Pour cet artiste normand, diplômé des beaux-arts du Mans et de Paris, aux influences aussi variées que la littérature de Damasio, les peintures de Kaspar Friedrich, l\'architecture brutaliste ou encore la science-fiction, la réflexion se fait d\'abord systémique. Il interroge les structures et la mise en scène, le devenir de nos villes, et construit ses propositions dans un mélange de médiums, entre dessin et After Effects, entre installations gonflables et animation vidéo. Dans la rythmique syncopée de ces animations, l\'artiste sample des gimmicks, ciselés comme le trait subtil de son crayon et esquisse les possibles de demain sur les sutures du présent. Nonobstant une ambiance de fin des temps, une déshumanisation du paysage et un rapport ambivalent entre désolation et luxuriance, le propos de l’artiste n’est pas apocalyptique ; il s’agit de continuer en composant, ici et maintenant, avec ce qui est déjà là. Des îles comme des refuges possibles, portant la trace d’un projectif passé, peuplées uniquement de rares figures emblématiques surnageant à la surface du compost dans des mises en scène teintées d\'humour noir et d\'ironie.
A travers ses narrations-paysages, Johann Van Aerden déplace le point de vue en regardant au-delà de la situation de catastrophe actuelle pour peupler nos imaginaires d’histoires qui ouvrent des brèches et défient la fin du monde en y insufflant toute la poésie d’un conte de faits.
✨Vernissage le jeudi 12 janvier
⏲ à 18h30 au #parking Gutenberg
⏲ à 19h30 à la Galerie La pierre large
en présence de l\'artiste
L\'exposition est présentée du 12 janvier au 18 février 2023
? ? à la galerie La pierre large, du mercredi au samedi de 16h à 19h
?? au #parking Gutenberg, tous les jours
?Commissariat : Benjamin Kiffel & Bénédicte Bach
?Cette exposition est soutenue par Parcus.Mobi
Plus d\'infos : https://www.galerielapierrelarge.fr/