Jean Depara (de son nom complet Lemvo Jean Abou Bakar Depara) naît à Kbokiolo (Angola) en 1928. A 20 ans, il s'exile au Congo où il se marie à Matadi et acquiert pour l'occasion un 6x6 de la marque Adox. En 1951, il s'installe à Léopoldville, futur Kinshasa, où il vit de sa photographie, mais aussi d'autres métiers : cordonnier à l'usine, réparateur de montres, d'horloges et d'appareils photos. Des travaux auxquels il réserve une place de choix : la photo qui clôture l'ouvrage. Une manière de trancher avec la légèreté du récit des périples d'oiseaux de nuit. En 1954, alors qu'il vient de créer son orchestre, le Ok Jazz, le jeune chanteur Fr...
Creó imagenes en las que se siente la sensualidad de cada mirada capturada. Era necesario ser un diletante infatigable y con talento para divertirse con todo, y desearlo con una mirada de fotógrafo constantemente a la caza.
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Les villes en Afrique des années 1950-60 sortent de l’asservissement pour aller avec certitude vers la joie de leur indépendance. Chacun vit ces moments où enfin la modernité du monde est accessible, sans soucis de Blanc ou de Noir. A Léopoldville, devenue Kinshasa, cela se passe par l’ "American way of life ", ses voitures et la mode des Bills en tenue de cow-boy, la guitare électrique, le saxo et des musiques qui emmènent le merengue, le cha cha cha et surtout la rumba dans une folle danse connue mondialement désormais comme « la musique zaïroise ». Les bandes de jeunes kinois ont chacune un style vestimentaire et leurs muses féminines, fréquentent les innombrables bar-dancings, soutenant un groupe musical, i...
La 14° édition du Festival Photo de la Gacilly s'intéresse cette année à la photographie africaine et au face à face entre homme et animal.
© Eliott Erwitt / Magnum Photos
Seydou Keïta, Malick Sidibé, Mama Casset, Oumar Ly, Omar Victor Diop, Fatoumata Diabaté, Aïda Muluneh, James Barnor, Jean Depara, Baudouin Mouanda, Girma Berta, Akintunde Akinleye, Nyani Quarmyne, Sammy Baloji, François-Xavier Gbré, Arthur Rimbaud ou encore Elliott Erwitt, Eric Pillot, Michel Vanden Eeckhoudt, Rob MacInnis, Daniel Naudé, Brent Stirton, David Chancellor, Joel Sartore, Tim Flach, Paras Chandaria, Ed Alcock - Cdt 56, Emanuele Scorcelletti ainsi que Emmanuel Berthier et Phil Moore , sont le sartistes exposés.
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Chaque été, Vichy se met à l’heure de la photographie avec le festival « Portrait(s) » qui se déploie dans la ville. La quatrième édition de cette manifestation se tient cette année du 10 juin au 4 septembre. Le festival rend hommage à tous les types de portraits, qu’ils soient issus de la tradition documentaire, qu’ils relèvent de la fiction, de l’intime ou encore de dispositifs plus conceptuels. Le travail de neuf artistes est présenté en centre-ville et à l’extérieur, à ciel ouvert.
Dans l’espace des galeries du Centre Culturel Valery-Larbaud sont réunis Jean Depara, Nicolas Comment, Hellen van Meene, Nicola Lo Calzo, Maï Lucas, Ruud van Empel et Jean-Christia...
Théâtre d’une extraordinaire vitalité culturelle, la République démocratique du Congo est mise à l’honneur dans l’exposition " Beauté Congo – 1926-2015 – Congo Kitoko " présentée à la Fondation Cartier pour l’art contemporain avec André Magnin, commissaire général.
Prenant pour point de départ la naissance de la peinture moderne au Congo dans les années 1920, cette exposition audacieuse retrace près d’un siècle de production artistique congolaise. Si la peinture est au coeur de l’exposition, la musique, la sculpture, la photographie et la bande dessinée y ont aussi leur place et offrent au public l’opportunité unique de d&eac...
Les villes en Afrique des années 1950-70 sortent de la colonisation pour aller avec certitude vers la joie de leur indépendance. Chacun vit ces moments où enfin la modernité du monde est accessible, sans soucis de Blanc ou de Noir. À Léopoldville, devenue Kinshasa, cela passe par l’« American way of life », ses belles voitures et la mode des sapeurs en tenue de cow-boy (Bill ou William Scott), la guitare électrique, le saxo et des musiques qui mêlent rumba congolaise, jazz, highlife, bigband… Les bandes de jeunes Kinois avec chacune un style vestimentaire et leurs muses féminines, fréquentent les innombrables bars-dancings, soutenant un groupe musical. Les athlètes, fiers de leurs corps, paradent devant leurs admiratri...