué de son empreinte le monde de la photographie. Jeune journaliste passionné et audacieux, il a renouvelé un genre, celui du photoreportage. En 1968, il fonde avec Raymond Depardon l’agence Gamma, et se distingue très rapidement en couvrant tous les grands conflits de l’époque : Proche-Orient, Vietnam, Tchad, Irlande, Biafra, il est sur tous les fronts jusqu’au 5 avril 1970, date à laquelle il disparaît au Cambodge dans une zone tenue par les Khmers rouges.
© Gilles Caron
S’il s’est fait connaître comme reporter de guerre, Caron a aussi su remarquablement capter l’esprit des ann...Exposition « Seventies & Showbiz » de Gilles Caron à AD-Galerie
Gilles Caron incarne un des pionniers du photojournalisme en France auquel il donne ses lettres de noblesse avec ses cinq années de reportages pour trois agences de presse qui couvriront autant les événements du Vietnam, du Biafra que les soulèvements populaires de la fin des années 1960. Henri Cartier-Bresson dira de Caron qu’il représente le photographe le plus talentueux de sa génération.
Le travail de Gilles Caron, c’est aussi un autre aspect que celui du reportage de terrain relatif à l’actualité politique : celui de la couverture du phénomène des « Stars ». Ce sont ainsi les personnalités du « showbiz » qui retiennent l’œil du photographe : Brigitte Bardot, Romy Sc...Exposition Le Musée de l'Elysée présente les expositions « Le conflit intérieur » de Gilles Caron et « Nothin’ but Working » de Phill Niblock
Mémoire visuelle d’une époque, Gilles Caron (1939-1970) a relaté par l’image la chronique des grands conflits contemporains (guerres des Six Jours, du Viêt Nam, au Biafra et en Irlande du Nord, Mai 68, répression du Printemps de Prague...) Il finira par payer cet engagement de sa vie, lors d’un reportage au Cambodge.
Mobilisé comme parachutiste lors de la guerre d’Algérie, témoin des brutalités infligées aux civils, il a cherché, en se lançant dans le photojournalisme, à passer de l’autre côté de la barrière pour faire comprendre la situation de populations prises dans l’engrenage de la guerre. Une expérience dont il ne ressortira pas apaisé moralement. ...Exposition Le musée de l'Elysée expose "Le conflit intérieur" de Gilles Caron
Mémoire visuelle d’une époque, Gilles Caron (1939-1970) a relaté par l’image la chronique des grands conflits contemporains (guerres des Six Jours, du Viêt Nam, au Biafra et en Irlande du Nord, Mai 68, répression duPrintemps de Prague...) Il finira par payer cet engagement de sa vie, lors d’un reportage au Cambodge.
Mobilisé comme parachutiste lors de la guerre d’Algérie, témoin des brutalités infligées aux civils, il a cherché, en se lançant dans le photojournalisme, à passer de l’autre côté de la barrière pour faire comprendre la situation de populations prises dans l’engrenage de la guerre. Une expér...Exposition La BNF expose « La Photographie en cent chefs-d'oeuvre »
La photographie en cent chefs-d’œuvre
Explorer la notion de chef-d’œuvre appliquée à un médium aussi foisonnant et divers que la photographie, tel est le propos de cette exposition qui dévoile cent images issues des collections de la BnF. Choisies pour leur beauté, la perfection de leur tirage ou leur provenance, ces pièces, toutes d’auteurs différents, composent un parcours où les grands noms de la photographie des XIXe et XXe siècles côtoient des anonymes.
« Choisir parmi les trésors photographiques que conserve la Bibliothèque est un exercice difficile auquel notre collection se prête avec bonheur. Photographies d’art, documentaires, scientifiques, images issu...Exposition Mois de la Photo 2012: exposition de la BNF
Cette exposition se propose de présenter cent photographies provenant des collections de la BnF (surtout du département des Estampes et de la Photographie mais également des autres départements conservant des photographies : Cartes et Plans, Manuscrits, Arts du spectacle, Bibliothèque musée de l’Opéra, Réserve des livres rares). La plus ancienne photographie présentée est un essai de William Henry Fox Talbot et date de 1839, la plus récente est prise à Fos-sur-Mer en 1986 par Lewis Baltz dans le cadre de la mission de la DATAR.
