Le mercredi 12 novembre a été proclamé en présence des membres du jury, des photographes finalistes et de nombreuses personnalités du milieu de la Photographie le lauréat de la deuxième édition du Prix de Photographie de l'Académie des Beaux-Arts.
Il s'agit de M. Jean-François SPRICIGO.
Jean-François SPRICIGO est né en 1979 à Tournai en Belgique. Il commence à photographier dès ses années d’adolescence. Durant ses études de cinéma à l’INSAS (Bruxelles), il participe à un concours radio de déclamation pour la RTBF et interprète plusieurs rôles dans différentes troupes. Très attiré par le théâtre, Jean-Françoi...
Jean-François Spricigo est l’un des regards les plus troublants de la jeune photographie : entre poésie et rêverie, ses images comme arrachées à un monde muet peuplé d’animaux inquiets et d’enfants lumineux, sont comme autant de pierres noires et blanches (et certainement précieuses) semées pour que chacun retrouve son chemin. Comme Jean-François Spricigo écrit en images, en lumière, et enrichit peu à peu son recueil intime, nous est venue l’envie, aux éditions de l’œil, de confronter ses visions à celles d’autres auteurs, écrivains, poètes, musiciens, cinéastes... Ce sera Toujours l’aurore, livre de photographies peuplé de textes, livre des chemins q...
Sabine Weiss signera son nouveau livre "L'Oeil intime" ainsi que le coffret Livre/DVD "Sabine Weiss en deux films" (Film de Franck Landron/Film de Jean-Pierre Franey/Texte de Jean-Marc Lescouarnec) publié en 2013 aux éditions de l'Oeil.
Jean-François Spricigo, actuellement exposé au 104, signera son livre « Toujours l’Aurore » publié aux éditions de l'Oeil. ...
Christie’s a l’honneur d’annoncer la vente, le 14 novembre 2013, de photographies provenant de la collection personnelle d’Agathe Gaillard. Cet ensemble de 169 tirages est le fruit de rencontres et de coups de cœur de celle qui ouvrit la première galerie d’art parisienne consacrée à la photographie, rue du Pont Louis Philippe. De son ouverture à l’été 1975, jusqu’à sa fermeture en 2013, la galerie Agathe Gaillard aura organisé 250 expositions, consacrées à des créateurs aussi essentiels qu’André Kertesz ou Manuel Alvarez Bravo, accueilli des monstres sacrés comme Henri Cartier-Bresson et aidé à l’éclosion de jeunes talents comme Hervé Guibert ou Bernard Faucon. Elle a également accompagné l’incroyable éclosion de ...
La galerie Camera Obscura présente du 2 juin au 29 juillet l'exposition "Les îles", autour des photographies de Jean-François Spricigo.
Dossier de Presse -
Dans l'océan mouvant et immense des images qui nous traversent, les photographies sont des îles, des terres fermes où poser le pied, mondes circonscrits que l'on peut parcourir et explorer.
Les images de Jean-François Spricigo sont ainsi : des îles émergées, formes soudain figées, comme nées des profondeurs de la conscience, reliées en archipel par l’assise profonde que leur confère le regard et la sensibilité d’un artiste qui aime à considérer le monde comme un tout, où les contradictions et les s&eacut...
Intitulée Impatience, l’exposition de photographies de Jean-François Spricigo présentée par FLAIR Galerie du 26 mars au 14 mai 2016, révèle de manière envoûtante une proximité avec le monde animal transfigurée par l’étrangeté. D’un noir et blanc intenses, souvent dénuées de profondeurde champ, surgissant au confluent de la poésie et de la rêverie, chacune des vibrantes images de ce bestiaire témoigne d’une souveraineté singulière qui s’offre aussi comme une épiphanie.
