Les Rencontres d'Arles ont lieu depuis 1969, magnifique aventure, féconde de surcroît en réussites élargies. À l'occasion des trente ans de l'École Nationale Supérieure de la Photographie, la seule en France exclusivement dédiée à cet art, les Rencontres d'Arles mettent en lumière les productions de ses anciens étudiants ainsi que de certains de ses membres.
DIVERSITÉS
Mais tout d'abord, des invités externes de l'ENSP proposent aux Rencontres d'Arles leurs travaux, signifiants la diversité des regards, des apports photographiques, des conceptions de ce médium à la fois démocratique et élitiste.
Josef Koudelka - Gitans, la fin du voyage
...
Communiqué de presse :
La nouvelle exposition personnelle de Bruno Serralongue à Air de Paris, emprunte son titre au recueil de poèmes d’Henri Michaux. À travers «Chemins cherchés, chemins perdus, transgressions», il sera question de lutte pour la terre qu’elle soit ailleurs, pour les migrants (Calais, 2006-2008, 2015-ongoing) ou ici pour les habitants temporaires et résidents de la Zone à Défendre (ZAD) (Notre Dame des Landes, 2014-ongoing).
Face au zapping des mass medias, assoiffés de nouveauté et de spectaculaire, Bruno Serralongue oppose la lenteur et le décalage avec la notion d’actualité. Face à la surcharge d’informations, il oppose la parcimonie. Face à la très gran...
Communiqué de presse - Galerie le Bleu du Ciel
On dit de ceux qui s’apprêtent à combattre qu’ils s’élancent à corps perdu. C’est bien qu’il faille risquer, en luttant, de ne pas rester entier. La vie militante, par l’engagement total qu’elle suppose, semble toujours compromettre l’intégrité de celui qui la choisit. À commencer par celle de son propre corps, exposé et rendu vulnérable pour qu’il imprime les marques du conflit qu’il tente de rendre visible. Parmi toutes les qualités que je peux trouver aux photographies prises par Bruno Serralongue sur la « zone à défendre » de Notre-Dame-des-Landes depuis 2014, je reconnais surtout celle de parvenir à d...
Le CHRD présente une exposition collective livrant différentes écritures sur le thème du voyage et de l’exil des migrants extra-européens, à travers une sélection de propositions artistiques. Phénomène constant dans l’histoire de l’humanité, le fait migratoire est toujours lié au contexte économique ou géostratégique.
Kimsooja Bottari Truck – Migrateurs, 2007-2009 © Kimsooja Studio
Pour aborder ce sujet, le CHRD s’intéresse à la représentation qu’en donnent les artistes et photographes contemporains. Les champs qu’ils explorent, les parcours qu’ils soulignent livrent la chronique sensible,parfois métaphorique, de l’un de...
Commissaires scientifiques :
Catherine Wihtol de Wenden, sociologue et géopolitoloque (CERI/Sciences-Po) Yvan Gastaut, Historien (Université de Nice)
Chaque individu a expérimenté le franchissement des frontières pour des voyages, des déplacements professionnels, des migrations économiques ou politiques. Ces expériences parfois heureuses, souvent malheureuses, construisent un imaginaire des frontières. Par-delà ces perceptions intimes, les frontières matérialisent les territoires des États, des réalités juridiques, militaires, économiques qui évoluent au cours de l’Histoire. Elles sont le reflet des rapports entre les peuples : peur de l’invasion, tentation du repli protecteur tout auta...
Le musée Nicéphore Niépce dédie cette année encore une exposition aux œuvres issues du Centre national des arts plastiques (Cnap).
Résultat d’un partenariat entre les deux institutions, ce nouvel accrochage présentera une sélection d’œuvres de Pierre Faure, Bruno Serralongue, Philippe Durand, Luc Delahaye, Claire Chevrier, Cécile Hartmann et Guillaume Janot.
La photographie se doit d’être toujours contextualisée. Dans les années 1990-2000, les artistes, s’ils explorent encore les potentialités plastiques de ce médium à l’aune de leurs prédécesseurs, s’attachent davantage à représenter le monde et l’actualité.
