Rencontres d'Arles 34 rue du Docteur Fanton 13200 Arles France
LES PRIX DU LIVRE D’AUTEUR ET DU LIVRE HISTORIQUE. Le prix du Livre d’auteur récompense le meilleur travail photographique édité entre le 1er juin 2012 et le 31 mai 2013. Il est doté de 8 000 euros et organisé avec le soutien de la Fnac. Le prix du Livre historique récompense le meilleur travail documenté sur la photographie ou sur un photographe, théma- tique ou monographique, édité entre le 1er juin 2012 et le 31 mai 2013. Il est doté de 8 000 euros. Les lauréats du prix du Livre sont désignés, pendant la semaine d’ouverture des Rencontres d’Arles, par les nominatrices du prix Découverte 2013 ainsi que Jean-Noël Jeanneney, président des Rencontres d’Arles et par l’un des représentants de la Fnac. Les ouvrages reçus participeront à la constitution de nouveaux fonds documentaires, différents chaque année. Ainsi, les ouvrages reçus cette année rejoindront la bibliothèque du festival international de photographie de Valparaiso. Les ouvrages reçus en 2009 ont enrichi la bibliothèque du Three Shadows Photography Art Center à Pékin en 2010, dans le cadre de la collaboration qui unit les Rencontres d’Arles et le «Caochangdi Photospring festival - Arles in Beijing» sur trois ans. En 2011, les ouvrages reçus ont rejoint la bibliothèque du CAMM, Conservatoire des arts et des métiers mul- timédia Balla Fasseké Kouyaté au Mali, dans le cadre de la 8e édition des Rencontres de Bamako, biennale africaine de la photographie, à l’automne 2011. En 2012, les livres ont rejoint la bibliothèque du Market Photo Workshop, école et galerie de photographie créées à Johannesburg par David Goldblatt en 1989.
Avec le soutien de la Fnac. Exposition présentée à l’atelier de Chaudronnerie, Parc des Ateliers.
© Craig J. Barber, Tom - Contremaître de vignoble.
Prix Découverte 2013
DEPUIS 2002, LA FONDATION LUMA EST LE PARTENAIRE EXCLUSIF DU PRIX DÉCOUVERTE Les cinq nominatrices choisies, toutes directrices de grandes institutions dédiées à la photographie, proposent chacune deux photographes présentant des œuvres répondant à la thématique de l’année, le noir et blanc. Le prix Découverte récompense un photographe ou un artiste utilisant la photographie et dont le travail a été récemment découvert ou mérite de l’être. Tous les ans les nominateurs invités désignent les photographes participant à ce prix. Chacun des dix photo- graphes présente son travail à l’occasion d’une exposition personnelle dans le parc des Ateliers, et la sélection du lauréat s’effectue par un vote des professionnels présents lors de la semaine d’ouverture. Le prix est doté de 25 000 euros et remis au théâtre Antique en clôture de la semaine d’ouverture.
LES NOMINATRICES DU PRIX DÉCOUVERTE 2013 Brett Rogers, directrice de la Photographer’s Gallery à Londres, Alison Nordström, commissaire détachée de la George Eastman House à Rochester, Zeina Arida, directrice de la Fondation Arabe pour l’Image à Beyrouth, Diane Dufour, directrice du BAL à Paris, Olga Sviblova, directrice du Musée d’Art Multimédia à Moscou.
Programmes Associés, Association du Méjan
Gordon Parks (1912-2006)
UNE HISTOIRE AMÉRICAINE Présentée pour la première fois en France l’œuvre du photographe et cinéaste américain Gordon Parks est une contribu- tion décisive à l’histoire des Etats Unis du XXème siècle. Premier photographe noir à rejoindre la prestigieuse Farm Security Administration, puis à intégrer le staff des reporters de Life, il est également à l’origine du courant de la Blackexploitation avec son célèbre long métrage « Shaft ». Militant anti-raciste infatigable, Gordon Parks a documenté tous les mouve- ments et luttes pour l’égalité des droits civiques, dénonçant le principe et les ravages de la ségrégation et renvoyant à l’Amérique blanche l’image de ses préjugés et des conséquences tragiques de la discrimination.
Exposition présentée au magasin Électrique, Parc des Ateliers.