© Jean-François Spricigo
© Jean-François Spricigo
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Jeune photographe belge originaire de Tournai, Jean-François Spricigo s’est fait, depuis plusieurs années, une belle réputation hors de son pays. Artiste complet – photographe, réalisateur, comédien, auteur –, son regard particulier, hors des modes, évolue à son rythme. À la fois tendres et inquiétantes, épurées et complexes, ses images évoquent le temps, la nature, l’irrémédiable lien qui unit la pratique photographique à la marche, la méditation, l’ajustement de l’être.
Jean-François Spricigo a, depuis son exposition en 2007 au Botanique, exposé dans des lieux prestigieux et assuré une forte présence internationale : musée de la p...
Je vous reconnais
vous êtes l’aube des matins pâles
suspendue à mes silences
et moi je m’oublie
sur une autre route
où être était
sur une autre route
à deviner mes peurs
un trésor de renoncement
puis j’empruntais votre chemin
et si souvent tomber
et c’était dans vos bras
et plus jamais les nuits n’étaient noires
vous étiez ma promesse
celle de toujours
être
à mes côtés
combien nous avons marché
jamais lassé
plus jamais seul
encore vos bras
encore la nuit
et moi
encore avec moi
tant d’élans
de souvenirs
en photographies
tant de temps
avec elles
transpirer
sur tant de peaux
et si peu valaient-elles
au regard d’un regard
le vô...
Dans le cadre des 50 ans de l’école, une exposition, coproduite par l’INSAS (Institut national supérieur des Arts du spectacle et des techniques de diffusion) et l’Espace Photographique Contretype, fera le point sur la pratique photographique des cinéastes. Parmi ceux-ci, certains revendiquent clairement un statut de photographe. D’autres ne mettent pas spécialement en avant cette facette de leur travail, celle-ci étant intimement liée à leur démarche de réalisateur. Quelle que soit l’approche de leur auteur, rassembler et montrer ces images permet de considérer la spécificité du regard photographique porté par un réalisateur et de percevoir également quelle est l’influence de l&...
(...) L’univers de Jean-François Spricigo n’est guère plus étendu que la distance où porte son regard. Il est fait de moments banals, de voyages peu lointains, de visages familiers, de présences amies, d’animaux dépourvus d’exotisme. Pourtant, c’est un monde du glissement, un monde où tout se transforme sans cesse ainsi que dans les mythes fondateurs des grecs, un univers où les lumières émergent de l’intérieur de l’image, à l’exemple des lueurs qui guident vers la mort ou le salut les héros des contes de fées.
© Jean-François Spricigo
Les images semblent émerger d’une profondeur d’ombre infinie, le mouvement qui les habite n’est plus celui de la photographie, pas encore celui du cinéma. Il est le...
Cuba : un siècle de photographie
Cette exposition est le résultat d’une investigation minutieuse menée dans les fonds de la Photothèque de Cuba, ainsi que dans les autres archives de l’île, avec l’intention de refléter pour la première fois en une sélection d’images, l’histoire de la photographie cubaine du 20e siècle. Ce sont ainsi de nombreuses archives, tant publiques que privées, qui ont été étudiées, des milliers de photographies et de négatifs qui ont été visionnés. La sélection a été effectuée sur la base de la qualité des images et de l’importance des auteurs, également sur des critères histori...
A l'occasion son ouverture, la galerie Tarquinia, une galerie spécialisée dans la photographie équestre, offre une carte blanche au photographe et éditeur Robert Delpire.
«Robert Delpire connaît bien – c’est un euphémisme – la photo, et ce n’est pas un inconvénient ; mais il ne connaît pas grand-chose aux chevaux, et c’est plutôt un avantage ! S’il avait été, en effet, un connaisseur, un hippologue, un hippolâtre, on aurait eu un ouvrage ennuyeux de plus, un de ces “beaux-livres”, comme on dit, du genre de ceux que la plupart des éditeurs se croient obligés de proposer chaque année au moment des étrennes, sur “le monde-merveilleux-des poneys&rdq...
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"Miroirs de l’intime
L’exposition réunit un choix significatif de photographies extraites de 14 expositions monographiques présentées et diffusées par Contretype entre 2004 et 2011 et ayant fait l’objet d’une publication chez divers éditeurs en Communauté française.
