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«Horsehead Nebula » de Matthieu Litt

Jeudi 27 Octobre 2016 17:17:13 par Emilie Lemoine dans Carte Blanche

Horsehead Nebula © Matthieu Litt
« Nébuleuse de la tête de cheval ». Drôle de nom pour une série photographique. Il désigne normalement un nuage de poussière et de gaz dans l'espace. La série de Matthieu Litt ne se passe pourtant pas dans le cosmos, mais dans ce qu'il appelle le « Faristan ». Pays du loin, contrée imaginaire, « composite d'anciennes républiques soviétiques » selon ses mots. Peu importe où, le photographe joue sur ce flou géographique et s'attache à construire une histoire toute personnelle. Celle-là même qui est notre Carte Blanche du mois de novembre.



Horsehead Nebula © Matthieu Litt



Graphiste de formation, Matthieu Litt a eu très vite l'envie de créer ses propres images. Un besoin, presque une urgence, d'avoir un univers (photo)graphique bien à lui. Dans la série Horsehead Nebula, il capture aussi bien les paysages grandioses, qu'un ventilateur décrépi ou un cavalier barbu. Pourquoi avoir choisi ce coin du monde ? Parce qu'il y règne « une sérénité et un rythme très spécial, et l'espace y est immense, ce qui  [l]'a beaucoup inspiré. » Litt y est allé une première fois, puis il y est retourné, séduit. De ses images est peu à peu née la série.







Horsehead Nebula © Matthieu Litt


Horsehead Nebula. Une référence cosmique, équine, insolite : « Ce titre fait référence aux thèmes parcourus dans mon livre ; une région distante et tellement différente de la nôtre (Européens) (...). C'est comme une autre galaxie, située à la limite de ce que nous connaissons. » Le projet de Matthieu Litt s'est construit au fur et à mesure des rencontres et au gré du hasard. Au fil de ses photographies, le cheval devient fil conducteur. Il tient là-bas une place centrale, raconte-t-il, et le rapport à l'animal domestique est crucial. Mais que l'on ne se méprenne pas, ce travail n'est pas du photojournalisme. « Je n'ai aucune volonté documentaire, nous explique le photographe. J'y présente ce qui m'a le plus marqué là-bas, c'est un point de vue subjectif. » Le voyage en images dépendra aussi de celui qui les regarde. Ou qui les feuillète puisqu'il s'agit aussi d'http://www.matthieulitt.com/horsehead-nebula-book.







Horsehead Nebula © Matthieu Litt
 


Côté matériel, Matthieu Litt joue la carte du naturel et de la tradition. Il travaille essentiellement au moyen format argentique et sa post-production est minimale, « c'est aussi pour cela que je travaille au film, pour un rendu qui se rapproche presque directement de ce que je recherche », précise-t-il.









Horsehead Nebula © Matthieu Litt





Du côté des influences : Geert Goiris, Ron Jude et Alec Soth seront les trois noms que nous donnera Matthieu Litt. Curieuse parenté ou parenté curieuse entre ces quatre photographes. Chacun d'eux impose son scénario, tantôt loufoque ou inquiétant, aux paysages, aux objets, et à celles et ceux qui les entourent. Ou quand la fiction veut dépasser la réalité...







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© Actuphoto.com Actualité photographique

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