© Bruno Debon
Expositions du 15/9/2016 au 18/10/2016 Terminé
Galerie Satellite 7, rue François-de-Neufchâteau 75011 Paris France
Communiqué de presse galerie Satellite - L'invention du film instantané Polaroïd par Edwin H. Land, assisté d'Ansel Adams fut longue et complexe. Après une décennie de recherche, ce n'est qu'en 1947 que sort le premier Camera Land. Le but commercial est de faire concurrence à Kodak, chef de file de l'instantanéité, et à son célèbre slogan : « You press the button. We do the rest »Galerie Satellite 7, rue François-de-Neufchâteau 75011 Paris France
C'est surtout sous sa forme amateur, le célèbre, populaire et familial format carré SX-70, que dès les années 1970, les photographes vont s'approprier ce support, tandis que d'autres, recourant au film 665 par exemple, n'hésitent pas à décoller ou gratter la gélatine, à écrire sur l'image.
©Driss Aroussi
A l'ère de la multiplication des supports dématérialisés et des applications copiant les effets du Polaroïd, ce dernier connaît depuis quelques années un fort regain d'intérêt qui fait plus que jamais écho à cette phrase de Jean Baudrillard : « Telle est aussi l'extase du Polaroïd : tenir presque simultanément l'objet et son image [...] La photo Polaroïd est comme une pellicule extatique tombée de l'objet réel. » (Amérique, 1986)
Les photographes Driss Aroussi, Bruno Debon, Xavier Martel, Karine Maussière, Yannick Vigouroux présentés à la galerie Satellite, en contrepoint de l'exposition personnelle d'Hideo Tobita, qui recourt justement à ce procédé, explorent chacun à leur manière les formidables ressources créatives des films à développement instantané.