Fabulerie photographique avec des toisons à foison, sans corbeau ni renard.
Ça revient tous les ans, un rituel, la troupe des bêlantes et bêlants se fait ratiboiser la couenne, comme chez le merlan ou lou cofaïre. Le merlan ou lou cofaïre, étant pour les brebis, le tondeur ou lou tondaïre. Les brebis ne vont pas chez le tondeur et pas plus au tondeur, non, c'est le tondeur qui va à elles. C'est pas qu'elles raffolent d'être tondues, elles n'ont dénoncé personne, mais les gentilles brebis ne savent pas que l'homme s'est empressé de s'occuper de son cas, il y a déjà des millénaires, pour sa laine et ses merguez.
La coupe dure environ une minute et des poussières, beaucoup plus rapide qu'une pose de bigoudis sur tata Yvette quand elle va au thé...
" Alors qu’un article de La Provence daté du 10 décembre 2011 annonce la mise à l’eau de l’André-Malraux, le nouveau navire de recherches archéologiques du Ministère de la Culture et estime entre 15 à 20 000 le nombre d’épaves immergées dans les eaux françaises, la Fondation Carzou choisit d’exposer le travail photographique de deux passionnés d’épaves marines.
Après les photographies burlesques de Lucien Mermet-Bouvier qui faisaient la part belle à la mise en scène nous avons souhaité montrer une autre forme de photographie, une photographie davantage esthétique qui joue avec les formes, les cadrages, les contrastes et invitent à la poésie. Dep...
« J'ai partagé le monde en deux, avous Alexandre Romanès. Ce qui est poétique existe pour moi ; le reste, je ne le regarde même pas. » Philippe Muraro, photographe, qui depuis vingt ans a signé plusieurs ouvrages dont une histoire du goût et un livre « collector consacré à la grande arche, pourrait reprendre à son actif la déclaration du poète-saltimbanque – publié chez Gallimard – inventeur d'une entité unique dans le paysage culturel européen : le cirque Romanès. Bien plus qu'un spectacle, ce cirque réunit une famille qui cristallise tout l'imaginaire tsigane : la témérité du beau geste, aux agrès ou sur...
Au 42/44, boulevard de Reims, à deux pas de la Porte Champerret, la planète poésie a dressé sa chancellerie : le cirque Romanès, peuplé de jongleurs aux mains d’or, de trapézistes en apesanteur, d’un orchestre balkanique, d’une muse transylvanienne et d’un poète en majesté, Alexandre Romanès.
Le cirque Romanès, c’est un astéroïde venu d’un lointain système solaire où la liberté est la règle commune, une pépite d’or pur tombée de la planète Prévert. Le cirque Romanès, depuis ses représentations au passage Lathuile, est entré dans la légende circassienne. Cette petite compagnie foraine, rassemblée autour...