Galerie nationale de la tapisserie 22 rue St Pierre Beauvais France
Christophe Caudroy est parti au Liban en avril 2006 afin de poursuivre ses recherches photographiques sur le patrimoine urbain. Il y réalise la série « Mont Liban », où il pose son regard sur les bâtiments éventrés d’une région abandonnée par l’armée syrienne. « Ces bâtiments ont été kidnappés par la guerre, certains sont nés à cause d’elle, très peu ont joué leur rôle d’origine, hôtel, villa, appartement de vacances... tous ont vu passer les réfugiés, les milices, l’armée. Avec leurs nombreuses vies et identités, ils portent en eux les traces de l’histoire de ce pays ».
www.caudroy.com
« Je voulais me rendre à Gaza, voir et photographier la détresse des palestiniens entassés dans cette bande minuscule, déclare Patrizia di Fiore. La peur m’a retenue dans le reste de la Palestine, entre les Territoires occupés et l’Etat d’Israël. J’ai traversé le pays, regardé de chaque côté, de Jérusalem à Tel Aviv, de Ramallah à Eilat, les villages arabes et les colonies juives. Le désert en opposition aux jardins kitchs, aux villes balnéaires au décor de pacotille façon Mille et une nuits. Je me suis interrogée sur la façon dont les uns et les autres occupent ce territoire de plus en plus disputé, déchiré, écartelé, enclavé ».
www.patriziadifiore.com
Jean Frémiot poursuit une recherche sur les transformations paysagères des alentours de Bourges.
« Cela se traduit par des voyages réguliers dans quelques zones pavillonnaires en construction que l’on peut aussi trouver à la périphérie de n’importe quelle autre ville. Ce travail m’amène à étudier particulièrement ces territoires en devenir, à mettre en évidence l’essor aussi bien architectural que démographique et sociologique de ces zones péri-urbaines ou péri-rurales en pleine transformation, tout en allant au-devant de populations positionnées comme autant de fantassins sur une ligne de front ».
www.jeanfremiot.fr
Pascal Mougin s’est penché quant à lui sur le cas de ces locaux professionnels emblématiques des zones industrielles ou zones d’activités qui se multiplient à la périphérie des villes et des villages. « Les bardages de tôle gaufrée, au profil calculé par ordinateur, découpée au laser, anodisée ou teintée dans la masse, les strictes parallèles et le tendu impeccable des surfaces produisent, saisis par le capteur numérique, une impression d’irréalité qui semble les soustraire au devenir ».
www.pascalmougin.com
En 2006, Gilles Raynaldy s’est intéressé à l’habitat social de la Meuse pour le compte de la DDE. Objectif : « montrer les usages des quartiers, les frontières et les liaisons. Ce travail offre une vision renouvelée des quartiers HLM en ce début de 21e siècle. Il contribue à rendre visible cet environnement immédiat, nous invite à la déambulation, et surtout questionne le regard du lecteur. Les images, révélatrices de la complexité urbaine et invisible de la vie, nous montrent ces territoires comme des zones sensibles, c’est à dire porteuses de sens ».
(Extrait du texte du Maxime Duplain, chef de la cellule politique de l’habitat et de la ville, DDE Meuse)
www.gillesraynaldy.com
Le projet photographique « Actualités-Rhodanie I » mené par Bertrand Stofleth prend sa source dans le travail réalisé pour la Conservation du Patrimoine de la Drôme réalisée en 2007. « Je devais alors rendre compte du patrimoine du fleuve Rhône qui longe l’ensemble du département et marque la frontière avec l’Ardèche. Ce travail documentaire a abouti à une réflexion plus large sur la question des paysages. Actualités-Rhodanie propose la création d’une nouvelle imagerie de ces bords de fleuve en détournant leurs codes traditionnels de représentation ».
Ce projet photographique va se poursuivre sur l’ensemble du tracé du fleuve en 3 phases. En 2009-2010 (II) et en 2010-2011 (III).
www.bertrandstofleth.com