Extrait du texte de Anne Biroleau :
« L’ensemble interroge la notion de territoire français, et par là même celle d’appartenance à un lieu et à une identité, donne un aperçu de son inéluctable et irréversible évolution, de son ouverture à l’altérité.
Le lieu géographique France s’y révèle un objet plus complexe et biscornu que ne le laisse supposer l’hexagone harmonieux des Atlas classiques. Nous prenons conscience de ce que la perception du territoire est avant tout liée à l’intériorisation d’une notion, à une insertion personnelle dans le temps et le lieu de l’image, à une conception de la durée sinon de l’histoire.Tout repose, en somme, sur une dynamique personnelle et sur son pouvoir créateur, capable de donner à un parcours singulier le statut d’un récit valable universellement.
Loin du tourisme, un territoire vécu.
Une ligne commune se dégage de ces regards rassemblés. Sans doute ces photographes ont-ils chacun inventé leur pratique documentaire, ont-il un souci de désigner, dans tous les sens du terme, le quotidien le plus habituel, le plus trivial, le plus inaperçu.
Loin du formatage scientifique de l’éthnologie ou de la sociologie, leurs méthodes, leurs modes de prises de vue, leur manière de construire un sujet demeurent idiosynchrasiques et singuliers. Le travail qu’ils présentent en commun répond à une urgence historique, à une interrogation transversale à toute notre société.(…) »
Loin du tourisme, un territoire vécu.
Une ligne commune se dégage de ces regards rassemblés. Sans doute ces photographes ont-ils chacun inventé leur pratique documentaire, ont-il un souci de désigner, dans tous les sens du terme, le quotidien le plus habituel, le plus trivial, le plus inaperçu.
Loin du formatage scientifique de l’éthnologie ou de la sociologie, leurs méthodes, leurs modes de prises de vue, leur manière de construire un sujet demeurent idiosynchrasiques et singuliers. Le travail qu’ils présentent en commun répond à une urgence historique, à une interrogation transversale à toute notre société.(…) »