Milomir Kovačević
#Photographe
- Livre
« Sarajevo » : photographies de Milomir Kovacevic
C'est avec émotion et sans voix que l'on découvre les photos de Milomir Kovacevic. A travers ses clichés assez paradoxaux, associant à l'image à la fois douceur et violence, on découvre un pays blessé, divisé, éclaté en plusieurs fragments. Cette guerre a été si violente qu'elle a eu l'effet d'une bombe sur tout un pays qui n'existe plus, la Yougoslavie. Elle a non seulement éclaté un pays en plusieurs morceaux, mais elle a surtout mutilé tout un peuple.
Milomir Kovacevic nous montre à travers son objectif les horreurs des hommes sur la population, sur sa ville. Le 6 avril 1992, la guerre qui a commencé en Croatie s'étend à la Bosnie-Herzégovin... - Exposition
Exposition : « Les enfants de guerre, Sarajevo » de Milomir Kovačević
Le nombre d’enfants blessés et tués pendant la guerre à Sarajevo varie d’une source à l’autre. Ce qui est certain c’est qu’ils ont été plusieurs dizaines de milliers à avoir souffert des conséquences du siège de la ville qui a duré près de quatre ans : manque de nourriture et d’eau potable, froid et peur d’être la prochaine cible d’un obus ou de tir d’un sniper du coin.
PARAPLUIE © Milomir Kovacevic
Confrontés à une réalité qui dépasse leur compréhension et malgré les conditions difficiles dans lesquels ils ont vécu, les enfants de Sarajevo ont toujours continué à jouer et à s’am... - Exposition
Exposition : « Guca - Fanfares en délire » de Milomir Kovacevic
Guca est un village en Serbie qui accueille le plus grand regroupement de fanfares : le Festival de la trompette. C’est chaque année en aout que des orchestres du monde entier font le voyage pour se disputer les nombreuses récompenses remises au milieu des rejouissances. Le festival de Guca est un événement unique par sa joie, ses couleurs, sa folie, ses rencontres et ses sonorités auxquels il est vraiment difficile de résister. Une ambiance forte, riche et teintée mêlant folklore et tradition qui ont inspiré les films de Kusturica.
En Serbie, la trompette est un instrument qui accompagne tout les événements importants: naissances, baptêmes, mariages, départ à l’armée, fêtes d’Etat et d’... - Exposition
Milomir Kovačević - Ode à la Joie, à la Galerie Fait&Cause
La fanfare de Stolac fait de la musique pour une communauté qui, de fait, n'existe pratiquement pas. La ville – une des plus anciennes structures urbaines de Bosnie-Herzégovine – a été détruite pendant la guerre et peu reconstruite depuis. Ses habitants d'avant-guerre ont disparu : ils ont été expulsés ou tués.
La fanfare de Stolac a, par miracle, réussi à renouer, dans cette ville ravagée et divisée, avec la tradition du « faire de la musique » pour la communauté. La fanfare est constituée de survivants - membres de l'orchestre d'avant-guerre – et de très jeunes gens qui ne gardent probablement aucun souvenir des années de vie commune et de gloire de ... - Exposition
Milomir Kovačević - Sarajevo dans le coeur de Paris
L’histoire des « Sarajeviens » qui vivent à Paris est l’histoire de tous les « exilés » : une seconde vie, des nouveaux bonheurs et d’autres malheurs, la galère aussi…le passé aboli, la nostalgie de la terre natale, l’espoir d’y revenir un jour peut-être, la langue mère reléguée dans son cœur, que l’on retrouve pour compter, pour chanter et pour rêver …
Milomir Kovačević a photographié chez une centaine de ses compatriotes venus de Sarajevo l’objet qu’ils ont pu ou voulu emporter, auquel ils tiennent le plus.
Objet rare ou courant, précieux ou sans valeur, hors d’usage ou en bon état… Seule chose restant de la famille, seul...
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C'est avec émotion et sans voix que l'on découvre les photos de Milomir Kovacevic. A travers ses clichés assez paradoxaux, associant à l'image à la fois douceur et violence, on découvre un pays blessé, divisé, éclaté en plusieurs fragments. Cette guerre a été si violente qu'elle a eu l'effet d'une bombe sur tout un pays qui n'existe plus, la Yougoslavie. Elle a non seulement éclaté un pays en plusieurs morceaux, mais elle a surtout mutilé tout un peuple.
Milomir Kovacevic nous montre à travers son objectif les horreurs des hommes sur la population, sur sa ville. Le 6 avril 1992, la guerre qui a commencé en Croatie s'étend à la Bosnie-Herzégovin...
Le nombre d’enfants blessés et tués pendant la guerre à Sarajevo varie d’une source à l’autre. Ce qui est certain c’est qu’ils ont été plusieurs dizaines de milliers à avoir souffert des conséquences du siège de la ville qui a duré près de quatre ans : manque de nourriture et d’eau potable, froid et peur d’être la prochaine cible d’un obus ou de tir d’un sniper du coin.
PARAPLUIE © Milomir Kovacevic
Confrontés à une réalité qui dépasse leur compréhension et malgré les conditions difficiles dans lesquels ils ont vécu, les enfants de Sarajevo ont toujours continué à jouer et à s’am...
Guca est un village en Serbie qui accueille le plus grand regroupement de fanfares : le Festival de la trompette. C’est chaque année en aout que des orchestres du monde entier font le voyage pour se disputer les nombreuses récompenses remises au milieu des rejouissances. Le festival de Guca est un événement unique par sa joie, ses couleurs, sa folie, ses rencontres et ses sonorités auxquels il est vraiment difficile de résister. Une ambiance forte, riche et teintée mêlant folklore et tradition qui ont inspiré les films de Kusturica.
En Serbie, la trompette est un instrument qui accompagne tout les événements importants: naissances, baptêmes, mariages, départ à l’armée, fêtes d’Etat et d’...
La fanfare de Stolac fait de la musique pour une communauté qui, de fait, n'existe pratiquement pas. La ville – une des plus anciennes structures urbaines de Bosnie-Herzégovine – a été détruite pendant la guerre et peu reconstruite depuis. Ses habitants d'avant-guerre ont disparu : ils ont été expulsés ou tués.
La fanfare de Stolac a, par miracle, réussi à renouer, dans cette ville ravagée et divisée, avec la tradition du « faire de la musique » pour la communauté. La fanfare est constituée de survivants - membres de l'orchestre d'avant-guerre – et de très jeunes gens qui ne gardent probablement aucun souvenir des années de vie commune et de gloire de ...
L’histoire des « Sarajeviens » qui vivent à Paris est l’histoire de tous les « exilés » : une seconde vie, des nouveaux bonheurs et d’autres malheurs, la galère aussi…le passé aboli, la nostalgie de la terre natale, l’espoir d’y revenir un jour peut-être, la langue mère reléguée dans son cœur, que l’on retrouve pour compter, pour chanter et pour rêver …
Milomir Kovačević a photographié chez une centaine de ses compatriotes venus de Sarajevo l’objet qu’ils ont pu ou voulu emporter, auquel ils tiennent le plus.
Objet rare ou courant, précieux ou sans valeur, hors d’usage ou en bon état… Seule chose restant de la famille, seul...