Les photographes ...
La galerie des bibliothèques présente 150 photographies et vidéos contemporaines issues des fonds des bibliothèques et musées de la ville de Paris. Une occasion de découvrir un fonds d'oeuvres majeures marquant un tournant décisif dans l'histoire de la photographie. Paris est au centre de cette exposition : les artistes s'emparent de la ville, et tentent d'en cerner les contours. Ils nous montrent des liens visibles ou invisibles entre la ville et ses habitants, entre espace intime et espace public, entre le centre et sa périphérie.
L’exposition rend compte des regards singuliers portés par des artistes sur la capitale durant ces trente dernières années. témoignant autant des évolutions de l’image que des mutations urb...
Le meilleur profil
Œuvres de la collection du FRAC Poitou-Charentes
Olivier Babin, Emily Bates, Anna Baumgart, Henry Bond & Liam Gillick, Vincent Chhim, Serge Comte, John Currin, Roe Ethridge, Gérard Gasiorowski, Jochen Gerz, Hallgrimur Helgason, Mariusz Hermanovicz, John Hilliard, Candida Höfer, Sara Holt, Rémy Hysbergue, Pierre Jahan, Sarah Jones, Jacob Kassay, Peter Klasen, Sieglinde Klupsch, Sam Samore, Daniel Schlier, Bruno Serralongue, Bernard Voïta.
« Dès lors que l'art n'a plus le monopole de [la fabrication de] l'image, qu'il a des rivaux (la photographie, le cinéma, la vidéo, la télévision), se pose la question de ce que les artistes font avec les images et du pourquoi de leur utilisation. » Yves Michaud, La Crise de l’art conte...
The central exhibition in the 50JPG seeks to question the documentary character of photography. We all seem to share the assumption that anyone producing optical images is providing testimony on the tangible world. But this positivistic, pro-scientific nineteenth-century belief has been shaken by the ‘derealisation’ of our lives and the increasingly spectacle-oriented quality of news in contemporary capitalist society. Moreover, that process includes artists like Jeff Wall and Cindy Sherman who reverse the usual codes in photography.
© Paul Graham
The exhibition fALSEfAKES seeks to probe the documentary value of photography. Whether we are producers or viewers of photos, we all seem to share the assumption that anyone recording images using an optical device is, i...
Quel Travail ?! Manières de faire, manières de voir
La photographie s’invente et se développe tandis que se confirme le mouvement d’industrialisation au XIXe siècle. Art dit mécanique, la photographie accompagne les regards sur le travail teintés d’idéologies qui définissent la place de ce dernier dans la société. Ainsi, les photographes ont aussi bien dénoncé les organisations inhumaines du travail qu’ils ont glorifié le corps des individus dans l’effort pour le progrès. Comment le travail, alors qu’il change en profondeur, est-il perçu aujourd’hui en Occident ? Qu’en retiennent les artistes, comment conçoivent-ils leur propre travail artistique ? Qu’est-ce que produire, à quelles fins ?
L’exposition Quel travail ?!...
Pour sa nouvelle exposition personnelle chez Air de Paris, Bruno SERRALONGUE présente une sélection de photographies issues de ses dernières séries : Sud-Soudan, 2011 (sur les cérémonies officielles organisées à l'occasion de la déclaration d’indépendance du pays), Kosovo 2009 - en cours (sur la construction d'un nouveau pays en Europe) et Florange 2012, titre de travail (sur le conflit social opposant les salariés à la direction du groupe Arcelor Mittal).
L’artiste subvertit à la fois les procédures de la photographie conceptuelle, révélant la complexité du réel plus qu’il n’en épuise les formes, ainsi qu’un certaine logique d’immatérialisation à l’œuvre dans l’art contemporain : ici c’est plutôt un mouve...
