Depuis 1998, les jurys de la Bourse du Talent ont révélé plusieurs générations de photographes, dont la pluralité des approches invite à regarder autrement la société contemporaine. D’année en année se dessinent de nouvelles pistes visuelles qui interrogent ainsi l’évolution et la perception du médium photographique, tant d’un point de vue technique qu’artistique.
La tension entre enracinement et déracinement est au cœur de la nouvelle édition de la Bourse du Talent. Enfants afro-américains revendiquant leur héritage culturel, habitants d’une France laissée à l’abandon, brodeuses d’un petit village rwandais, jeunesse subversive de l’underground parisien, désordre de l’espace urbain ou encore paysages imaginaires..., autant d’images qui font voler en éclats l...
Dans la lignée des grandes commandes photographiques nationales qui enregistrent les mutations du pays – à l’instar de la mission de la Datar (Délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale) de 1983 à 1989 –, les Regards du Grand Paris se donnent dix années pour suivre les évolutions de la métropole. En 2018, la seconde édition du projet marque la consolidation de cette entreprise. Une nouvelle publication intitulée Traduire le Grand Paris présente les premières images des sept photographes sélectionnés : Camille Ayme, Hannah Darabi & Benoît Grimbert, Sylvain Gouraud, Gilberto Güiza-Rojas, Francis Morandini et Po Sim Sambath. Des travaux éclairés par des témoignages, des réflexions et les créations littéraires de Sakina Bahri, Raphaële Bert...
Pour sa deuxième édition, le Photobook rassemble les meilleurs travaux des photographes publiés sur fisheyemagazine.fr durant un an. Cette sélection quotidienne, qui défriche les pages du Net à la découverte de nouveaux talents, est au cœur de notre projet éditorial.
Le Photobook permet de cristalliser l’identité de Fisheye et d’affirmer notre ligne éditoriale à travers un large aperçu de nos découvertes. Plus qu’un livre, le Photobook est un projet annuel qui nous permet de dresser un état des lieux de la création photographique contemporaine sur la Toile. Ce travail d’observation, de repérage et de sélection doit être mené sur le long terme afin de témoigner de ses évolutions, il s’agit donc d’un projet au long cours. Avec ce deuxième volume, il y a l’idée de collection. Si l...
LES AMÉRICAINS – En librairie le 7 juin 2018
En 1955, Robert Frank sillonne les États-Unis. Appareil photo à la main, il immortalise les instants de vie des Américains qu’il croise sur sa route : une serveuse dans un diner, un homme tatoué en train de faire la sieste, des ouvriers au travail, un cireur de chaussures, des fêtards, des amoureux, des motards, la route elle-même… Il ne s’agit pas d’un reportage mais d’un ensemble de notes prises sur le vif : Robert Frank fait naître une nouvelle iconographie où des visages anonymes s’amalgament au bord de routes tristes, dans les excroissances urbaines ou les vides d’un territoire démesuré. Les lieux et les visages pris à la volée sont souvent flous, la composition est parfois décentrée. La fréquence et la profondeur des noirs creusent les ...
Des villes et des hommes - Regard sur la collection Florence et Damien Bachelot
Texte de Douglas Kennedy
Éditions Clémentine de la Féronnière
Depuis une vingtaine d’années, Florence et Damien Bachelot ont acquis plus de 600 photographies. Les choix de ces deux amateurs avertis privilégient, dans un premier temps, des clichés réalisés par des photographes humanistes français, à l’instar de Brassaï, Doisneau, Cartier-Bresson..., puis se portent sur la création plus contemporaine avec des œuvres de Stéphane Couturier, Thibaut Cuisset, Luc Delahaye, Véronique Ellena, Adrien Boyer, Guillaume Zuili... Leur collection s’enrichit très vite d’images de grands noms de la photographie américaine, tels que Lewis Hine, Sid Grossman, Robert Frank, Ernst Haas, Bruce Davidson, Nan Goldin, Saul Leiter,... ...
« J’écris pour être seul, je photographie pour disparaître.»
Denis Roche
Figure singulière de la photographie contemporaine, Denis Roche a construit une pensée lumineuse sur la nature particulière de l’acte photographique et sur sa propre pratique.