Plus qu’une simple compilation, il s’agit dans cette exposition de mettre en lumière les liens entre des auteurs aux pratiques très différentes et d’affirmer (encore et toujours) les spécificités de la photographie d’auteur.
Le titre choisi pour cette exposition est significatif.
Si nous retenons comme définition du mot miroir «une surface servant à réfléch...
Dans la collection de la MEP, cette photographie : « l’enfant flou » de Jean-philippe Charbonnier, s’est imposée. Bien que Jean-Philippe ne soit plus là pour acquiescer, cette photo, fruit d’un accident incompréhensible (personne n’a pu trouver l’explication technique du flou et du net du seul réverbère), apparue en 1947 comme une photo ratée. Pourtant Jean-Philippe l’a toujours aimée et conservée parmi ses photos préférées comme une énigme précieuse, le représentant lui, enfant.
En effet, délaissé par son père, élevé au milieu de gens très brillants, il ne devait pas très bien savoir qui il était. Cet écolier, ...
« Ce soir nous sommes septembre »
Ainsi Romy Schneider ouvre-t-elle la chanson inspirée du film Les Choses de la vie de Claude Sautet.
La sonorité d’un mot chante parfois un sens plus profond que sa définition. Il suffit d’en percevoir sa musique, un air archaïque, tumultueux des origines, en écho à nos savoirs et à nos ignorances, à nos idées et à nos chairs.
La musique des images est un silence de nuage avant l’orage, un sans bruit fragile précédant le réel. Un réel de Cervantès, une féconde folie, d’une lucidité au-delà de la seule morale.
Nos instincts pour guides, la peur devient envie.
Un lien intime palpite entre la langue des images et les images de l...
Depuis 2005, le label « Hôtels Paris Rive Gauche » a initié le projet artistique « Photo d’Hôtel, Photo d’Auteur » visant à soutenir la création artistique et la photographie contemporaine.
Le concept du projet est simple : proposer chaque mois à un jeune photographe de passer une nuit dans un des Hôtels Paris Rive Gauche pour réaliser une photographie unique et un texte inspirés par ce séjour. La photographie sélectionnée, le texte et une présentation de l’artiste sont ensuite exposés sur la galerie en ligne des Hôtels Paris Rive Gauche.
Les artistes concourent pour un prix de 3000€ et pour le coup de coeur du personnel des Hôtels, le Prix Virginie Clément...
Deux photographes de génération et de styles différents réunis sur les cimaises autour d’un thème commun : “En famille”. Un défi qu’ils se sont proposés en demandant à la maison de la culture d’être un partenaire actif.
Il n’y aura sans doute peu ou pas de photos de famille. Il s’agira de touches personnelles qui permettront d’approcher, de ressentir, de̴...
L’Académie des Beaux‐Arts présente pendant trois semaines à partir du 28 octobre le travail de Jean‐François Spricigo, lauréat de la deuxième édition du Prix de Photographie créé en 2007.
anima* est une série d’une cinquantaine de photographies en noir et blanc, consacrée aux animaux et réalisée de novembre 2008 à juin 2009. Fruit d’une année de recherches et de promenades nocturnes, anima offre un regard particulier sur la perception de ces animaux qui nous entourent au quotidien, mais dont nous avons peut‐être perdu la sensation.
Aucun anthropomorphisme dans ce « bestiaire photographique » cependant, mais pour Jean‐François Spricigo...
Prix de photographie de l’Académie des Beaux-Arts 2008 M. Arnaud d’Hauterives
Secrétaire perpétuel de l’Académie des Beaux-Arts et les membres du jury MM. Yann Arthus-Bertrand, Jean Cardot, Lucien Clergue, Marc Fumaroli, de l’Académie Française, Hugues R. Gall, Mme Elise Longuet, Guy de Rougemont, Pierre Schoendoerffer, et
Régis Wargnier ont le plaisir de vous convier le mercredi 12 novembre 2008 à 12h00
Palais de l’Institut de France - Salle Comtesse de Caen 27, quai de Conti Paris VIe au vernissage de l’exposition du lauréat 2007 Malik NEJMI et à la proclamation par Marc Ladreit de Lacharrière du lauréat 2008 du Prix de Photographie de l’Académie des Beaux-Arts
Les 12 finalist...
