Wafaa Samir Image extraite de la se?rie "Ramadan" © Wafaa Samir Œuvre expose?e a? l’IMA
Institut du Monde arabe 1 rue des Fossés-saint-Bernard F-75005 Paris France
Galerie Binôme 19 rue Charlemagne 75004 Paris France
Cité Internationale des Arts 18 rue de l’Hôtel de ville 75004 Paris France
Galerie Photo 12 14 rue des Jardins Saint Paul 75004 Paris France
1) Parce que - comme l'a à peu près dit la Compagnie Créole - l'art c'est bon pour le moral. Et en ce moment, c'est fou comme on en a besoin ! Christophe Girard, le maire du 4ème arrondissement, souhaitait lors de l'inauguration, que cette biennale éveille nos consciences sur la destruction du savoir. Il en appelait à la mémoire de Khaled Assaad, l’ancien directeur du Département des Antiquités et des musées de Palmyre, décapité par Daesh en août dernier. Souvenons-nous et continuons chaque jour à partager les arts et les savoirs.
Bruno Barbey
Mausolée de Moulay Ismaïl, Meknes, Maroc, 1985 © Bruno Barbey / Magnum Photos
Œuvre exposée à la MEP
2) C'est l'occasion de prendre un (très) grand bain photographique pour (seulement) 13 euros, (le prix du billet couplé MEP+ IMA). Des classiques du côté de la Maison européenne de la photographie (Daoud Aoulad-Syad, Bruno Barbey, Stéphane Couturier) et des vraies découvertes à l'Institut du Monde Arabe (cœur palpitant de cette biennale) avec les terreurs diurnes de Mounia Saboni, les footballers et footballeuses palestinien-ne-s d'Amélie Debray, les lumières et les hommes de Goerge Awde et les autoportraits déguisés de l'Egyptien Nabil Boutros.
Mouna Saboni
« La peur » (série sur les femmes victimes de maltraitances), Égypte, 2015
Courtesy Mouna Saboni
Œuvre exposée à l’IMA
Amélie Debray
Photographie extraite de la série "Surface de réparation", Palestine, 2011 Courtesy Amélie Devray et Galerie du Jour Agnès b, Paris
Œuvre exposée à l’IMA
Goerge Awde Spotted, Dubaï, © George Awde
Œuvre exposée à l’IMA
3) Des endroits et des petites galeries à découvrir gratuitement. En vrac : la Génération Tahrir de Pauline Beugnies danse sur les murs de la mairie du 4ème arrondissement, les autoportraits tourmentés de Safaa Mazihr se regardent à la Cité internationale des arts et des Graines de photographes ont planté leurs appareils sous les lumières des épiceries de nuit parisiennes.
Pauline Beugnies
Photographie extraite du projet "Génération Tahrir", Le Caire, 2012
Œuvre exposée à la Mairie du 4e
© Joseph Giraud Graine de photographe.com
4) Une photographie mixte et plurielle avec une parité hommes/femmes respectée dans les grandes lignes et un regard qui mêle celui des photographes arabes eux-mêmes et celui des photographes venus d'ailleurs.
5) Le silence de la photographie. Apaisant. Oppressant parfois. Comme celui qui entoure Les Naufragé(e)s de Samuel Gratacap, dans un patio à ciel ouvert où s'affichent d'immenses photographies d'hommes et de femmes migrant-e-s qui attendent dans les centre de détention libyens.
Samuel Gratacap
Sans titre, Centre de détention pour migrants de Zaouia, 2014. Courtesy Samuel Gratacap et Galerie du Jour Agnès b, Paris
Œuvre exposée à l’IMA