Cette anthologie met l’accent sur la cohérence, la richesse et les résonances de son œuvre à travers quelques-uns de ses thèmes de prédilection : le temps, le cadre, la machine, la relation entre les images et les mots, le corps, le silence. Les photographies choisies – dont certaines inédites – sont mises en regard d’un éventail de textes issus des très nombreux écrits que Denis Roche a publiés et des émissions radiophoniques auxquelles il a participé, qui viennent éclairer l’originalité de ses réflexions et de sa démarche a...
Un ouvrage superbement illustré qui regroupe et analyse l’écriture photographique de l’année, à travers la présentation des travaux des lauréats récompensés par la Bourse du Talent.
Le prix de la Bourse du Talent, créé il y a près de 20 ans, récompense chaque année le travail de jeunes photographes, dans quatre catégories différentes : Paysage, Portrait, Mode, Reportage. Depuis une dizaine d’années, la Bibliothèque nationale de France s’associe à cette initiative en organisant une exposition de deux mois chaque année. L’ouvrage vient à la fois compléter, approfondir et éclairer la sélection effectuée par la Bourse du Talent et la BNF : au-delà de la présentation de jeunes photographes talentueux, il propose un véritable parcours dans l’écriture photographique contemporaine. D’...
A PPR OC HE est un salon dédié à l’expérimentation du médium photographique cofondé par Emilia Genuardi en 2017.
La création du salon A PPR OC HE a été pour cette spécialiste en photographie contemporaine une évidence : le besoin de réunir dans un cadre nouveau des artistes issus des mondes des arts plastiques et de la photographie.
Pensé comme une exposition, A PPR OC HE évolue dans un écrin sur mesure où les propositions des artistes se répondent aux autres tout en révélant chacune leur singularité. L’échelle de ce salon est à la fois intimiste et conviviale; la rencontre, le dialogue, avec les créateurs et leur marchand sont essentiels.
C’est avec conviction et passion qu’Emilia Genuardi a réuni dès la première édition 13 galeries et 14 artistes. Le salon a rencontré un succès...
La Fisheye Gallery se transforme en librairie et studio photo pour les fêtes de fin d’année. Des éditeurs et des photographes s’emparent de la galerie pendant tout le mois de décembre.
Au programme : une sélection des pépites de l’édition photo ; un coffret inédit de tirages en risographie de Sandrine Elberg ; des séances photo portrait sur plaque d’aluminium avec Jean-Baptiste Senegas, et à la chambre Polaroid avec Vincent Perez ; des séances de signatures et des rencontres avec les éditeurs et les photographes. Le pop-up store de Fisheye, c’est aussi l’occasion de se plonger dans les archives du magazine et de passer un moment convivial avec les photographes et l’équipe de Fisheye.
Pop Up Store Fisheye
Du 2 au 23 décembre
2, rue de l’Hôpital-Saint-Louis
75010 Paris.
www.fisheyegal...
Créer un musée dédié à la photographie contemporaine dans la continuité d’un festival, c’est dans un seul mouvement assurer l’originalité et la modernité du projet du Lianzhou Museum of Photography. Le premier musée public consacré à la photographie en République Populaire de Chine dispose en effet d’un atout inestimable, son festival de photographie. En dix ans, le festival s’est imposé comme la référence nationale et internationale pour tous ceux qui veulent découvrir les nouvelles tendances de la photographie chinoise.
C’est ici, et pas ailleurs, que le meilleur de la photographie chinoise se retrouve et se confronte à des expressions toujours plus variées. C’est ici, et pas ailleurs, que se mesure chaque année la qualité et la nouveauté des propositions. Lianzhou ne serait qu’u...
14 approches contemporaines du médium photographique seront présentées du 9 au 12 novembre 2017
13 galeries se réunissent dans l’intimité d’un hôtel particulier parisien au coeur du premier arrondissement.
2 étages dédiés à 14 univers photographiques.
4 jours pour découvrir les approches de 14 artistes.
1 Salon pour rendre sensibles les liens entre photographie et art contemporain.
14 APPROCHES
Ron Haselden / Guillaume Zuili / Eric Flogny / Eva Stenram / Roman Moriceau / Thomas Mailaender / Aurélie Pétrel / Anouk Kruithof / Julien Mignot / Thomas Hauser / Bérénice Lefebvre / Paul Créange / Edouard Taufenbach / Raphaëlle Peria
13 GALERIES
Galerie des petits carreaux / Galerie Clémentine de la Féronnière / Galerie Cédric Bacqueville / The Ravestijn Gallery / Galerie Derouillon / Chez...
