Le 3 mai prochain, le monde entier célébrera la journée mondiale de la liberté de la presse. Depuis 1993 en effet, l'accent est mis sur la priorité de l'information et surtout de sa diffusion, en France mais aussi dans le monde entier.
Pourtant, en 2014, la liberté de la presse n'est non seulement pas prépondérante, mais ne fait pas encore partie des priorités de certains gouvernements.
Ainsi, en pleine période éléctorale en Algérie, il semblerait que la liberté de la presse ne fasse pas partie des priorités de son équipe dirigeante. Outre les refus de visas à certains médias, un nouvel incident a secoué ces derniers jours la liberté de la presse en Algérie.http://www.courrierinternational.com/magazine/2014/1223-algerie-bouteflika-ca-suffit", consacré à l'élection présidentielle en Algérie, a été censuré sur place. La une représente le visage de l'actuel président algérien Abdelaziz Bouteflika et son titre, évocateur, inscrit en larges lettres : « Bouteflika, ça suffit ». Des inscriptions répétées sur la une indique « dictateur » écrit en arabe
Interrogé par le site Algérie-Focus, le service Maghreb de Courrier International explique que c’est « le distributeur qui a refusé de distribuer cette édition spéciale en Algérie ». « Une forme d’auto-censure, car il a craint des représailles, il a tout simplement refusé qu’on lui envoie les exemplaires ».
La liberté d'informer, et de communiquer l'information, qu'elle dérange ou non, ne doit pas être une option, mais une vérité fondamentale.
A l'occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, Actuphoto réalise actuellement un reportage inédit, sur les évènements qui ont marqué la liberté de la presse, depuis le 3 mai 2013.
A suivre, donc …
Claire Mayer