La photographie est devenue pour moi le journal intime que je n'ai jamais écrit, le carnet de voyage de l'aventurier des songes.
Enfant, je voulais déjà créer des formes, raconter des histoires. J'ai rapidement abandonné l'aspect reportage pour m'aventurer dans la photographie dite artistique, c'est-à-dire dont le point de vue se veut au moins aussi important que le sujet traité. Ne pas faire un constat objectif du monde mais tenter d'en rendre compte à travers ce que je suis intimement.
La mise en fiction comme seule issue pour appréhender le réel, donner à voir ce que je vois les yeux fermés.
Mon histoire est avant tout une question d'accords, une association tant mélodique que rythmique, sans oublier le silence. Encore lui. Il me faudra toujours lui ménager un espace, contenu dans les noirs, hurlé...
Photographe:
Jean-François Spricigo
Mais on ne peut croire aux fantômes que si on ne les voit pas, Jean-François Spricigo l'a compris, reporter de l'invisible il détient le privilège de savoir suggérer ces présences sans les démasquer, paratonnerre il attire sur lui les foudres muettes, antenne dressée face à la nuit il capte l'appel silencieux de ce qui n'est déjà plus… Philippe Grimbert, écrivain. Une co-production du Botanique.
Ouvert tous les jours de 10h à 18h
IMPORTANT:
Durant l'exposition « Notturno » au Botanique une conférence sera donnée par l'écrivain Marcel Moreau et Jean -François Spricigo le samedi 30 juin à 19h. ...
Photographes:
Jean-François Spricigo
Alexandre Christiaens...
jeudi 6 avril 2006
JEAN-FRANCOIS SPRICIGO
Photographe et vidéaste belge vivant en France depuis 3 ans....
Deux nouvelles expositions et sortie du livre en France, silenzio, éditions Yellow Now
6 au 30 avril 2006, vernissage le 6 avril.
Galerie ARTCORE, 40 rue Richelieu, 75 001 Paris, métro Palais Royal-Musée du Louvre.
Du mardi au samedi, de 12H à 19H, entrée libre. Tél 01 47 03 09 60 www.artcore.fr
22 avril au 13 mai, vernissage le 22 avril.
Librairie Wallonie Bruxelles, 46 rue Quincampoix, 75004 Paris (face à Beaubourg).
Du mardi au samedi, de 11h à 19h30. Tél 01 42 71 58 03 www.cwb.fr
* « Mais on ne peut croire aux fantômes que si on ne les voit pas, Jean-François Spricigo l'a compris, reporter de l'invisible il détient le privilège de savoir suggérer ces présences sans les démasquer, paratonnerre il attire sur lui les foudres muettes, antenne dressée face à la nuit
il capte l'appel silenc...
Marcel Moreau, écrivain
A propos des photographies de Jean-François Spricigo.
J'aime beaucoup ce qu'il fait, je veux dire ce qu'il défait. Son savoir-défaire fait
mieux que bien des accomplissements.
Il est facile d'être un faiseur. Il suffit de donner du paraître, toujours plus de
paraître, à la florissante entreprise des faillites de l'être. L'"air du temps" est
propice aux faiseurs. Le temps des faiseurs s'emploie à accoutumer le regard -
l'esprit aussi - à la séduction vénale des mirages de société. Il le conditionne à la
berlue, en tant que valeur marchande. Au fond, quand on y songe, rien de plus
proche de la prostitution qu'un regard, en cette époque où le spectaculaire
décide, en maître du destin des hommes et des choses. A l'immense devanture
des images, les apparences offr...