LES EXPOSITIONS
- Stéphane Couturier / SÈTE #18
- Gabriele Basilico / BORDS DE MER
- Andrea & Magda / HORIZONS OCCUPS
- Arlene Gottfried / SOMETIMES OVERWHELMING
- Justyna Mielnikiewicz / THE MEANING OF A NATION – RUSSIA AND ITS NEIGHBORS
- MAPS – INSTALLATION COLLECTIVE : Massimo Berruti / Matthieu Gafsou / Cédric Gerbehaye / Simona Ghizzoni / Christian Lutz / Justyna Mielnikiewicz / Dominic Nahr / Alessandro Penso / Hannah Reyes Morales / John Trotter / Gaël Turine / John Vink
- MAI 68 VU PAR LES PHOTOGRAPHES DE FRANCE-SOIR : Jacques Boissay / Tony Bosco / Claude Champinot / Bernard Charlet / Pierre Couturier Bernard Hermann / Jean Laborie / Léon Lalanne / Daniel Lapied / Claude Lechevalier Claude Poensin-Burat / Michel Pansu / Michel Robinet / Serge Trevisani / Claude Vignal
- João Pina / 46750
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La 6ème édition de Kyotographie, festival international de photographie, se tiendra du 14 avril au 13 mai 2018.
Plus de 13 expositions s'articuleront autour du thème de cette année : "UP".
The Kyotographie International Photography Festival is held annually over four weeks during the height of the spring tourist season in Kyoto, in a style that is unique in Asia. Exhibitions are spread across the city, staged creatively in various traditional and contemporary settings. The festival create opportunities, bringing people together of all ages, cultures and backgrounds. Now recognized as one of the world’s leading photography events, KYOTOGRAPHIE has attracted some 380,000 visitors from within Japan and overseas since 2013.
Our theme for 2018 is “UP.” In today’s world it is easy to feel burdened, pulled dow...
YOUR SELFIE STICK (AND YOU)
« Your Selfie Stick »? Surely these words sound quite familiar to some of you. It is indeed a continuation of the theme of Lianzhou Foto 2008, « My Camera », during a time at which pursuit of new and different photographic expressions became excessive. In that year, we proposed to return to the root of photography as an authentic way of viewing. Nine years have past since then and we have entered yet another new era where we put down our cameras and start picking up « selfie sticks ».
In September 2000, Sharp announced the J-SH04, the world’s first camera phone. With only 110,000 pixels, it did not attract much attention at the time, but no one knew how thoroughly mobile phones would change the way people took photographs just a few years later. The rise of the smart phone, repre...
Le festival Photo Phnom Penh est de retour cette année et reste l’un des festivals de photographie majeurs d’Asie du Sud-Est. Cet événement remarquable est co-organisé par Photo Phnom Penh Association (PPPA) et l’Institut français du Cambodge, en partenariat avec le Ministère de la Culture et des Beaux-Arts du Cambodge ainsi que la Mairie de Phnom Penh.
Le festival sert de plateforme pour les photographes et les passionnés. Il continue à développer l’idée, fondamentale, de l’échange entre créateurs européens et asiatiques. Cette année, cinq artistes locaux et dix artistes internationaux exposeront leurs oeuvres dans les 10 lieux choisis dans la ville de Phnom Penh. Ils viendront à la rencontre du public afin de partager leurs expériences et leurs histoires, et inspirer la jeune génération dan...
Un dictateur en images,
Photographies de Heinrich Hoffmann
Heinrich Hoffmann (1885-1957) est un photographe allemand, proche d’Adolf Hitler, ayant exercé sous le IIIe Reich. Comment cet homme, à travers son activité de photographe, a-t-il joué un rôle de premier plan dans la propagande du régime nazi ? C’est tout l’enjeu de l’exposition, « Hitler en image, les ressorts de la propagande, 1922-1945. Photographies de Heinrich Hoffmann », présentée au Pavillon Populaire, à laquelle le Mémorial de la Shoah a apporté son soutien, que de démontrer en quoi les photographies d’Hoffmann et ses mises en scène d’Hitler ont été des outils au service de l’idéologie nazie.
Issu de la petite bourgeoisie, Hoffmann apprend son métier à Londres en 1907-1908, auprès d’un photographe portraitiste a...
