Dans les images de Gabrielle, il y a des femmes et des nuits profondes, et puis aussi parfois des chiens errants sales et hargneux.
Dans les images de Gabrielle, il y a ces femmes. Leurs cœurs sont vides et affolés, l’inquiétude brûle leurs regards.
Elles sont comme ces animaux qui parfois transpercent, lumières incertaines, toute cette obscurité si lourde.
Et c’est sur nous, ce regard, cette douleur qui est toujours et jamais et encore la même. C’est sur nous cette torpeur inquiète, ce silence d’effroi et d’immobilité.
Qui parlerait de photographie ici ?
C’est comme une peinture de charbon et de suie.
C’est comme une littérature de trouble et d’apaisement. Nos cœurs s’émeuvent, ces souvenirs du premier âge sont-ils nôtre ?
Que réveillent donc ces images ?
Que vont-elles chercher en nous ?
Qui parlerait de photographie…
Dans les images de Gabrielle, il y a des femmes…
Stuart. G Mellor - 2008