Voilà plus de 10 ans que la Galerie VU' défend des photographes de générations, de nationalités et d’inspirations différentes. Les portfolios présentés dans ce numéro de PRIVATE, aussi divers soient-ils, ont pour dénominateur commun la notion de « géographie mentale ».
Lieux, espaces et territoires y sont envisagés, selon une double perspective – celle de l’artiste et celle du monde –, dans leur rapport à l’esprit.
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For more than 10 years, Galerie VU' has been promoting photographers of various ages, nationalities and inspirations. The portfolios presented in this issue of PRIVATE, as diverse as they are, have as a common denominator the notion of ...
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Numéro 54
Date de parution 08/11/08
Prix 5.5 €...
«Il y a quarante-sept ans, dans une ignorance et un joyeux empressement plein de gaité, il était facile pour moi de faire une image. Désormais, avec l’expérience, je sais qu’il est difficile d’y parvenir. Abandonnant l’objet pro-forma et le mode d’emploi de la photographie, le travail consiste à pénétrer à l’intérieur d’une idée sans causer de séquelles, ni laisser trop de preuves. Rendre visible ce qu’on ne voit pas, c’est le défi relevé dans la fabrication d’une image. Mon désir est de faire parler les événements dans leur intériorité, de reconnaitre et de choisir les détails et le moment qui seront les plus éloquent...
Jeffrey Silverthorne est né à Hawaï en 1946. Il vit, enseigne et photographie à Providence (USA). Ses premières photos datent de la fin des années soixante. Il n’a cessé de photographier depuis, construisant son oeuvre autour de grandes séries ("One ring circus", "Lettres from the dead house", "Missing", "Boystown"). Même influencé par Diane Arbus et porté par le mouvement photographique des années 1970, Jeffrey Silverthorne se détache de toute époque et de tout courant. Après Direction For Living (Fotografisk Center, 2007), Boystown, The Perfume of Desire (Lars Schwande, 2009) et Travel Plans (les éditions de l’oeil/Noorderlicht), Portraits & Figures se f...
Présentée dans le cadre du Mois de la Photo à Paris 2014, cette exposition propose la rencontre de deux écritures photographiques singulières : celle de JeffreyS ilverthorne, artiste majeur de la scène photographique contemporaine auquel le Musée Niépce consacre, du 18 octobre 2014 au 18 janvier 2015, sa première rétrospective européenne, et celle d'une jeune photographe, Alexia Monduit, que la Galerie VU’ a décidé de révéler et d'accompagner.
Ainsi, la Galerie VU’ présente une sélection de tirages de Jeffrey Silverthorne, dont l’oeuvre explore depuis plus de quarante ans les questions du sexe et de la mort, comme celles de la transgression, de la transcendance et de la m&eac...
Première rétrospective européenne, l’exposition met en lumière le travail de Jeffrey Silverthorne (né en 1946), photographe américain explorant avec constance depuis quarante ans les sujets les plus extrêmes. Des morgues, où dès les années 1970, il arrive à transcender la représentation de la mort, aux portraits crus de travestis et de transsexuels, la représentation du corps dans tous ses états demeure récurrente dans son œuvre. Les références aux grands maîtres de la peinture se mêlent aux expérimentations sur le médium photographique : superpositions, découpages, collages…
La mort, le sexe…l’artiste y scrute ses angoisses, ses obsessions...
Cette exposition fait se rencontrer, se répondre, se confronter deux œuvres, deux écritures photo-graphiques dans leur singularité : celle de Jeffrey Silverthorne, artiste majeur de la scène photographique contemporaine (alors que le Musée Niépce lui consacre dans le même temps une exposition rétrospective pour la première fois en Europe), et celle d’Alexia Monduit, jeune photographe, tout juste révélée au public.
Depuis plus de quarante ans, l’œuvre de Jeffrey Silverthorne explore les questions du sexe et de la mort, comme celles de la transgression, de la transcendance et de la métamorphose, tout en expérimentant le champ des possibles du médium photographique. Cette sélection de tirages vient dialoguer avec l’univers empreint d’étr...
Première rétrospective européenne, l’exposition met en lumière le travail de Jeffrey Silverthorne [né en 1946], photographe américain explorant avec constance depuis quarante ans les sujets les plus extrêmes.
Des morgues, où dès les années 1970, il arrive à transcender la représentation de la mort, aux portraits crus de travestis et de transsexuels, la représentation du corps dans tous ses états demeure récurrente dans son œuvre. Les références aux grands maîtres de la peinture se mêlent aux expérimentations sur le médium photographique : superpositions, découpages, collages... La mort, le sexe... l’artiste y scrute ses angoisses, ses obsessions et nous met face à des peurs viscérales pour nous aider à mieux les dominer.
Il a suffi qu’une nuit ...
Comment présenter l'œuvre de Jeffrey Silverthorne qui serévèle ici, pour la première fois, dans toute sa complexité ? Privilégiant la lecture transversale d'un parcours qui retrace 40 années de photographie et autant d'années de questionnements, il a pris le risque d'une exposition qui ne repose aucunement sur une construction chronologique ou sérielle mais sur notre capacité à découvrir un langage qui, tout en s'inspirant des formes photographiques existantes, les transgresse.
--- Pour la nuit blanche, l'expo est ouverte le samedi 1er octobre jusqu'à minuit. ---
Utilisant tous les usages possibles que la photographie permet, jusqu'aux collages et aux photomontages, il alimente penda...
For more than forty years now Jeffrey Silverthorne has been working constantly on an œuvre that has hung out on the fringes of American society. In the confrontational retrospective exhibition Travel Plans, which is accompanied by a book of the same title, the photographer candidly poses the great questions of life, about sex and death.
Long before Andres Serrano discovered the shock value of corpses, and long before Sally Mann recorded decomposition on 19th century ‘wet plates’, Jeffrey Silverthorne walked in 1972 into a morgue with his camera. He recorded the recently deceased in black and white: a sensual woman who died in her sleep, seriously frowning babies, a little boy who had been hit by a car. These are photographs from which you want to avert your eyes, but you cannot force yourself to do...
« L’Objet de [Sexe et de] Désir », spécialement imaginée pour l’occasion du Mois de la Photo à Paris.
Exposition réalisée par Liza Fetissova [Russiantearoom] et Lars Schwander [Photographic Center, Copenhague].
« Je t’aime et je te veux sans attendre. Tu es l’objet de mon désir. » J’écoute les paroles de la chanson « Sais-tu où l’amitié s’arrête et où la passion commence ? » Et alors que la voix répond « C’est entre les coutures de ses bas et sa peau »*, je suis dans un autre monde. Un monde de rêves et de désirs. « L’Objet de [Sexe et de] Désir » est une exposition photographique sur la tentati...
Rassemblant une centaine d’oeuvres de 30 artistes de la Galerie VU’, ce parcours inédit suggère des rapprochements entre des photographies très différentes les unes des autres mais qui ont en commun de s’approprier une image tierce. Des images d’images en quelque sorte, livrées au regard et à la réflexion des visiteurs.
L’exposition « Tout l’univers visible n’est qu’un magasin d’images… »
Charles Baudelaire | salon de 1859
Cette exposition collective est un parcours complice à travers la diversité des oeuvres des artistes de la Galerie VU’. Elle propose des rapprochements inattendus et parfois audacieux entre des photographies qui ont en commun de s’approprier une image ti...