Communiqué de presse - Ève K. Tremblay
L’exposition Documenter, raconter, mentir est née d’une invitation d’Occurrence, centre d’art et d’essai contemporains de Montréal, à porter un regard attentif sur la scène photographique québécoise depuis l’an 2000 et à en prélever les tendances les plus représentatives. Nos pistes de réflexion nous ont amenés vers des questions liées au postdocumentaire, au paysage comme territoire à réinterpréter, à la mise en scène issue d’images de soi, à la fiction fondée sur le rapport à des images connues ou à des stéréotypes en provenance du cinéma. Les préoccu...
La photographie est mon médium. C’est aussi mon sujet. Depuis ma première exposition en 1980, j’ai interrogé comment la photographie (et dans une moindre mesure, le cinéma) fonctionne ou ne fonctionne pas. Dans beaucoup de mes projets, j’ai reconstitué des images de l’histoire de la photographie et/ou des scènes de films de l’histoire du cinéma et, je me suis filmé et photographié afin d’examiner ces questions. D’une certaine manière, je m’utilise comme substitut à la photographie; en fait, en focalisant la caméra sur moi-même, je tourne le regard du spectateur sur la nature même de la photographie.
Avec mon plus récent projet, Le Photographe, je me déplace encore plus près de la source de la photographie : le photographe lui-même ou e...
Bien au-delà de l’exercice de style, ce travail a débuté par une interrogation de l’artiste sur la nature du lien qui l’unissait à son père. Dans une vaste entreprise de déconstruction/réorganisation, Chuck Samuels explore son histoire personnelle et y fait éclore une imparable stratégie critique et esthétique: la fiction.
Dans Chuck Goes to the Movies, 108 photographies dressent une étude exubérante de la représentation du photographe dans le cinéma populaire et la télévision, depuis leurs débuts jusqu’à 1967, l’année où l’artiste a été initié par son père à la photographie. Sorte de Zelig de la lentille,...
Avec Before Photography, Dazibao clôt la série d’événements et d’expositions fondés sur la récupération et l’appropriation d’images. Dans une vaste entreprise de déconstruction/réorganisation, Chuck Samuels explore son histoire personnelle et fait éclore une imparable stratégie critique et esthétique : la fiction.
Ce travail, bien au-delà de l’exercice de style, a débuté par une interrogation de l’artiste sur la nature du lien qui l’unissait à son père. Dans Chuck Goes to the Movies, 108 photographies dressent une étude exubérante de la représentation du photographe dans le cinéma populaire et la télévision, depuis leur...