© Cerise Doucède
Cerise Doucède est au départ passionnée par le dessin, qui l'immergera dans le monde des arts. Après des études de graphique designer qui l'ont passionnées, la photographie prend une place prépondérante dans sa vie. Utilisée comme outil lors de ses études pour valoriser ses projets, c'est devenu un véritable béguin et son médium privilégié d'expression artistique.
Lauréate du Prix HSBC pour la photographie 2013 aux côtés de Noémie Goudal, la grande aventure commence : publication d'une monographie et expositions itinérantes. Rencontre avec une jeune photographe prometteuse.
© Cerise Doucède
Pouvez-vous me raconter votre parcours ?
Mon parcours est lié au dessin que j'ai commencé très tôt, c'était une sorte de premier contact avec les monde des arts. Par la suite j'ai décidé de faire des études de graphique designer pendant 5 ans. Ces études m'ont passionnées, j'y avais beaucoup utilisé la photographie mais comme un outil pour mettre en valeur mes projets. Et finalement la photographie est devenue une véritable passion et le but même de mes travaux.
© Cerise Doucède
Pourquoi la photographie ?
« La photographie, c'est mieux qu'un dessin, mais il ne faut pas le dire », disait Jean-Auguste Ingres.
Pourquoi avoir participé au Prix HSCB pour la photographie 2013 ?
En 2010 j'avais acheté le livre du prix HSBC de "Lucie et Simon" et je m'étais alors dit que ce devait être une immense chance de gagner ce prix qui permet la publication d'une monographie. C'est ce livre qui m'a donné envie de participer un jour à ce concours. J'avais comme projet de m'inscrire pour 2014. Je pensais ne pas encore être prête mais l'envie était plus forte que la sagesse, alors je l'ai fait et j'ai bien fait.
© Cerise Doucède
Parlez-nous des images que vous avez présenté dans le cadre du Prix
La série présentée pour le prix est intitulée "Egarements", elle a débuté 2011 et je la continue encore. Dans celle-ci j'ai décidé de montrer de petites hallucinations quotidiennes dont nous pouvons tous être les protagonistes, ce sont des instants où l'on commence à rêver, à décrocher et où le décor prend vie, s'envole. Le décor représente les pensées imagées du personnage. C'est une façon de représenter le mouvement dans une image immobile
© Cerise Doucède
Remporter le Prix HSBC pour la photographie, que cela représente-t-il pour vous ?
J'ai eu du mal à réaliser que j'avais gagné c'est une immense chance car c'est un très beau prix qui comprend la publication d'une monographie et 4 expositions itinérantes en France. De plus il donne lieu à de nombreuses rencontres très intéressantes, nous sommes également très entourées et encadrées. C'est une expérience inoubliable.
© Cerise Doucède
Est-ce la première fois que vous remportez un prix ?
Non en 2011 j'avais remporté le prix de la photographie du Royal Monceau et c'est ce prix qui m'a permis de me faire connaitre. J'ai eu la chance d'être très suivie même si je ne m'en rendais pas compte, et j'ai pu participer à de nombreux projets suite à ce concours. Comme le projet "Lady Dior as seen by" ainsi que le projet du "Parcours Saint Germain" pour lequel j'ai produit une série de 8 photos qui ont étés exposées une quinzaine de jour au Café de Flore.
© Cerise Doucède
Qu'est-ce que le Prix HSCB permet de faire ?
Ce prix Hsbc donne une visibilité très importante. Cela permet aussi la publication d'une monographie aux éditions Actes Sud. Il y a aussi quatre expositions itinérantes en France. La première à Paris, la seconde à Mougins puis à Metz et enfin à Toulon ma ville natale. Il y a un réel suivit par toute l'équipe du prix HSBC pendant un an.
© Cerise Doucède
Avez-vous des projets à venir ?
J'ai deux projets très intéressants en cours dont un qui sera dévoilé le 21 juin, mais pour l'instant je ne peux rien dire de plus. Surprise!
© Cerise Doucède
Propos recueillis par Claire Mayer