Photographies de propagande allemande et des photographes juifs des ghettos d’Europe orientale (Octobre 1939-août 1944)
Exposition présentée par le Mémorial de la Shoah en 2013, sous la direction de Jacques Fredj, commissariat Sophie Nagiscarde et Marie-Edith Agostini, adaptée en 2018 pour le Pavillon Populaire, commissariat Alain Sayag et Sophie Nagiscarde
Durant la Seconde Guerre mondiale, les ghettos créés par les nazis dans les villes d’Europe orientale attirent non seulement les photographes travaillant pour les services de propagande national-socialiste, mais aussi un certain nombre de « touristes » des troupes d’occupation. Il convient donc de distinguer « photographies officielles », souvent mises en scène, et celles qui sont prises au «hasard». Cependant, toutes baignent dans la même a...
La Galerie Particulière est heureuse de vous annoncer que la Carte blanche Olympus 2018 a été confiée au photographe américain Todd Hido qui a créé spécialement de nouvelles œuvres avec le dernier boîtier de la gamme Olympus. Elles seront présentées au Palais de Luppé lors des Rencontres de la Photographie d’Arles.
Principalement connu pour ses images cinématographiques de pavillons de banlieue la nuit, ses paysages en bordure de route et ses portraits chargés d’émotion, Hido décrit son approche de la photographie comme “un vacillement entre l’amour du documentaire et le souhait d’exprimer des sentiments à travers les photos”. En vingt-cinq ans, Hido a atteint une renommée internationale pour ses images de lieux et de sujets qui, lorsqu’ils sont entremêlés, sondent – tout en jo...
La Fisheye Gallery s’installe à Arles pendant les Rencontres 2018.
Delphine Diallo est la figure centrale de son exposition. L’artiste se dévoile autant dans ses autoportraits que dans les portraits de sa mère ou d’inconnus. Qu’elle soit nue ou derrière un masque, visible ou invisible, Delphine crée ses propres symboles et forge son épopée féminine. Elle devient chaque jour une nouvelle femme, elle se métamorphose pour renaître toujours un peu plus forte. Elle offre aux femmes qu’elle photographie la possibilité de devenir des héroïnes mythiques. Il y a de la naïveté dans son œuvre, celle de croire à la force des images et à leur capacité à rapprocher les gens. De cette naïveté naît une beauté intense. La beauté des regards fiers, des corps en action et de la bienveillance maternelle...
Depuis son premier projet personnel, Michael Wolf a développé une recherche unique à propos de la vie dans les villes, englobant la Chine, Hong-Kong, Chicago, Paris, et Tokyo. Bien que ses paysages photographiques de Hong-Kong et Chicago aient reçu la plus grande reconnaissance à ce jour, la portée de son travail va bien plus loin que l’architecture des villes actuelles. L’intérêt de Wolf à propos de l’étendue des villes est conduit par une fascination sous-jacente pour ceux qui vivent là. Au-delà de la structure formelle de l’environnement urbain, l’appareil photographique de Wolf révèle les manifestations des vies humaines, combinant plusieurs balances, des perspectives et des approches visuelles qui présentent une vision complexe de la dynamique de l’organisation urbaine. …
A Hong Kong...
Pour la 7ème fois, la Galerie Le Réverbère accueille les lauréats du Prix HSBC pour la Photographie.
Le Prix HSBC pour la Photographie exposera Antoine Bruy & Petros Efstathiadis, lauréats 2018 ainsi qu’Olivia Gay, Prix Joy Henderiks, à la Galerie Le Réverbère du 1er juin au 13 juillet 2018.
Antoine Bruy raconte :
« J’ai voyagé à travers l’Europe et les Etats-Unis en auto-stop avec le but de rencontrer ces hommes et femmes qui ont fait le choix radical de vivre loin des villes, en rupture avec un mode de vie qu’ils considèrent bien souvent comme étant obsédé par le rendement et l’efficacité et qui aurait la consommation pour seul horizon. »
Scrublands
Alors qu’il sillonne la France en auto-stop, Antoine Bruy rencontre des hommes et des femmes, qui, en Ardèche et en Lozère, aspire...
Depuis 2007 Julien Chapsal mène en France un projet de grande ampleur, qu’il construit en plusieurs séries autonomes et complémentaires. Avec « L’Été » il poursuit son exploration de l’espace et de l’humain à travers les régions françaises, du littoral à la montagne, des lacs aux rivières. Au fil du voyage, d’autres se joignent à lui : Manet, Cartier-Bresson, Hopper, Duras, Le Clézio,…Ce ne sont ni des influences, ni des références, juste des compagnons de route.
