Mairie du 17e 16/20, rue des Batignolles 75017 Paris France
Au 42/44, boulevard de Reims, à deux pas de la Porte Champerret, la planète poésie a dressé sa chancellerie : le cirque Romanès, peuplé de jongleurs aux mains d’or, de trapézistes en apesanteur, d’un orchestre balkanique, d’une muse transylvanienne et d’un poète en majesté, Alexandre Romanès.
Le cirque Romanès, c’est un astéroïde venu d’un lointain système solaire où la liberté est la règle commune, une pépite d’or pur tombée de la planète Prévert. Le cirque Romanès, depuis ses représentations au passage Lathuile, est entré dans la légende circassienne. Cette petite compagnie foraine, rassemblée autour de Délia et d’Alexandre Romanès, s’est hissée, avec l’élégance de l’athlète aux agrès, dans la constellation des merveilles urbaines…
Lucien Maillard
« Comme mon grand-père, je pense qu’un spectacle de cirque doit d’abord être poétique.
Depuis plusieurs siècles, ma famille fait du cirque mais avec un chapiteau depuis la Première Guerre mondiale. Avant mon grand-père donnait des spectacles sur les places publiques, il allait de village en village avec sa petite caravane en bois, tirée par un cheval. A l’intérieur, il y avait ses trois femmes, ses enfants et un ours. L’embêtant, disait-il, c’est l’ours.»
Alexandre Romanès