© Christian Rizzo
Cette exposition présente des œuvres qui interrogent les codes vestimentaires et fournissent des interprétations originales du rôle sociologique et culturel du vêtement. Elle invite à lire ces créations artistiques comme une métaphore des relations entre individus. Les œuvres de Grégoire Alexandre, Valérie Archeno, Zhang Bojun, Hélène Delprat-Dumas, Didier Faustino, Bertrand Gadenne, Hans Eijkelboom, Iwajla Klinke, Jacques Henri Lartigue, Mehryl Levisse, Christian Rizzo, Amanda Ross-Ho, Marjorie Van Halteren sont présentées à La Brasserie.
L’exposition se focalise sur les différentes formes de représentation de soi et la relation entre l’art et la mode au plus près du corps. De l’installation à la photographie ou la vidéo, les œuvres révèlent différentes recherches de styles, de façons de vivre, d’être tout simplement. Les identités sont multiples. Portraits ou photos de mode, les photographies représentent différentes séries de récits. Toutes ces propositions étant des déclinaisons de la représentation de notre identité.
Par un fil conducteur, le visiteur est amené à imaginer sa propre métamorphose, en passant par la carapace ou un simple tee-shirt. Dans cet univers de chiffons, les codes se brouillent, il est permis de rêver, de s’amuser, la mode permet une invention de soi, un mode d’expression imaginaire. Par le vêtement, dans l’action de choisir un matériau, un tissu, l’individu se met en scène. Le créateur de mode, dont le travail est une réflexion, une production d’imaginaires qui relève de la démarche artistique, suggère un mode de vie à ceux qui portent ses modèles.
Les artistes ou créateurs choisissent un médium, un support de transmission et moyen d’expression, une façon de s’interroger sur notre époque autant que sur nous-même. Ces représentations sont à percevoir comme des propositions directes de l'idée de lien social autour du tissu.