© John Stezaker
Daido Moriyama
LABYRINTH + MONOCHROME Célébrée à travers le monde, l’œuvre prolifique du japonais Daido Moriyama, est une pierre angulaire de l’histoire de la photographie contemporaine. Pionnier de l’avant-garde des années 1970 (Provoke), il n’a cessé de bousculer les codes et les rites de la photographie, la débarrassant de ses carcans formels et repoussant toujours plus loin les limites et les territoires du médium photographique. « Labyrinth » et « Monochrome » sont deux expositions inédites spécialement conçues pour l’espace qui les accueille.
Exposition présentée au magasin Électrique, Parc des Ateliers.
Thibaut Cuisset
ESPACE – LA CAMARGUE AU 6 X 13 Issue d’une résidence de Thibaut Cuisset en Camargue, à l’initiative de l’association Asphodèle, cette exposition propose une vision inédite et contemporaine du paysage camarguais. Depuis 1993, Thibaut Cuisset a imposé son traitement et son questionnement entêtant du paysage, qu’il aborde comme une pure construction photographique. Lumières, couleurs, lieux sont les trois paramètres d’une articulation complexe et poétique, conduite sans aucun artifice, qui « met en tension, à l’intérieur de l’image, ce que le photographe veut nous montrer et ce qu’il soustrait à notre regard » (Gilles Tiberghien).
Exposition présentée au magasin Électrique, Parc des Ateliers.
© Pieter Hugo
Alessandro Imbriaco
LE JARDIN Lauréat du European Publisher’s Award 2012, la photographie de l’italien Alessandro Imbriaco, est emblématique des nouvelles approches et écritures du photoreportage. La force de son travail repose sur le trouble qui nous saisit à découvrir des images qui ne se présentent pas, de prime abord, sous les auspices du documentaire social. Sous un viaduc de Rome, dans un univers végétal que l’on pourrait prendre pour une représentation transposée du jardin d’Éden, des êtres humains vivent et survivent dignement, au sein d’une ville européenne du XXIème siècle, dans des conditions qu’on voudrait d’un autre âge...
Exposition présentée au magasin Électrique, Parc des Ateliers.
Robin Hammond
ZIMBABWE (Prix du photojournalisme fondation Carmignac 2011). Le reportage de Robin Hammond, véritable état des lieux du Zimbabwe après trente ans de dictature, est porté par la conviction que les Zimbabwéens doivent avoir une voix en dehors de leur pays. Construit en quatre parties complémen- taires, qui sont aussi quatre visions photographiques distinctes, le récit rigoureux de Robin Hammond constitue un pano- rama exhaustif et sensible de l’histoire récente d’un pays où les journalistes et photographes ne sont pas les bienvenus.
Exposition présentée au magasin Électrique, Parc des Ateliers.
Keep your eye on the wall, Paysages Palestiniens
(EXPOSITION COLLECTIVE) Depuis l’été 2002, l’édification par l’Etat israélien du « Mur de séparation » visant à isoler la Palestine et les palestiniens se poursuit, à l’encontre de la loi internationale et des résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unis. Conçue par Olivia Snaije et Mitchell Albert et proposée par MASASAM, cette exposition développe, à travers le regard de six photographes, une nouvelle vision collective du Mur. Une vision qui transcende sa simple présence physique pour explorer la multiplicité de ses significations et interroger, avec acuité, les conséquences économiques, sociales et culturelles de son existence. Qu’ils retracent le trajet des travailleurs d’un côté à l’autre du mur, qu’ils explorent les strates et les textures du mur à Gaza, les portes fermées de Jérusalem, ou qu’ils en fassent un terrain de jeu onirique, les photographes ouvrent ici, mais différemment le débat. Photographies de : Taysir Batniji, Raed Bawayah, Rula Halawani, Raeda Saadeh, Steve Sabella et Kai Wiedenhöfer.
Exposition présentée au magasin Électrique, Parc des Ateliers.
© Sergio Larrain
Samer Mohdad
BEYROUTH MUTATIONS Depuis 1986, le photographe libanais Samer Mohdad photographie passionnément Beyrouth, sa ville. Presque trente années d’une histoire marquée par la guerre, les conflits endémiques, les assassinats, les reconstructions et mutations, se révèlent sous son objectif et dresse le portrait ininterrompu d’une ville malade, en permanente convalescence, toujours hantée par ses contradictions et ses fractures.
