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Ugo Mulas, un photographe plein d'affection

Lundi 18 Janvier 2016 17:19:16 par Emilie Lemoine dans Expositions Chroniques

Ugo Mulas, Salle de Michelangelo Pistoletto, exposition « Vitalita del negativo », Rome, 1970
Fondation Henri Cartier-Bresson 2, impasse Lebouis 75014 Paris France

Il en aurait été difficile autrement. Ne pas aimer ceux que l'on photographie. Impossible pour Ugo Mulas. Le photographe italien semble avoir aimé chacun de « ses » artistes, chacun de ses modèles. Dans tous les sens du terme. « J'ai voulu faire quelque chose de beau pour lui, disait-il au sujet du sculpteur et peintre Alexander Calder, des photographies significatives de sa façon d'être, de l'aspect facétieux de son œuvre, et des photographies pleines d'affection ». La Fondation Henri Cartier-Bresson présente l'exposition Ugo Mulas, La Photographie, jusqu'au 26 avril 2016.

Moins connu en France qu'en Italie ou qu'aux Etats-Unis, Ugo Mulas (1928-1973) avait pourtant tapé dans l'oeil de http://fr.actuphoto.com/31243-qu-est-ce-que-la-photographie-euh-bah-euh.html" l'année dernière, puisque la série complète de ses Vérifications y avait été montrée. Ici, les Verifiche ne sont pas au centre de l'exposition. Celle-ci, plus personnelle, réunit « des photographies choisies par Mulas pour être publiées dans La Fotografia (Einaudi, 1973), son dernier livre devenu mythique, témoignage essentiel de son travail et de ses réflexions », nous explique la FHCB.



Ugo Mulas, Alexander Calder, Roxbury, 1964


 

La soixantaine de tirages en noir et blanc nous montre le gratin artistique des années 60, et au travail s'il vous plaît ! Warhol, Frank Stella, Rauschenberg, Roy Lichtenstein, Jasper Johns, George Segal, etc.. Dans leurs ateliers respectifs, en lunettes noires ou en slip, les doigts dans la peinture ou le plâtre. De New York à Venise, Mulas est parvenu à s'immiscer dans l'intimité des plus grands créateurs de l'époque. On l'imagine par-dessus leur épaule, essayant de percer le secret de chacun. Il n'y a bien que Duchamp qui n'en fout pas une, vieilli mais mutin, collé à son cigare et à l'objectif d'Ugo Mulas qui joue volontiers avec le maître.

Alors, on peut ne pas être expert ès pop art et autres courants artistiques de ces mythiques années 60, et trouver tout de même un certain plaisir à la vue de clichés (com)posés merveilleusement. C'est le cas – entre autres - de Jasper Johns et de son ombre gigantesque, du geste et du cuter de Lucio Fontana, du face à fesses d'Ugo Mulas et de Michelangelo Pistoletto ou des quatre portraits de Giacometti, tout de peau burinée (Venise 1962). A ne pas manquer non plus : deux petites séries sous verre dans la dernière salle, celle de la périphérie, sombre et neigeuse, de Milan (1953-1954) et celle autour du Bar Jamaica, QG des artistes milanais.






Emilie Lemoine

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