Bertrand Desprez

Bertrand Desprez

#Photographe #Incontournable #Nature #Paysage #Portrait #Reportage
Bertrand Desprez est né en 1963 à Douai, Bertrand Desprez vit et travaille à Paris.
Aprés une formation à l'école Louis Lumière (1986-1988), Bertrand Desprez rejoint l'agence Vu' en 1999.

Premières images autour du Jazz, portraits de musiciens. Collaboration avec Jazz Hot et Jazz-Mag. En 1990, plusieurs rencontres avec Dizzy Gillespie aboutissent à la réalisation d'un livre. La musique sera toujours présente dans son travail sous la forme métaphorique d'une « note juste » et de « l'improvisation instinctive ».

Différents reportages pour la presse. En 1991, le Kruzenshtern pour Géo, puis l'année suivante, les peuples du fleuve Maroni pour Télérama. De 1992 à 1996, Bertrand Desprez entreprends un essai photographique autour des sentiments adolescents. Rapprochement avec la littérature et la poésie.
En 1997, lauréat de la fondation CCF pour La photographie avec cet essai « Pour quelques étoiles ».

C’est à travers la photographie qu’il réconcilie deux aspirations radicalement opposées qui l’habitent : d’un côté, une envie de liberté et de solitude sans entrave, de l’autre, le besoin d’un ancrage, d’une rive rassurante. À côté de ses collaborations permanentes avec la presse, il développe des projets personnels qui explorent des sujets non conventionnels mais significatifs de questionnements sur la société.

Après ses premières images personnelles sur la scène jazz des années 80, il se fait reconnaître par son travail, largement primé, publié et exposé, sur les adolescents en France. « Pour quelques étoiles » est une enquête visuelle qu’il a traitée en noir et blanc, avec élégance et pudeur, dans des instantanés discrets conservant les traces de moments ordinaires et non spectaculaires qui, rassemblés, dressent le portrait fragile et sensible d’une génération.

Au Japon, un glissement se produit. C’est l’arrivée de la couleur, d’une candeur nouvelle, d’images portées par la découverte d’une culture autre, qui aboutira à la série « Les Quatre saisons », ensemble subtil et dénué d’exotisme.

La série « AO BA, la feuille bleue », réalisée également au Japon, lui permet de déployer simultanément une approche documentaire et conceptuelle du paysage. S’y mêlent, en effet, les codes de l’art conceptuel (déclinaison sérielle d’un motif) et une lecture transversale du corps social (cette bâche bleue est communément utilisée par l’ensemble de la population à des fins diverses, pique-nique, tapis de prière, bâche de chantier…).

« Homanimus » s’inscrit dans la continuité de cette recherche. Cette fois, le motif en est l’animalité, ou plutôt la vision ethnocentrée que nous en avons depuis nos environnements urbains contemporains.

Cette recherche permanente du paysage et le questionnement de la place de l’homme en son sein, tantôt absente, tantôt destructrice, continue de nourrir le travail de Bertrand Desprez.

Dernièrement, Bertrand Desprez réponds régulièrement à des commandes corporate et de la presse.


1998, Villa Médicis Hors les Murs pour un projet au Japon « Les quatre saisons ».
1999 Prix Kodak de la Critique pour « Les quatre saisons ».
2000 Prix de la Ville de Biarritz pour « Aoba, les mystères de la feuille bleue »
Depuis 2000, tout en continuant à collaborer pour la presse, se tourne vers des travaux plus proche de l'abstraction.
Représenté par la galerie Baudoin Lebon où il a présenté « La barge immobile » (2004).
En 2005, « Les voyages fantastiques »
2006 Résidence au Théâtre de la Passerelle à Gap avec un projet « Vrai ou Faux ».

Acquisitions publiques
Fondation CCF pour la photographie, 1999
Fonds National d'Art Contemporain, 2000
Artothèque d'Annecy, 2007
Collection HSBC,2007
Collections privées