Exposition présentée au magasin Électrique, Parc des Ateliers.
Lee Ufan
Né en 1936 en Corée. TENSION PRÉCAIRE L’exposition Tension Précaire de Lee Ufan réunit un ensemble d’œuvres récentes et inédites. Lee Ufan est l’artiste théo- ricien du mouvement d’avant garde Mono Ha (l’école des choses), courant artistique japonais qui se développe parallè- lement à des mouvements minimalistes et radicaux. Mono Ha est souvent considéré comme très proche des attitudes et des choix qui ont nourri en Europe l’Arte Povera. Les sculptures de Lee Ufan se présentent comme des mises en relation de pierre ou de bois choisis dans la nature et de matériaux industriels. Comme peintre, l’œuvre de Lee Ufan tend vers un signe unique, vers la méditation et l’évocation du vide. Commissariat : Michel Enrici. Exposition coproduite par l’association du Méjan et Marseille-Provence 2013. Exposition présentée à la Chapelle Saint-Laurent – Le Capitole.
Giuseppe Penone
Né en 1947 à Garessio en Italie. ENTRE LES LIGNES Giuseppe Penone est associé au mouvement de l’Arte Povera. Ses performances, sculptures, installations, photographies montrent son rapport empathique avec la nature. Artiste européen de renommée internationale, il participe à la Docu- menta de Cassel en 2012 et sera l’invité du Domaine royal de Versailles au printemps 2013. Une rétrospective de son travail se tient à la Chapelle du Méjan. Commissariat : Pascale Le Thorel
Exposition coproduite par l’association du Méjan et Marseille-Provence 2013. Exposition présentée à la Chapelle du Méjan.
UN PARCOURS DE CHRISTIAN LACROIX AUTOUR DES OEUVRES DU CIRVA
Mon île de Montmajour
[...] À la fois proche et distante, Montmajour appartient [...] depuis plus de mille ans au paysage d’Arles. Quant aux espaces intérieurs – la chapelle, le cloître, etc. –, ils nous sont parvenus [...] dans une élégance particulière tout à fait propice à accueillir les collections de vingt ans de recherches internationales du Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques (CIRVA) de Marseille. Pour accompagner Les pièces du CIRVA, [...] d’autres œuvres [...] m’aideront à raconter et partager ma vision de l’abbaye [...]. Ce sera entre autres un escalier de Lang et Baumann [...], des photos, de la peinture, des installations, mais aussi des vêtements et objets liturgiques, certains costumes d’anges ou d’ecclésiastiques que j’ai dessinés en 2011 pour l’opéra de Cologne. Enfin, je laisserai carte blanche à Gérard Traquandi pour investir le parloir – jusque-là inaccessible au public – avec ses « résinotypes », technique photographique du XIXe par lui retrouvée pour tirer ses images Noir sur Noir.
Christian Lacroix.
Exposition labellisée Marseille-Provence 2013, présentée à l’abbaye de Montmajour du 5 mai au 3 novembre 2013.
© Thabiso Sekgala
Olympus engage une conversation photographique
Engagé depuis cinq ans aux côtés de l’Ecole nationale supérieure de la photographie d’Arles, Olympus renforce cette année son partenariat avec un projet inédit. Trois étudiants de l’école sont en effet invités à entrer en « conversation » avec trois grands noms de la photographie contemporaine : Sarah Moon, Stanley Greene et Jean-Christian Bourcart. L’ensemble de ce projet donnera lieu à deux expositions simultanées : l’une dans le patio de l’hôtel d’Arlatan, du 1er au 7 juillet, l’autre au parc des Ateliers, à l’invitation des Rencontres d’Arles, du 1er juillet au 22 septembre. Il fera aussi l’objet d’une rencontre entre les six protagonistes du projet afin de partager avec le public les tenants et les aboutissants de cet échange photographique. Cette conférence sera organisée dans le cadre des rencontres Olympus à l’Hôtel d’Arlatan durant la semaine professionnelle.
