 Guillaume Chauvin a vécu une année en Sibérie, à Irkoutsk, ville de plus de 600 000 habitants, à une centaine de kilomètres du lac Baïkal. Une année de voyage et de découvertes qu'il partage dans un ouvrage rose, à la couverture souple et aux pages fines. Les images ne sont jamais au même format, et remplissent l'espace de manière aléatoire, à la manière de collages. Ce sont des bouts de vie, des scènes de rue ou de campagne. Dans le texte qui fait suite aux photos, des notes racontent sa surprise, ses émotions, les paysages vus, les sons entendus. La mise en page est originale, avec de longs traits noirs disséminés entre les phrases, comme s'il s'agissait de messages t&eacu...
	Guillaume Chauvin a vécu une année en Sibérie, à Irkoutsk, ville de plus de 600 000 habitants, à une centaine de kilomètres du lac Baïkal. Une année de voyage et de découvertes qu'il partage dans un ouvrage rose, à la couverture souple et aux pages fines. Les images ne sont jamais au même format, et remplissent l'espace de manière aléatoire, à la manière de collages. Ce sont des bouts de vie, des scènes de rue ou de campagne. Dans le texte qui fait suite aux photos, des notes racontent sa surprise, ses émotions, les paysages vus, les sons entendus. La mise en page est originale, avec de longs traits noirs disséminés entre les phrases, comme s'il s'agissait de messages t&eacu... Jeune artiste français, c'est en photographe curieux et avide de découvertes que Guillaume Chauvin a entamé ses pérégrinations russes. Loin de chercher les clichés de vents froids et de vodkas avalées à la va-vite, il a à l'inverse côtoyé de près une vie qui est devenue sienne. « Après avoir fait un Erasmus en Lettonie, j'ai eu un premier contact avec la culture russe, bien particulière dans cette zone balte... J'y fus néanmoins perméable. Après être ensuite allé en Russie et m'y être senti à l'aise, j'ai donc voulu en rapporter, dans la mesure du possible, une vision différente de celle que nous proposaient habituellement les mé...
	Jeune artiste français, c'est en photographe curieux et avide de découvertes que Guillaume Chauvin a entamé ses pérégrinations russes. Loin de chercher les clichés de vents froids et de vodkas avalées à la va-vite, il a à l'inverse côtoyé de près une vie qui est devenue sienne. « Après avoir fait un Erasmus en Lettonie, j'ai eu un premier contact avec la culture russe, bien particulière dans cette zone balte... J'y fus néanmoins perméable. Après être ensuite allé en Russie et m'y être senti à l'aise, j'ai donc voulu en rapporter, dans la mesure du possible, une vision différente de celle que nous proposaient habituellement les mé... Du 15 janvier au 28 février 2016, La Chambre - espace d’exposition et de formation à l’image accueille Perspectives XV, restitution de huit mois d'accompagnement à la professionnalisation dont 5 jeunes auteurs résidant en Alsace ont bénéficié.
	
	© Baptiste Schmitt, Interfaces, Irlande du Nord, 2015
Partant du constat de la complexification de ce milieu professionnel et du manque de structures accompagnant les jeunes artistes, l’objectif du programme perspectives est de permettre à Guillaume Chauvin, Thomas Kalinarczyk, Laurent Odelain, Oualid Ben Salem et Baptiste Schmitt, jeunes artistes résidant en Alsace et sélectionnés par un jury de professionnels des secteurs de l’art et de l’ensei...
Du 15 janvier au 28 février 2016, La Chambre - espace d’exposition et de formation à l’image accueille Perspectives XV, restitution de huit mois d'accompagnement à la professionnalisation dont 5 jeunes auteurs résidant en Alsace ont bénéficié.
	
