Guido Gazzilli
Guido Gazzilli est arrivé au Kosovo longtemps après la fin de la guerre.
Au lieu de se focaliser sur la synergie géopolitique et le désastre créé par le conflit, Gazzilli pensait au début mettre l'accent sur ce que les gens de son âge ont vécu. Parmi ces gens, il y en a qui, aveuglés par la haine, ont choisi de porter des armes et de combattre; d'autres ont choisi de pleurer la perte de leurs proches ou de fuir le conflit.
A travers ce projet, Gazzilli essaie de briser les barrières linguistiques et celles qui nous empêchent souvent de nous ouvrir à un étranger en pénétrant dans l'intimité de ses sujets grâce aux moments intenses et profonds partagés avec eux.
Guido Gazzilli est né en 1983 à Rome, où il vit actuellement. En 2006 il obtient son diplôme de l'IED de Rome et commence à voyager à travers l'Europe pour réaliser des reportages sur les sous-groupes et la scène musicale indépendante.
Photographe indépendant depuis 2006, il a travaillé pour plusieurs magazines italiens. Il a également réalisé des documentaire traitant des problèmes sociaux.
Ses photographies ont été publiées dans plusieurs magazines et sites tels que : Ventiquattro Magazine, Foto8, Vice International, Rodeo, Fantom, ITIWA, PIG mag, Rolling Stone, Celebrate Originality. En italie il est représenté par 7minutes Agency. Gazzilli a également participé à plusieurs expositions en Europe.
"I went to Kosovo a long time after the end of the war.
At the very beginning, i thought, instead of putting the focus on the geopolitical dynamics or on the disasters created by the conflict, to put attention on what all the people of my age have been through.
Some of them had to get weapons and fight, others cried for the lost of their relatives. Some blind from hate went to fight a war and some others left, hid themselves from that conflict.
This work simply tries to break down the linguistic barriers and those ones that dont let us open to someone stranger. So, the project becomes not only knowing something, but know something about each other through the sharing of time and getting in touch deeply with the subject.
This daily routine goes straight to the heart of the dialogue, that its not made up only by photos but from words that represent an open project."
Guido Gazzilli