LAURÉATE 2012 DE LA « RÉSIDENCE BMW AU MUSÉE NICÉPHORE NIÉPCE »
Marion Gronier
LES GLORIEUX Lauréate de la seconde « Résidence BMW au musée Nicéphore Niépce », Marion Gronier expose le travail réalisé à Cha- lon-sur-Saône. Il n’y a rien de plus contradictoire dans ce que l’on voit là que ces visages hachés et leurs yeux inquiets ou absents. Nous en ressentons comme une gêne. Tout cela sent le doute ou la résignation. Ces photographies viennent à nous, immergées dans leur propre lumière, et imposent des figures en voie de dissolution. Le regard immobile, souvent hagard ou hébété, manifeste l’instant du passage de la lucidité à l’abandon, de la transformation d’un objet conscient en un objet égaré, parce que médusé. C’est dans ce non-événement que surgit l’acte photographique. Les corps reconnaissent leur pesan- teur quand les visages muets se décomposent dans la lumière d’un studio improvisé. Cette photographie est une science de la bascule, une connaissance instinctive de la chute. François Cheval, conservateur en chef du musée Nicéphore Niépce
Exposition produite par bMW avec le soutien du musée Nicéphore Niépce. tirages réalisés par Sylvain Charles et l’artiste. Encadrements réalisés par Circad, Paris, et Jean-Marc davanture. Exposition présentée salle Henri Comte.
CENTRE NATIONAL DES ARTS PLASTIQUES
Des ImAges cOmme Des OIseAuX
Un regard de Patrick Tosani Artiste associé : Pierre Giner Invité à revisiter le fonds photographique du Centre national des arts plastiques, le photographe Patrick Tosani s’est livré à une traversée des 12 000 photographies de la collection. Aux grands noms de la photographie et à leurs chefs-d’œuvre vient s’ajouter un contenu en partie inédit, nombre d’œuvres retenues n’ayant jamais été exposées. Pierre Giner a scéno- graphié la mise en espace de cet ensemble et conçu sa version numérique, permettant le déploiement dans l’exposition de plus de 1000 œuvres de la collection.
Des images comme des oiseaux est une coproduction du Centre national des arts plastiques,de la Friche La belle de Mai et de Marseille-Provence 2013. Elle est associée aux Rencontres d’Arles.
Exposition présentée à la tour Panorama, La Friche la belle de Mai, Marseille, du 6 juillet au 29 septembre 2013.
© Marion Gronier
Projections Nocturnes
LES NUITS DE LA PHOTOGRAPHIE DES RENCONTRES D’ARLES Formule unique au monde où une personnalité fait face à 2 500 personnes, les projections nocturnes présentent le travail de photographes ou de spécialistes de la photographie accompagnées souvent par des concerts. Chaque soirée est un vrai spectacle sous les étoiles, en deux parties, qui fait l’objet d’une création unique dans le cadre exceptionnel du théâtre antique d’Arles. Début des soirées à la tombée de la nuit à 22h15 précise, durée selon les soirs entre 1h30 et 2h30. Placement libre. DÉTAILS ET DATES À CONFIRMER EN MAI
Soirées photographiques des stages photos
34 rue du docteur Fanton
Dans le cadre des stages de photographie, les Rencontres d’Arles organisent une fois par semaine, du 8 juillet au 17 août, des soirées de projections-rencontres. Ces soirées en plein air rassemblent les photographes qui dirigent les différents stages organisés chaque semaine. Ces moments privilégiés permettant de découvrir leurs travaux photographiques sous forme de diaporama et de pouvoir les interroger sur leur démarche, leur parcours et leur vision de la photographie dans une atmosphère conviviale, au cœur de la ville d’Arles.
Stages de Photographie
L’échange entre les plus grands professionnels et les praticiens de tous niveaux est une constante depuis la création des Rencontres d’Arles. Les stages de photographie reflètent cette volonté depuis plus de quarante ans et permettent chaque année à des photographes amateurs et professionnels de s’engager dans une démarche personnelle de création, au plus proche des enjeux esthétiques, éthiques et technologiques de la photographie. Ils sont ouverts aux amateurs et aux professionnels, accessibles dans le cadre de la formation professionnelle continue (DIF). Depuis la fin de l’année 2011, le programme s’est enrichi de stages le temps d’un week-end, permettant de proposer des formations tout au long de l’année.