Je m'intéresse à un territoire appelé communément "zone pavillonnaire", espace d'habitations soigneusement délimitées et cherche à montrer que certains lieux peuvent parfois devenir des «non-lieux» et révéler la monotonie d’un certain enfermement. Les repères se mélangent et se confondent comme un ballet d’uniformes. La banalité quadrille alors, de ses clôtures visuelles, une quelconque absence de vie. Je choisis un poste d'observation à distance «humaine» du sujet de façon à susciter une relation spectateur/sujet aussi directe que possible. J'invite ainsi à s'interroger sur la façon dont nous observons et percevons l'espace qui nous entoure.