Membre de l'agence de photographie photographer.ru, Olivier Thébaud est né à Paris en 1972. A 22, il débute la photographie alors qu'il étudie la sociologie. Il vit à Paris depuis 1996.
« Au moment où j'ai découvert la photographie, le travail d'Igor Kostine m'a persuadé de l'importance de la photographie documentaire et humaniste. Au même titre qu'un Don Mac Cullin où qu'un William Eugène Smith. Plus tard la découverte de Boris Mikhailov m'a bouleversé par sa démarche.
J'ai une image assez classique de la photographie Russe en générale, une photographie lié au réel et à la société. A part Boris Mikailov qui m'a confirmé des choix personnels, je ne pense pas avoir été influencé par la photographie russe.
Il y a en Russie chez des photographe comme Igor Mukhin beaucoup d'énergie et de liberté, et ce avec une touche classique qui me rappelle combien la photographie humaniste n'a pas besoin de chercher de nouvelles formes mais peut être de nouvelles façon de narrer et montrer le monde d'aujourd'hui. Elle se différencie sans doute par son caractère Slave, poétique, réaliste, belle, violente, humaniste...
Le fait que je sois photographe et membre de l'agence photographer.ru, ne me donne pas une vision exhaustive de la photographie Russe en générale. »
Olivier Thébaud
http://olivierthebaud.fr
Né en 1976 et diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure Louis Lumière, Cyrille Weiner est établi à Paris. Son travail a été publié par de nombeux magazines internationaux et exposé au Musée d’Art Contemporain de Lyon, aux Rencontres d’Arles, à la villa Noailles à Hyères, au Centre de photographie de Lectoure, au Victoria and Albert Museum à Londres, au Guangdong Museum of Art en Chine ou encore au Festival of Light à Buenos Aires. Cyrille Weiner nous explique son point de vue sur la photographie Russe.
« Je connais extrêmement mal la photographie russe, qu’elle soit historique ou contemporaine. Pourtant je pense être en éveil sur la photographie. Je vais à des festivals, des expositions, je lis et je me ballade beaucoup sur les sites internet internationaux. Elle me paraît donc très mal diffusée. Les photographes européens ont beaucoup montré l'ex-URSS après 1989. Mais je ne me souviens pas avoir vu beaucoup de choses de photographes russes.
D’un point de vue historique, j’ai en tête les avant-gardes de 1900-1930, Alexandre Rodchenko, El Lissitsky.... La modernité du film L’homme à la caméra Dziga Vertov m’avait epoustouflé.
D’un point de vue plus contemporain, le recueil de polaroïds Bright Silver Light d’Andreï Tarkowski est un de mes livres préférés...
Et j’ai récemment découvert le travail d’une très jeune photographe originaire de Sibérie, Elena Chernyak http://elenachernyak.com/ qui m’avait contacté sur internet. J’aime beaucoup son travail, entre document et intime. Elle a une approche très directe - frontalité, petit format, couleur et flash – qui contraste avec la douceur du regard porté sur ses sujets, proches de sa vie et de son histoire personnelle. »
Cyrille Weiner
http://cyrilleweiner.com