Soiree Lancement de la Revue “ CRIME ET CHATIMENT”/ Oeil Public
Jeudi 4 septembre 2008 à 18 heures,
à EL BOCA BOCA, 1 rue Queya// PERPIGNAN ( à côté de la Place de la Republique)
Lancement du deuxième volume de la Revue Oeil Public a pour thème“ CRIME ET CHATIMENT”, référence explicite au roman de Dostoievski.
> Cette revue a travers 6 portfolios photographiques et des cartes blanches données à deux écrivains, un historien et une journaliste, va aborder la violence sous toutes ses formes.
L‘agence OEil Public a été fondée, il y a douze ans, avec l’ambition de défendre un esprit d’indépendance. Nous débutions dans l’univers de la photographie, et nous avions le sentiment qu’ensemble, nous serions plus forts pour surmonter les difficultés du métier. En peu de temps, nous avons vu changer la profession de photographes de reportage avec la crise de la presse écrite et des grosses agences, puis l’arrivée du numérique, et bien sûr d’ Internet. Aujourd’hui, nous sommes à une période charnières où la photographie documentaire, qui depuis ses origines était produite et diffusée par la presse, cherche d’autres supports pour continuer à exister.
C’est une époque inquiétante et passionnante, parce qu’il nous semble que nous devons tout réinventer, et nous approprier une autre manière de regarder le monde.
Il est devenu essentiel pour nous, documentaristes, d’interroger notre façon de travailler et de donner à voir la société afin d’enrayer ce flux continu d’images qui passent par la télévision, la publicité, l’internet, la téléphonie mobile...
C’est pour cette raison que nous avons créé la revue OE comme un espace de réflexion et de liberté. Un espace qui doit se remettre en cause à chaque numéro, et qui se doit d’inviter des personnes extérieures au milieu de la photographie.
Nous croyons au sens du témoignage, et de l’engagement, même si ces mots ont été souvent galvaudés. Nous voulons affirmer un propos sur le monde qui soit basé sur le respect des personnes que nous photographions. Nous pensons que la photographie est cet espace de silence qui doit provoquer un questionnement.
Nous affirmons que le papier et Internet sont complémentaires et ne s’opposent pas.
La confrontation de ces deux supports nous pousse à aller vers plus d’exigence dans nos choix et nos propos. Nous avons donc voulu que cette revue soit bicéphale, sous la forme papier et sous la forme d’un site Internet, deux revues complémentaires.
Le deuxième numéro de la revue OE a pour thème « Crime et Châtiment », référence explicite au roman de Dostoïevski, que nous avons choisi pour nous interroger sur la représentation de la violence.
Alors qu’ il est de plus en plus difficile pour un photographe d’aller sur les territoires de conflits, il nous a paru important d’essayer de montrer l’horreur sans provoquer le rejet du lecteur, qui n’aurait pour seule conséquence que de déclencher son désengagement là où l’on souhaiterait qu’il comprenne telle ou telle situation.
Ce numéro 2 de OE, à travers six porfolios photographiques et quatre cartes blanches données à deux écrivains, un historien et une journaliste, se propose d’ aborder la violence sous toutes ses formes.
> Cette revue a travers 6 porfolios photographiques et des cartes blanches données à deux écrivains, un historien et une journaliste, va aborder la violence sous toutes ses formes.
La représentation de la Violence dans la photographie, une reflexion commandé à MICHEL POIVERT.
> Michel Poivert est docteur en histoire de l'art. Il enseigne actuellement l'histoire de l'art contemporain à l'université de Paris I. Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur la photographie, dont La Photographie contemporaine.
Une 1ère nouvelle crée par ABHA DAWESAR
> Régalant ses lecteurs d'histoires amusantes et légères, la plume d'Abha Dawesar rafraîchit depuis peu la littérature indienne. Ayant la bougeotte, à l'âge de 17 ans, Abha part étudier à New York, passe par Havard, où, diplôme de philosophie en poche, elle travaille dans une banque. Mais cette vie étriquée ne convient pas à sa soif de fantaisie. Alors elle écrit et très vite 'Miniplanner', son premier roman, est publié en 2004. Les tribulations amoureuses d'un homosexuel new-yorkais sont un succès. L'année suivante, 'Babyji' raconte l'évolution d'une jeune indienne de la classe moyenne qui bouscule les traditions, toujours sur un ton léger.
Publié en français, langue que pratique Abha Dawesar, il compte en 2007 parmi les ouvrages présents au Salon du Livre. Entre temps, Abha Dawesar a écrit 'That summer in Paris' en 2006, imprégné d'un ton sentimental.
Une 2ème nouvelle crée par JEROME CHARYN
> Né de parents juifs russo-polonais et Jerome Charyn a passé son enfance dans un quartier du Bronx, à New York, au sein d'une famille pauvre, son père était ouvrier fourreur, puis fabricant d'ours en peluche. Auteur de plus de trente romans, récits, essais, contes pour les enfants, nouvelles, Jerome Charyn vit maintenant surtout à Paris après avoir vécu à San Francisco et enseigné à l'université de Stanford. Aujourd' hui il enseigne l'esthétique du cinéma et du roman policier aux étudiants de l'Université américaine, tout en retournant de temps en temps à New-York.Pour son roman, Darlin' Bill, il reçoit le Prix Rosenthal de l'Académie Américaine.
ANNE LEBEDEVA, Journaliste à Nova Gazaïta en russie, et lauréate 2007 du prix Sakharov, qui avait aussi recompensé Anna Politkovskaïa, nous raconte sa vie quotidienne en tant qu’envoyé spéciale dans le sud de la russie.
> Elle continue d’enquêter sur les exactions des Omon, unité spéciale de la police russe, la corruption, la violence dans l’armée, ou encore la stigmatisation et l’exclusion des Caucasiens.