	© Baptiste Schmitt, Interfaces, Irlande du Nord, 2015
Partant du constat de la complexification de ce milieu professionnel et du manque de structures accompagnant les jeunes artistes, l’objectif du programme perspectives est de permettre à Guillaume Chauvin, Thomas Kalinarczyk, Laurent Odelain, Oualid Ben Salem et Baptiste Schmitt, jeunes artistes résidant en Alsace et sélectionnés par un jury de professionnels des secteurs de l’art et de l’ensei... Réunies pour la première fois au sein d’une exposition collective, les productions des résidences photographiques, portées par Stimultania entre 2012 et 2015, rendent compte de la richesse de ces rencontres et d’une création foisonnante. « Expérimentations splendides » ou la photographie comme fenêtre ouverte sur le monde extérieur. Ici, la photographie stimule les regardeurs ; elle les interroge, les remet en question et les bouscule. Là, elle s’impose comme véritable espace de dialogue qui permet la rencontre de plusieurs univers et tisse des liens entre ces sphères. Enfin, elle fixe des réalités, saisit des contours et en présente des images subjectives, poétiques, subversives. Stimulta...
Réunies pour la première fois au sein d’une exposition collective, les productions des résidences photographiques, portées par Stimultania entre 2012 et 2015, rendent compte de la richesse de ces rencontres et d’une création foisonnante. « Expérimentations splendides » ou la photographie comme fenêtre ouverte sur le monde extérieur. Ici, la photographie stimule les regardeurs ; elle les interroge, les remet en question et les bouscule. Là, elle s’impose comme véritable espace de dialogue qui permet la rencontre de plusieurs univers et tisse des liens entre ces sphères. Enfin, elle fixe des réalités, saisit des contours et en présente des images subjectives, poétiques, subversives. Stimulta... Delphine Gatinois
	Proies
	 
	Le travail artistique de Delphine Gatinois est jalonné par la notion de zone de passage, de brèches conduisant du réel à l’imaginaire. Cette idée de passage entretient des liens étroits avec la notion de mythe et de dispositifs narratifs qui sont permanents dans sa démarche.
	Dans cette série photographique présentée pour la première fois à La Médina Art & Culture de Bamako, se retrouvent ces notions de passage et de déséquilibre associées à des thématiques plus précises comme la nature, l’animalité, la métamorphose dans des contextes de l’étrange, du mystérieux et du merveilleux. Différents séjours au Mali ont avivé son intérêt pour certaines croyances, rites et légendes portés p...
	 
	Delphine Gatinois
	Proies
	 
	Le travail artistique de Delphine Gatinois est jalonné par la notion de zone de passage, de brèches conduisant du réel à l’imaginaire. Cette idée de passage entretient des liens étroits avec la notion de mythe et de dispositifs narratifs qui sont permanents dans sa démarche.
	Dans cette série photographique présentée pour la première fois à La Médina Art & Culture de Bamako, se retrouvent ces notions de passage et de déséquilibre associées à des thématiques plus précises comme la nature, l’animalité, la métamorphose dans des contextes de l’étrange, du mystérieux et du merveilleux. Différents séjours au Mali ont avivé son intérêt pour certaines croyances, rites et légendes portés p... « Trois jeunes photographes de Strasbourg et de Lyon, Guillaume Chauvin, Laureen Machu et Chloé Meunier.
	Ils étaient trois. Partis de Strasbourg et de Lyon pour faire l’usage du monde. Ils ont voyagé en Russie et en Belgique. Homme et Femmes-dés qui, au détour de leurs pérégrinations, nous rapportent des hommages. Premiers hommages à cette fille aux yeux limpides dont le souffle glacé efface la fourrure de sa coiffe, à cet homme à la bouche ensoleillée. Guillaume Chauvin passe l’hiver en Sibérie, surpris dans un monde aux normes surréalistes, à la multi-nationalité insoupçonnée et à la rationalité singulière. Seconds hommages à cette femme au cœur gravé sur son bras, Carine, à sa collection de bébés. Laureen Machu arrive en Belgique. Dans un...
	« Trois jeunes photographes de Strasbourg et de Lyon, Guillaume Chauvin, Laureen Machu et Chloé Meunier.
	Ils étaient trois. Partis de Strasbourg et de Lyon pour faire l’usage du monde. Ils ont voyagé en Russie et en Belgique. Homme et Femmes-dés qui, au détour de leurs pérégrinations, nous rapportent des hommages. Premiers hommages à cette fille aux yeux limpides dont le souffle glacé efface la fourrure de sa coiffe, à cet homme à la bouche ensoleillée. Guillaume Chauvin passe l’hiver en Sibérie, surpris dans un monde aux normes surréalistes, à la multi-nationalité insoupçonnée et à la rationalité singulière. Seconds hommages à cette femme au cœur gravé sur son bras, Carine, à sa collection de bébés. Laureen Machu arrive en Belgique. Dans un...