Jean-François Baecker fait partie de ces photographes autodidactes, pour qui la photographie s'est imposée dès son plus jeune âge. Comme beaucoup de vrais exaltés de photographie, il n'aurait rien pu faire d'autre. L'image fait partie intégrante de sa vie.
Coup de coeur de la rédaction d'Actuphoto, Jean-François Baecker a participé à l'aventure Fotofever avec nous. Aujourd'hui, il répond aux questions flash que nous lui avons posé.
Rencontre avec un photographe passionné et passionnant.
Bidonvilles du port de Jakarta © Jean-François Baecker
Une image ou un artiste qui vous aurait donné envie de faire de la photo ?
- C'est surtout la rue qui m'a donné cette envie de faire de la photo.
La dernière image qui vous ait marqué ?
- " La petite fille en vert " de Massoud Hossaini lors d'un attentat à Kaboul.
Un maitre auprès duquel vous auriez aimé apprendre la photographie ?
- Steve McCurry, Reza, Sebastião Salgado, James Natchwey et bien entendu HCB.
Qui choisiriez-vous pour faire votre portrait ?
- Un enfant.
© Jean-François Baecker
Un lieu que vous aimeriez photographier ?
- Tellement de lieux ...
C'est quoi une image réussie ?
- Une image qui provoque une même émotion chez un maximum de personnes différentes.
C'est quoi une image ratée ?
- Une image prise trop tôt, ou trop tard, de trop loin et sans rythme.
Votre meilleur et pire souvenir de shooting ?
- Le meilleur souvenir reste les bidonvilles du Port de Jakarta. Echanges et sourires.
- Le Festival de Cannes qui est le pire souvenir mais également un bon souvenir ( un endroit plein de contradictions ). A la fin de chaque festival je dis que je n'y retournerai plus pourtant je l'ai couvert pendant 5 ans...
Affrontements du CPE © Jean-François Baecker
Une personne dont vous rêveriez de faire le portrait ?
- Ma mère.
Les meilleures conditions et accessoires pour photographier ?
- Un rythme d'errance, du temps, de bonnes chaussures et de la curiosité.
Un lieu dans lequel vous rêveriez d'être exposé ?
- Au centre de Paris, dans une petite galerie qui m'appartiendrait.
Festival de Cannes © Jean-François Baecker
Propos recueillis par Claire Mayer