Qu’y a-t-il de plus intime, de plus cher pour un être humain qu’un objet dont il a hérité ou qu’il a acquis et qui lui rappelle
son passé, la ville où il a grandi, sa famille, un moment inoubliable de son existence ?
« Sarajevo dans le cœur de Paris » est le premier ouvrage de la maison d'édition Qupé crée en février 2008 par Hana Zec, Frédéric Barrau et Federico Fazzi.
Ce projet éditorial a été conçu avec le photographe Milomir Kovacevic.
« Sarajevo dans le cœur de Paris » est un recueil des témoignages que Milomir à récolté tout au long de son travail et qu'il présente à l'occasion de l'exposition à la g...
En 1981, la Vierge apparaît à plusieurs reprises à de jeunes garçons et filles du village de Medjugorje, en Yougoslavie. Les apparitions se poursuivront au fil des années, accompagnées de messages. Ces apparitions furent appréciées par l’Eglise dans un contexte politique très particulier: à cette époque, la Yougoslavie est un pays communiste.
On sait, ou l’on devine, que l’Eglise catholique romaine dispose d’une tradition multiséculaire pour discerner, de son point de vue, les apparitions mariales. Le discernement est régi par des règles rigoureuses, qui peuvent paraître étonnantes pour les non initiés. Les apparitions de Medjugorje ont été longuement discuté...
L'instant pour la mémoire, Sarajevo 92-95
Millomir Kovačevic Strašni n'est pas un photographe de guerre. À la différence de la plupart de ses confrères, Strašni ne s’était pas rendu à Sarajevo pour témoigner de l’horreur de la vie quotidienne pendant le siège. Il y était déjà.
Chroniqueur visuel de la capitale de Bosnie-Herzégovine depuis l’âge de 17 ans, il en connaissait tous les recoins, passages obscurs, ruelles pavées de la vielle ville et longues avenues des quartiers modernes. Du monde, il en connaissait beaucoup׃ vieux promeneurs, jeunes filles splendides dans la fraîcheur de leur âge tendre, gamins de rue, paysans de marché, petits caïds, reve...
«Mon père s’appelait Merlin, il a enchanté Octo, ma mère. C’était l’année des T, comme Tony ; je suis né le jour de la fête de la Musique, alors c’était Tambour ou Trompette. Vu mon zizi, c’était sans équivoque ; ce fut Tambour. A l’origine, je devais vivre à la campagne, mais ma maîtresse Annie est décédée une semaine après. Tony, son frère m’a adopté à Paris, au dessus d’un bistrot, « La Pointe Sainte-Eustache », au 1, rue Montorgueil. « Car on a son orgueil dans la rue Montorgueil », écrit Queneau. Pour moi, mon avenir a été tout tracé et c’est comme ça que j’ai c...
Durant l’année 2012-2013, notre lycée a participé à un jumelage avec l’association Balkans transit organisatrice du Printemps Balkanique. Ce jumelage fut financé par la DRAC et le Rectorat de Caen.
Grâce à ce partenariat nous avons eu la chance de recevoir le photographe bosniaque Milomir Kovacevic en résidence durant 7 jours répartis sur les mois d’avril et de mai.
Une exposition intitulée « Portraits de Sarajevo : « 1992-1995 » fut visible au lycée jusqu’à début mai.
Au cours de cette résidence, il a notamment travaillé en partenariat avec Sophie de Fonvillars, professeur d’arts plastiques et sa classe de 2nde.
© Milomir Kovacevic
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LES PETITS SOLDATS
Blessés et parfois même assassinés, privés de nourriture et d’eau, confrontés à une réalité qui dépasse leur compréhension, les plus grandes victimes de guerre sont toujours les enfants.
Malgré les difficiles conditions dans lesquels les enfants de Sarajevo ont vécu pendant la guerre, ils ont toujours continué à jouer et à s’amuser. Leurs héros n’étaient plus les personnages de dessins animés ou de westerns ; leurs héros étaient leurs pères, grands frères, voisins, héros locaux qui partaient sur les lignes de front ou montaient la garde pour défendre la ville.
Ils se fabriquaient les pistolets en bois...
C’est l’histoire d’un pays, d’une ville, de ses habitants, d’un homme. Le pays n’existe plus : c’était la Yougoslavie. La ville a été blessée à jamais : c’est Sarajevo. Ses habitants, en grande partie, ne sont plus les mêmes: certains tués, d’autres partis. L’homme est vivant, mais blessé, lui aussi, pour la vie. Il se souvient, et ces photos sont comme les cicatrices indélébiles de ce souvenir. Aussi indélébiles que celle de la balle qui l’a frappé au menton, un jour comme les autres, parmi les 1395 jours qu’a duré le siège.
© Milomir Kovacevic
«J’ai toujours vécu dans la photo.» Milomir...
« L’exposition, à l’instar de la guerre, est une succession d’images violentes et crues, comme la guerre, insoutenables pour les photographes qui les ont prises autant que pour nous qui les regardons. Mais ce sont ces images, faites souvent au risque de leur vie, qui, publiées dans la presse du monde entier, ont permis d’alerter et de soulever la conscience internationale.
La responsabilité du photojournalisme et de la presse, la frontière entre information et représentation de l’insupportable se pose régulièrement dans les situations de crise, quand les photographes peuvent être là. Mais, depuis les années 90, on assiste souvent au refus d’accès aux zones de conflit ce qui amène à un ...
L’intitulé «Notre histoire» dit l’expérience partagée, les émotions et les souvenirs, l’histoire de l’Europe contemporaine, l’histoire d’engagements qui décident d’une vie.
Cette histoire appartient à tous, elle s’incarne dans le Centre André Malraux, qui a célèbré ses 15 ans d’existence à Sarajevo en décembre 2009, et aujourd’hui à Paris chez agnès b. le 6 avril 2010 en même temps que Sarajevo commémore sa libération du 6 avril 1945...
Le 6 avril 1992, avec le début du siège, la nuit tombe sur Sarajevo, elle durera quatre ans.
Cette histoire est l’histoire d’un combat, un combat qui n’a pas cess&e...
«Les idées ne sont pas faites pour être pensées, mais vécues» André Malraux
Depuis 1994, année de sa création pendant le siège de Sarajevo sous le parrainage emblématique d’André Malraux, de nombreux artistes, écrivains, cinéastes, photographes, traducteurs soutiennent le centre André Malraux de Sarajevo et son directeur, Francis Bueb. Ils ont été nombreux à faire le voyage pour exprimer leur soutien, pour accompagner son engagement intellectuel et moral, pour honorer la présence culturelle française en Bosnie-Herzégovine.
En 2004, pour ses dix ans, le centre Georges Pompidou rendait hommage à ce lieu de résistance et de rencontres. Un an plus tôt, Jea...