Memo Mishima en deux temps, 2009 © Ève K. Tremblay
Expositions du 18/1/2017 au 10/3/2017 Terminé
Museo de la Cancilleria Av República de el Salvador 47, Centro Histórico, Centro, Mexique 06000 Ciudad de México Mexique
Communiqué de presse - Ève K. TremblayMuseo de la Cancilleria Av República de el Salvador 47, Centro Histórico, Centro, Mexique 06000 Ciudad de México Mexique
L’exposition Documenter, raconter, mentir est née d’une invitation d’Occurrence, centre d’art et d’essai contemporains de Montréal, à porter un regard attentif sur la scène photographique québécoise depuis l’an 2000 et à en prélever les tendances les plus représentatives. Nos pistes de réflexion nous ont amenés vers des questions liées au postdocumentaire, au paysage comme territoire à réinterpréter, à la mise en scène issue d’images de soi, à la fiction fondée sur le rapport à des images connues ou à des stéréotypes en provenance du cinéma. Les préoccupations de certains artistes pour l’histoire de la photographie et pour la plasticité des images ou le dispositif photographique ont également été retenues.
Sleepwalker Garden © Ève K. Tremblay
Documenter, raconter, mentir rassemble vingt photographes et fait suite à un premier volet produit par Occurrence offrant une vue sur la photographie québécoise des années 1980 à 2000. L’exposition Le Cadre, la scène, le site, dont nous étions cette fois encore les commissaires, regroupait vingt-quatre photographes et fut présentée au Mexique dans trois lieux différents entre 2000 et 2002. À la différence du panorama antérieur, cette seconde version nous a révélé que l’on ne peut plus, comme ce fut le cas à ce moment-là, aborder les œuvres en termes de catégories. Car les avenues formelles et idéologiques empruntées par les photographes ces dernières années ne sont pas des voies exclusives, mais agissent de concert au sein des œuvres. Une oeuvre ne peut plus, semble-t-il, s’inscrire sous un seul chapeau parce que se retrouvent en elle des éléments caractéristiques de plusieurs autres. C’est pourquoi nous préférons utiliser le terme « vecteur », plutôt que catégorie, pour qualifier les ensembles que nous avons formés. Néanmoins, chez bon nombre de photographes, l’approche sérielle et narrative demeure manifeste. Leurs œuvres documentent, racontent, mentent…
Les artistes : Raymonde April, Jessica Auer, Nicolas Baier, Gwenaël Bélanger, Michel Campeau, Bertrand Carrière, Jacynthe Carrier, Serge Clément, Maryse Goudreau, Pascal Grandmaison, Milutin Gubash, Isabelle Hayeur, Emmanuelle Léonard, Alain Paiement, Roberto Pellegrinuzzi, Andrea Rutkauskas, Carlos et Jason Sanchez, Chuck Samuels, Guillaume Simoneau, Ève K. Tremblay.
Vernissage le 18 janvier