Le Centre national des arts plastiques est un partenaire historique des Rencontres Arles Photographie (anciennement nommées Rencontres internationales de la photographie d’Arles). Le Centre national des arts plastiques (CNAP) a souhaité s’engager en faveur de la photographie en mettant au service de cette nouvelle édition des Rencontres Arles Photograhie l’ensemble des missions de son champ d’action.
UNE EXPOSITION
Documents pour une information alternative
Œuvres du Centre national des arts plastiques
En faisant le constat que plusieurs des artistes issus de l’ENSP ont mis au cœur de leurs pratiques les formes, stratégies et protocoles documentaires, cette exposition se propose de faire un point sur cet aspect fondamental de...
Le Centre national des arts plastiques (CNAP) en partenariat avec La Virreina Centre de la Imatge de Barcelone, présente Número tres, de la casa a la fábrica, une exposition de photographies et de vidéos qui se propose de repenser les liens entre l’intime et le travail, trente-sept ans après Numéro deux de Jean-Luc Godard.
Avec les œuvres de Robert Adams, Darren Almond, Maria Thereza Alves, Yves Bélorgey, Claire Chevrier, Philippe Durand, Harun Farocki, Cécile Hartmann, Guillaume Janot, Valérie Jouve, Francis Morandini, Jean-Luc Moulène, Marc Pataut, Mika Rottenberg, Paola Salerno, Allan Sekula, Bruno Serralongue.
Número tres souhaite actualiser les formes, idées et gures inventées en 1975 par Jean-Luc Goda...
L'exposition d'été du MAC's Je suis seul, avec vous réunit une quinzaine d'artistes contemporains dont les oeuvres, principalement vidéos et photos, s'attachent pour la plupart à représenter des ensembles sociaux donnés : couples, familles, amis, communautés, ethnies, réseaux, forums, etc. Autant de portraits de groupes ou de groupes de portraits (au total quelque 1000 images !) dont les auteurs, parfois simples compilateurs d'archives anonymes (Jonathan Monk, Fiona Tan, Claes & Rochette), sont à la fois proches et lointains, à l'instar des gens qui y sont représentés, eux aussi, seuls et ensemble.
Cet espace paradoxal entre nous et les autres, cette distance qui nous sépare de nos semb...
p { margin-bottom: 0.21cm; }
Les photographies de Bruno Serralongue sont celles d’un lecteur qui irait constater une information sur place et de ses propres yeux. Des séries réalisées au milieu des années 1990 jusqu’aux plus récentes, les voyages du photographe ont toujours eu pour origine des informations publiées dans les journaux – qu’ils soient Internet, télévisés, radiophoniques ou papiers.
En un peu plus d’une décennie, Bruno Serralongue a accumulé un véritable catalogue d’événements en tout genre. Festivités, concerts, foires, sommets, forums, rencontres, débats et autres manifestations ont déplacé cet exercice de constatation empirique qui, aut...
We each relate to work in our own personal way. We may be employed or self employed; we may have just entered the workforce and have specific goals or we may be enjoying well-earned retirement. Working to earn a living is a salient feature of bourgeois society. It defines social status and belonging, while unemployment and not working bears the menace of being ostracized. From its earliest beginnings, photography has captured how, where and under what conditions people work – not only by in-house photographers, adhering to the perspective and specifications of the management but also by freelance photographers with an open-ended, unfiltered approach to places of production and trade. In both content and motif, the exhibition “Arbeit/Labour” traces the transition from physical labour to automa...
Exposition coproduite par le Jeu de Paume, Paris et La Virreina Centre de la Imatge, Barcelone.
Commissaire : Marta Gili
Afin de s'interroger sur les procédures actuelles de production, de diffusion, et de circulation des images, Bruno Serralongue est le commanditaire de ses propres reportages. Pour réaliser ses photographies, sa méthode consiste à glaner les informations publiées ou diffusées dans les médias : journaux, Internet, mais aussi télévision et radio.
À partir de ces informations brutes, Bruno Serralongue effectue une sélection et parcourt le monde au gré de son intérêt pour les événements qu'il a repérés. Cependant, il ne s'intéresse pas au fait en tant que tel, mais à...