© Exp 12/Exposure twelve
exp12/exposure twelve Greifswalder Straße 217 10405 Berlin Allemagne
Les photographes du collectif exp12/exposure twelve, fêtent la réouverture de leur galerie dans les nouveaux locaux à Greifswalder Strasse 217, à Berlin le jour de la "Fête de la musique".
En cette occasion une projection sera diffusée, constituée des séries des exp12-artistes et de nombreux collègues et amis européens.
Les photographies presque mystiques de David Favrod (1982) puisent leur richesse poétique et leur dualité dans les mémoires collectives de ses deux pays d'origine, le Japon, où il est né et la Suisse, où il vit; les images tirées de son excellent travail de diplôme "Gaijin" (couronné en 2010 du prix Aperture Portfolio Prize et du Swiss Design Award) seront montrées parallèlement à celles des séries d' "Omoide Poroporo" et "Hi-kari".
© David Favrod, Mishiko
Gian Paolo Minelli réside à Berlin en tat que boursier de l'institution culturelle Suisse Landis & Gyr jusqu'à la fin juillet 2012. Ses essais photographiques empathiques "Zona Sur" et "Villa Lugano" invitent le spectateur dans un des plus pauvres quartiers de sa ville d'adoption Buenos Aires.
Jean-Robert Dantou, photographe et sociologue engagé, met en scène des handicapés et leurs aide-soigneurs dans "Vivre avec Handicap et Dépendance", il tire ainsi son inspiration de ces études ethnographiques et livre des images fortes et denses.
De même, le lauréat de "FotoDoks 2011" Bruno Pulici de Milan remet en cause dans sa série "Domestico" notre présentation de la normalité. Il fait le portrait d'handicapés mentaux dans leur environnement familier. Ces portraits de famille nour irritent par la relation es membres de la famille entre eux et par la situation représentée.
Dans "Phénomènes", Thomas Zicola jette un regard disséquant et psychoanalytique sur des bureaux et places de travail, qui peuvent, malgré l'absence d'êtres humains, nous paraître vivants.
Michel Le Belhomme, 1er prix lacritique.org du Festival Voies Off 2010, crée avec peu de moyens des environnements, scènes et/ou installations, réels ou fictifs, qu'il photographie. En créant des intérieurs ou des architectures, il détourne les codes communs et le rapport d'échelle connu, et dissèque ainsi dans une recherche incessante la notion d'espace quotidien et le sentiment d'enfermement.
Dorothée Smith, travaille de manière conceptuelle et mélange des portraits de beautés androgynes à des photographies de paysages énigmatiques. "Löyly", en finlandais "vapeur", évoque la transformation de la matière, allégorie pour la recherche d'une indentité sexuelle. Cette série est montrée avec des extraits de "Loon", du nom d'une ville portant le même nom dans le canal de la Manche.
© Dorothee Smith, Loyly, Courtesy Galerie Les Fille du Calvaire
Émile Loreaux se met lui même en scène de manière drôle et burlesque dans des grands magasins et supermarchés dans la ville de et autour de Paris. Ces images font méditer sur l'existence des chaines et sur notre conduite vis-à-vis de la consommation de produits en grande masse.
Thibault Brunet, Runner up prix Aperture Portfolio 2011, montre dans sa série "First Person Shooter" des portraits de soldats au regard étrange. Ses images n'ont pas été prises, comme on pourrait croire, dans un camp d'entraînement, mais elles ont toutes été crées à partir d'un écran d'ordinateur. Thibault Brunet puise dans le ent ou dans des jeux vidéos; il cherche et crée un monde, dont le rapport aigu à la réalité trouble.
Nelson, rêveur inadapté de 40 ans et toxicomane, est une personne clé du travail de Marikel Lahana "Fictions Aptères". Les images de Marikel Lahana sont douces, de ton pastel, et sous-entendent une présence incosciente d'une force bestiale. Son travail avait déjà été montré a exp12 lors d'une exposition en 2011.
Tout comme la série de Birgit Krause "One little Indian", exposition l'année dernière, Birgit Krause, part à la recherche des traces de son enfance à travers le jeu d'une petite fille.
Que ce soit des montagnes, des bâtiments ou des espaces publics comme dans "Ordinaires", les photographies de Matthieu Gafsou, Lauréat du prix de la Fondation HSBC pour la photographie se situent à la frontière entre formalisme et contemplation et sont empreintes de poésie sobre et contemplative.
© Matthieu Gafsou, Courtesy coming soon gallery
La série de Maya Rochat, illustratrice et photographe, "La personne pue tant qu'il vit", porte toute son attention sur le corps humain, porteur des traces des expériences quotidiennes, témoin de nos peurs et de nos faiblesses face aux conventions sociales.
Le travail et les livres de Sué-Élie Andrade-Dé vivant à Amsterdam ont une approche similaire, tout aussi sensible et intime. Dans "Environnement hostiles", les surfaces de la nature apparaissent plus nues que les corps déshabillés.
Tels les photographes du mouvement "Street Photography", Giacomo Brunelli, photographie des animaux en noir et blanc, armé d'un appareil Miranda vieux de 50 ans, lors d'escapades sauvages et matinales. Son travail "The Animals" a été montré ces dernières années dans de nombreux pays.
L'artiste suisse Augustin Rebetez, prix Swiss Photo Award 2012, crée plus qu'un univers propre, il mélange des photographies documentaires, des mises en scène grandioses et des dessins tristes-comiques. Son livre d'artiste "Afterdark" est paru en hiver 2011 au nord de la Norvège.
© Augustin Rebetez
Léa Habourdin, prix du Jury des Boutographies 2011, explore les abîmes entre l'être humain et l'animal dans les séries "Cahier de doléances" et "Succomber" et nous emmène dans un royaume empli de beauté destructrice, sensuelle et brutale.
Habitant à Berlin, Ismini Goula originaire de Thessaloniki, pose la question de sa propre identité confrontée à une autre culture dans sa série"Nothing is true". Ses photographies évoquent les difficultés à faire la distinction entre réalité et fiction, leur perception ses trouvant troublées par les codes de chaque culture.
Vignette : © Exp 12/Exposure twelve