Le mensuel de critique sociale CQFD publie un hors-série exceptionnel « Photos » de quarante-huit pages rassemblant vingt-quatre photographes parmi lesquels Mat Jacob, Yohanne Lamoulère, Antoine d’Agata, Gilles Favier, Denis Bourges, Pierre-Yves Marzin, Damien Fellous, Martin Barzilai, Bernard Plossu, Françoise Nuñez, ainsi que des auteurs tels que Jean-Bernard Pouy, Bruno Le Dantec ou Iffik Le Guen.
« Le fruit du plaisir que nous avons à explorer de nouvelles pistes, à tenter une percée dans des territoires où ni les amis, ni les ennemis ne nous attendaient. Un jeu - non dénué de sérieux - , une expérience. Et tout ça pour persister dans l’expression de notre fragile position dans le monde, dans ce...
Les images de Françoise Nuñez nous imposent une fugitivité qui, elle, ne veut rien imposer : simplement être la captation pudique d’un pays qui résiste à l’enfermement des prises de vues médiatiques.
« Cette flexion du corps, ce mouvement que je tente de décrire, il me semble en retrouver l’essence en regardant les photographies prises par Françoise Nuñez. Tout se passant comme si un exercice d’invisibilité ouvrait la vue. Non un camouflage, mais une ascèse, un mouvement qui récuse à la fois la distance « objective » de l’acte photographique et la tentation de la surmonter par une expression. Non la clandestinité, mais la discrétion, la pudeur d’une approche discontinue et comme frôlée, ou le mouvement des êtres dans la lum...
10 ans / 10 invités / 10 lauréats
Pour célébrer notre 10e anniversaire, 10 invités d’honneur exposeront leurs travaux, 10 artistes prestigieux exposés et publiés aux quatre coins du monde. Titulaires de nombreux prix internationaux, nos invités comptent parmi les photographes les plus importants et ont un point commun : le talent de chacun d’entre eux s’est forgé à Toulouse !
Une place d’honneur parmi les invités prestigieux est réservée à un homme qui a profondément marqué l’histoire de la photographie et de Toulouse, artiste auquel nous tenons particulièrement à rendre hommage : Jean Dieuzaide. Photographe d’exception et militant indéfectib...
Le Château d’Eau présente une rétrospective de l’œuvre photographique de Françoise Nunez du 6 mai au 28 juin 2015 dans la grande Galerie. Françoise Nuñez est photographe et voyageuse. Entre paysages et portraits elle fixe l’émotion des rencontres, des lieux et donne à voir le monde tout en gammes de gris. Que ses pas la portent en Inde, au Japon, au Chili ou en Europe, ses photographies ne succombent ni à l’exotisme ni au dépaysement. Seule la recherche sensible de l’autre à travers une poétique très personnelle prédomine.
« Je ne photographie pratiquement qu’en voyage. Et quand je pars, je ne pense qu’à ça. Je veux être réceptive à tou...
Le regard et la main sont indé- fectiblement liés : ils sont nos principaux moyens de contact avec le monde. Rien d'étonnant donc à ce que la photographie, art du regard, s'intéresse à la main. Pour certains, il s'agit d'un sujet récurrent (Arno Ra- fael Minkkinen), ou souvent traité (Bernard Plossu, Patrick Taberna, Masao Yamamoto), plus rare pour d'autres photographes, l'occurrence de la main dans leurs images est néanmoins toujours forte. Elle est là comme un signe qui nous inviterait à saisir une présence, à décrypter un sens.
Pour les photographes qui font de leur vie le matériau d'une oeuvre, la main est un sujet qui tombe sous le sens du regard. Elle accompagne l'oeil dans l...
53 photographes auteurs,
de nombreux photographes amateurs,
des familles qui ont prêté leurs images de vacances.
L’atelier du midi propose une exposition photographique autour du thème de la caravane : caravane «motif» pour les auteurs et les amateurs, caravane «vacances» pour les estivants, caravane « habitation » pour les néo-ruraux, caravanes « refuge » pour les personnes défavorisées.
Autant de sujets qui questionnent la photographie elle-même (les premiers photographes se sont servis de « roulotte » quand ils partaient en campagne), l’histoire sociale des vacances, et les détournements actuels, volontaires ou involontaires.
© Franck G&eacut...
A la fin des années 70, début annees 80, je commence à photographier.
Le Flamenco est ma passion. Je fais plusieurs petits séjours en Espagne, toujours en quete de flamenco, des spectacles, mais aussi des endroits plus intimes ou les artistes passent parfois la nuit et chantent ou jouent pour un tout petit public d’aficionados.
De là cette série de photographies.
Françoise Nunez est née en 1957 à Toulouse. Elle a étudié la technique photographique dans l’atelier de jean Dieuzaide.
© Françoise Nuñez - Carlos Habichuela 1983
Elle a notamment publié :
- « Ports »,cahier N°14 de la mission photograp...