Les œuvres présentées ici ont la beauté intemporelle de nos souvenirs de vacances : couleurs tendres, lumière douce, béatitude des corps. Le sujet, en apparence facile, est traité ici avec profondeur. Le photographe prend le temps d’observer les postures, les gestes, les attitudes et restitue des images belles et fortes co...
MORVARID K - « ONCE UPON A TIME »
EXPOSITION DU 27 AVRIL AU 16 JUIN 2018
Sujet central et incontournable du travail de Morvarid K, l’Iran est sans cesse convoqué, interrogé. L’artiste, née à Téhéran en 1982, y a été élevée, et même si elle a vécu dans différents pays, elle y revient toujours. « Un lien viscéral », dit-elle. Cependant, le rapport à la réalité s’est redessiné, et au réel se sont substitués l’imaginaire et la mémoire. Ce sont eux qui ont laissé leur empreinte sur l’artiste. « Comme une abstraction d’identité, explique-t-elle. Ce qui en résulte est une impression de frontière invisible, de sens de la limitation, du connu et de l’inconnu, désiré ou imposé, acquis ou inné, imaginaire ou réel. »
Chacune de ces sept images du passé, Morvarid K la recouvre d...
Les lauréats, Antoine Bruy & Petros Efstathiadis, présentent leurs monographies et leurs œuvres à la Galerie Clémentine de la Féronnière du 12 avril au 18 mai 2018.
Le Prix HSBC pour la Photographie a le plaisir d’ouvrir l’itinérance 2018 à la Galerie Clémentine de la Féronnière pour exposer Antoine Bruy & Petros Efstathiadis, lauréats 2018 et Olivia Gay, Prix Joy Henderiks, choisis parmi 12 photographes proposés par Raphaëlle Stopin, conseillère artistique.
Nouvelle collaboration avec les Éditions Xavier Barral :
Les monographies, réalisées par les Éditions Xavier Barral, éditeur de référence dans l’univers de la photographie, changent de format et seront disponibles en librairie dès le 19 avril.
SCRUBLANDS – Antoine Bruy
« Il y a un chemin qui traverse les paysages d’Antoi...
Eidétique, adj.
(allemand eidetisch, du grec eidos, forme)
A.− PHILOS. Réduction eidétique (phénoménologie) : qui fait abstraction de l’existence des choses pour mettre en évidence leur essence.
B.− PSYCHOL. Image eidétique : image visuelle d’une chose imaginaire ou d’un souvenir récent, caractérisée par une projection fidèle pouvant être évoquée ou supprimée à volonté. Aptitude de certains sujets à se représenter visuellement, avec une exactitude quasi photographique, colorée, vive et concrète, une scène ou des objets perçus récemment.
Mémoire eidétique : mémoire photographique, ou mémoire absolue, faculté de se souvenir d’une grande quantité d’images, de sons, ou d’objets dans leurs moindres détails.
Cette exposition rassemble trois artistes hantés, chacun à leur...
LUMIÈRES NORDIQUES – PAYSAGES – LES MAÎTRES D’UNE ÉCOLE FINLANDAISE
Première exposition du parcours photographique en Normandie – Jumièges
7 avril - 10 juin 2018
L’exposition dans le Logis abbatial réunit un ensemble d’œuvres sur le thème du paysage mais celles-ci sont marquées par une diversité d’écritures: des images qui racontent le territoire du nord et sont empreintes d’une vision poétique se mêlent à des approches plastiques touchant parfois à l’abstraction.
De même que le noir et blanc côtoie la couleur.
Ces quatre photographes appartiennent à une même génération (tous nés au début des années 1950, à l’exception de Jyrki Parantainen, un peu plus jeune). Ils ont pour la plupart enseigné à l’université Aalto d’Helsinki. Et leur enseignement a contribué ...
L’Astrophile
La dérive de Laurent Millet dans l’imaginaire scientifique et ses corolaires se poursuit. Au bord d’espaces déserts, à la limite de là où le vide attire à lui tout ce que l’homme peut bien faire pour tenter d’exister, un personnage et des installations aux apparences incertaines nous font face. Des bribes d’architectures, d’observatoires, d’appareils de mesure, campent un théâtre énigmatique. Les machines célibataires se disputent l’espace avec l’interprète humain dans une rencontre dont la photographie assure en même temps les conditions et la finalité. Les objets déconstruisent l’espace, alimentent la distance, et contribuent à construire un paysage unique, à la fois théâtralisé et réel grâce au miracle photographique. Une sorte de mélodie s’élabore devant ce...