Tous les genres sont représentés : portraits, paysages, nus, reportages, publicités, photographies scientifiques, etc. Les grands noms de la photographie des xixe et xxe siècles sont représentés : Eugène Atget, Félix Nadar, Frantisek Drtikol, Di...Exposition Lianzhou International Photo Festival
Thème : Présence et Représentation
Comme arrive le terme de la première décennie du XXIe siècle, on constate à travers différents modes dʼexpression, lʼapparition dʼune réalité à la fois dynamique et chaotique : la mondialisation économique et les difficultés à gérer le phénomène, le synchronisme de lʼinformation et du temps, la mobilité toujours plus importante des individus, la révolution internet qui contribue à la compression du temps et de lʼespace, lʼatmosphère post-guerre froide, lʼinter-dépendance, les conflits religieux et culturels ... Dans tous ces changements, la Chine joue un rôle de plus en plus central du fait de son envergure et de sa...Exposition Gilles Caron 1968 exposition de photographies Simon Studer Art | associés a le plaisir de présenter pour la deuxième fois une exposition de photographies de Gilles Caron (1939-1970). Après celle de 2006 consacrée aux portraits, Simon Studer Art | associés met en scène l'année 1968, une année majeure dans l'oeuvre et la vie de ce photographe, disparu à l'âge de 30 ans au Cambodge.
En 1968, Gilles Caron réussit le portrait d'une époque charnière en reliant les événements les plus graves et les épisodes les plus futiles. Ce qui les réunit est ce sentiment profond que le temps est venu de confronter les utopies et la réalité.
La guerre civile au Biafra, un défilé chez Maxim's, la visite de De Gaulle en Roumanie, l...Exposition « Le photojournalisme à l'honneur » 9 photographes, 80 tirages de collection James Nachtwey, Mémoires d’Asie
Eric Valli, Les âmes blanches
David Alan Harvey, La chevauchée des conquistadores
Willy Rizzo, Chasseur de stars
Don McCullin & Gilles Caron, leur année 68
Vanessa Winship, les riverains de la mer Noire
Abir Sultan et Hatem Moussa, les frères de la côte,
le premier dialogue photo Israël – Palestine
Espace d’exposition exceptionnel de 250m² dans une allée privée,
anciennement occupé par des ateliers de métallurgie...Exposition Gilles Caron (1939-1970) - Mai 68 Il y a des photographes mythiques, à la carrière trop brève mais à l’empreinte immense Gilles Caron est de ceux là. Nous vous présentons ici « Mai 68 » de Gilles Caron.
Tout le monde connaît la fameuse photographie de Daniel Cohn-Bendit face au CRS, photographie entrée dans le monde des icônes, mais vous découvrirez aussi des photographies inédites, celles de Mouna Aguigui, le clochard céleste parisien ou celles de chaos dans les rues de Paris.
Lorsqu’on lit la biographie de Gilles Caron on est happé par un tourbillon d’événements internationaux plus terribles les uns que les autres, et il était là, lui, le photojournaliste par excellence, celui qui devait témoigner d...Exposition Gilles Caron & Don Mc Cullin - Compagnons de route « Gilles est parti au Cambodge, je l'ai accompagné à l'aéroport du Bourget. C'était la dernière fois que je l'ai vu. Il a disparu, fait prisonnier par les Khmers rouges. On ne saura jamais rien. Il a laissé une femme et deux filles. Gilles Caron a été important pour moi, bien sÛr on a partagé des reportages ensemble au Tchad, au Biafra, dans les territoires occupés, à Paris. Mais c'est surtout de nos discussions que je garde le meilleur souvenir, quand il m'a raconté son mai 68 au café le Petit Suisse à mon retour d'Arabie, ses colères contre l'injustice dans le monde. Nous parlions de journalisme, de technique, de philosophie. Il aimait la vie, il la vivait à 100 à l'heure, comme s'il savait qu'il avait peu de temps à vivre. C'est le meilleur photographe de reportage de cette période, 1967-1970, rap...Modifier l'image