Après Lucien Hervé, la galerie Camera Obscura présente une exposition collective des artistes qu'elle représente. Autour d'un titre en forme d'hymne à la subjectivité. L'art de voir les choses, expression courante, vient explorer l'un des fondements de la photo : celui du rapport entre l'image et le décor. « On a essayé de montrer un spectre assez large de nos photographes, en excluant des mises en scène qui peuvent éloigner justement de cet art de voir les choses », confie Nico Fosse, assistant de la direction de la galerie. Natures mortes ou paysages, la série présentée distille des scènes, entre froid et chaud, sombres gris et noir et couleurs vives, des impressi...
Des chiens et des chats, bien sûr, mais pas nécessairement les plus attendus pour autant… Et puis une lionne en vitrine, un moustique, des singes (dont un cavalier), une chèvre, une mante religieuse, une libellule (non, pas vraiment une libellule), des alligators, des papillons, un paon peu sujet au vertige, un python muselé, un dromadaire (ou ce qu’il en reste), un hippocampe, une dent de narval, une brebis curieuse, un bébé rhinocéros, un papa rhinocéros, un impala et un phacochère réunis pour l’éternité, un tatou, des cochons joyeux, un scarabée sacré, une tortue (ou ce qu’il en reste), des lézards, un requin (non, pas vraiment un requin), l’aileron d’un autre requin, une araign&...
Deux voyageurs, deux photographes qui se rencontrèrent un jour sur un coin de terre, mais « Dieu-les-z’a-t-il-aidées » ? Une fusion de ces deux regards dans la rencontre d’un déjeuner sur l’herbe, et vite partis dans le dénuement de l’amour. Alors, chacun Ensemble ils ont vécu, et la photographie...
Lui Bernard, Elle Françoise voyageurs et photographes ou bien dans l’autre sens ? Tout deux, regarder les hommes de cette inattention furtive et objective, floutée et quasi paresseuse, mais de cette nonchalance qui permet de voir derrière les ombres ou les éclats, et de voir ces corps du monde de côté bien en face.
La photographie est pour eux une grâce et une ascèse, une discipline ...
Photographs by Jacques Borgetto, Françoise Nuñez (photos from Galerie Camera Obscura), Bernard Plossu (photos from the collections of the Maison Européenne de la Photographie) and Sophie Zénon.
In travel, as in an exhibition, it is important to choose one’s companions, according to personal affinities and opportunities for dialogue and mutual enrichment. For this exhibition, the artists have played the game with both generosity and curiosity. Pictures have been brought out of their boxes and subjected to new readings, previously diverging itineraries have converged, and the journey has become a truly magnificent one.
The exhibition took shape like a collection of short stories. Though there was no unity of time or place, there was a strong sense of poetry. The result is a set of st...
Photographies de Jacques Borgetto, Françoise Nuñez (tirages prêtés par la Galerie Camera Obscura), Bernard Plossu (tirages issus des collections de la Maison Européenne de la Photographie) et Sophie Zénon.
En voyage, comme dans une exposition, il faut bien choisir son équipage, en fonction des affinités, des possibilités de dialogue et des enrichissements réciproques. Ici, les artistes se sont pris au jeu avec générosité et curiosité, de nouvelles images sorties des boîtes, sujets à de nouvelles lectures, des itinéraires jusque là divergents ont convergé et le voyage est devenu un beau voyage. Ainsi s’est construite l’exposition, tel un recueil de contes, sans unité de ...
Cette exposition itinérante est née de la confrontation de plusieurs photographes qui ont travaillé sur les architectures des bords de mer et ce, en divers pays : L'HORIZON VERTICAL propose un itinéraire de découverte photographique dans les magnifiques jardins de la Villa Noailles - Médiathèque de Cannes.
Ces images, suspendues sur bâches grand format, s'articulent entre elles : ombres fugitives, immeubles désertés ou pétrifiés, verdures éclatées, endroits oubliés ou endormis et l'océan liquide en toile de fond ; comme un graphisme d'évasion, d'exploration, une expansion au-travers de la fragile permanence de la matière…
Les artistes qui participent à cette démarche ont ...
Archi-"balnéaire", ou l'horizon vertical invite à un voyage visuel. Découverte du travail de plusieurs photographes qui ont exploré l'univers de l'architecture des bords de mer. Ces artistes ont chacun posé leur regard particulier et personnel sur la mer et son environnement, sur les bâtiments encadrant les flots ou les plages. Semblables à un périple Odysséen, ces photographies nous emmènent le long des rivages et des sentiers marins, vers les embruns des bords de plage. Au loin de certains archétypes devenus habituels, elles offrent à nos regards un bain de clarté sensible, d'images surprenantes, de mouvements impromptus ou de délicate arborescence lumineuse… Une traversée que l'on n'oublie pas....