Je crois à la montée des circonstances. Je crois que la photo est empreinte de profondeur et que cette profondeur est due à la rencontre du Temps et du Beau. Juste avant la prise photographique, c’est le Temps qui règne, juste après, c’est la Beauté qui a lieu. Esthétique et temporalité batifolent dans une sorte de paysage mental, un no man’s land presque calme où passeraient peut-être des gens, mais ce n’est pas sûr, en tout cas des images de gens.
Je crois que l’art photographique consiste à mettre au jour, au bon moment, la montée des circonstances qui président à la prise de vue en même temps que les facteurs qui organiseront cette rencontre si mémorable du Temps et du Beau.
Enfin, je crois que raconter les circonstances qui précèdent l’acte photographique lui-même est pr...
Entre le noir et blanc et la couleur, l’intime et la banalité, Thibault Lévêque explore. Né au Havre en 1989, il commence la photographie argentique en 2012 sans passer par la case « école de photo ou d’art ».
Il a d’abord publié des images sur Facebook et Tumblr sans projet particulier. En 2014, il participe à sa première exposition, 1998, avec Théo Gosselin et Cédric Jereb, à la galerie Nivet-Carzon. Deux ans plus tard, Thibault lance son compte Instagram. Depuis, le jeune artiste s’est rendu plusieurs fois aux États-Unis, en Angleterre, en Belgique et en Asie.
Il voyage avec des amis, en moto ou en voiture, et roule sans destination précise. Il cherche à tout photographier: la liberté, la jeunesse, la route, la campagne, la solitude et les copains. Il y a des images floues, décadrées ou s...
La Galerie Particulière présente Todd Hido à Art Paris Art Fair, du 5 au 8 avril 2018 - Stand D14
«... Durant plus de vingt ans, Todd Hido a travaillé sur plusieurs ensembles d’images, souvent en même temps. Quand chaque ensemble a acquis la densité d’un projet abouti, Hido l’a publié sous forme de livre et exposé comme une suite de tirages. Ce qui est présenté ici est une séquence extraite de toute la profondeur et de l’étendue de son œuvre singulière : Le voyage hasardeux, l’errance, la quête et le retour.
Si les photographies et leur agencement semblent narratifs, c’est parce qu’ils suggèrent des histoires non racontées et de possibles scénarios. Ces suggestions sont autant les vôtres que celles de Hido, elles viennent sans doute autant du cinéma et de la littér...
Fin 1934, deux jeunes chercheuses, Thérèse Rivière (1901-1970) et Germaine Tillion (1907-2008), se voient confier par le musée d’ethnographie du Trocadéro – devenu peu après le musée de l’Homme – une mission d’étude qui les conduit pour plusieurs années dans l’Aurès. Situé dans l’Est algérien, à la lisière du Sahara, ce massif montagneux abrite alors quelque 60 000 Chaouis population berbère qui conserve son ancienne économie agropastorale.
Armées d’un Leica et d’un Rolleiflex, les deux femmes y prennent plusieurs milliers de photographies qui poursuivent et renouvellent une tradition déjà longue de la représentation aurésienne. S’y ajoute un film tourné par Thérèse Rivière en 1936.
Disparus avec la déportation de Germaine Tillion en 1942, et le long enfermement hospita...
En partenariat avec le Prix Picto de la Mode, la Fisheye Gallery exposera du 17 janvier au 3 mars 2018 les séries « Emerging Adulthood » et « Xiaotong » de la lauréate Pascale Arnaud.
« “L’émergence de l’âge adulte”, traduit de l’anglais “Emerging Adulthood”, est le nom d’une période qui se situe entre l’adolescence et l’âge adulte et qui n’existait pas ou peu avant. Et si nous traversions simplement un nouvel âge ?
C’est en faisant des recherches que j’ai découvert que ce sujet était étudié en sociologie et en psychologie depuis quelques années, mais ce projet est inspiré de ma propre expérience. Ne me sentant moi- même ni adolescente ni adulte, j’ai décidé d’approfondir cela. En me basant surtout sur les émotions et les sentiments que l’on peut ressentir penda...
La Galerie Folia présente les oeuvres de :
Guillaume Zuili, lauréat du Prix Camera Clara 2017
Mustapha Azeroual, finaliste du Prix Camera Clara 2017
Patrick Tourneboeuf, finaliste du Prix Camera Clara 2017
Depuis 2012, le Prix Camera Clara réservé aux artistes qui travaillent à la chambre, récompense chaque année un travail d’auteur inédit.
À travers cette exposition du lauréat et des deux finalistes du Prix 2017, la Galerie Folia est heureuse de mettre en valeur la création contemporaine et la pratique photographique exigeante qu’est le travail à la chambre.
Guillaume ZUILI, lauréat
Né en 1965 à Paris, il est maintenant citoyen américain et vit a Los Angeles depuis 2002. Représenté par la Galerie Clémentine de la Féronniere, Paris. Il est correspondant pour l’Agence VU.
Une gran...
“ Depuis que je suis petit, j’ai une espèce de maladie : toutes les choses qui m’émerveillent s’en vont sans que ma
mémoire les garde suffisamment ”, écrit Lartigue dans son journal de l’année 1965. Il n’en faut pas plus à Lartigue
pour glaner et collectionner dès l’âge de huit ans et pendant quatre vingts ans ces milliers d’instants fugitifs.
Ce n’est qu’en 1963 que Jacques Henri Lartigue – qui a déjà soixante-neuf ans – expose pour la première
fois au Museum of Modern Art de New York quarante-trois des quelque 100 000 clichés réalisés au cours de
sa vie. La même année, le magazine Life lui consacre un portfolio qui fait le tour du monde. Il devient alors
immédiatement célèbre pour ses clichés noir et blanc de la Belle Époque et des années folles (femmes élégantes
...
Alexander Chekmenev
« Passport »
Après la chute de l’Union soviétique, il devint nécessaire pour l’Ukraine fraîchement
indépendante de remplacer les anciens passeports soviétiques avec de nouveaux, ukrainiens,
dans les délais les plus brefs possibles. Tous les Ukrainiens durent ainsi se procurer un nouveau
passeport dans l’année. En 1994, les services sociaux de Lugansk, une ville du sud-est de
l’Ukraine, recrutèrent des photographes afin de réaliser le portrait des citoyens âgés ou
malades, qui ne pouvaient pas payer pour leurs photos. Le photographe Ukrainien Alexander
Chekmenev fut l’un d’eux, missionné par les services sociaux pour faire du porte à porte durant
cette campagne de nationalisation du passeport. Il accompagna ainsi les personnels des services
sociaux, dont le travail...
La Galerie Particulière est très fière d'annoncer que la photographie intitulée Oh Man_phg16, réalisée en 2012 par l'artiste photographe Lise Sarfati a été sélectionnée comme image officielle pour l'affiche de l'édition 2017 de Paris Photo.
La Galerie Particulière présente pour la première fois en France, à Paris Photo, une sélection d’oeuvres de la série de Lise Sarfati « Oh Man » - réalisée en 2012 et 2013 à Los Angeles.
Cette présentation sera suivie d’une exposition personnelle à La Galerie Particulière du 23 novembre 2017 au 13 janvier 2018.
Le travail de Lise Sarfati après The New Life, She et On Hollywood se situe à nouveau dans l’espace urbain. Avec Oh Man elle confirme son refus du pittoresque romantique. Elle prolonge une oeuvre qui possède une sorte de complexité inté...
JEAN-CHRISTIAN BOURCART « JOUR DE COLÈRE »
Du 2 au 25 novembre 2017
« Je suis à Washington avec un groupe d’anarchistes pour protester
contre l’inauguration de Trump. Nous sommes expulsés avec force par les
flics quand nous commençons à bloquer un des accès au National Mall. Plus
tard, nous rejoignons Black Lives Matter dont certains membres s’enchaînent
aux barrières, et nous fermons hermétiquement un check point pendant des
heures. Un groupe de Hells Angels est à deux doigts de nous rentrer dedans,
mais ils sont clairement en sous-nombre et se replient. Les sympathisants de
Trump semblent confus de voir une opposition si virulente. Certains essaient
de passer en force mais sont irrémédiablement repoussés.
Alors que Trump déverse son venin de discours, une pluie fine vient pleurer
su...