Maxime Du Camp photographe et écrivain est né le 8 février 1822, Maxime Du Camp est le fils unique d'un chirurgien, mort en 1824.
Il rencontre Flaubert en Mars 1843, alors qu'il se destine à une carrière d'homme de lettres.
Il effectue son premier voyage en Italie et en Algérie en 1844, et parcourt la Bretagne à pied avec Flaubert en 1847 d'où ils rapporteront "Par les champs et par les grèves"
En 1849, Flaubert et lui s'embarquent pour l'Orient : Egypte, Palestine, Syrie, Asie Mineure, Grèce et Italie.
D'Egypte, Du Camp rapportera un récit de voyage "Le Nil", dans lequel il réussit à ne pas nommer Flaubert une seule fois ; et cent cinquante calotypes, qui font de lui un des premiers reporters photographes de son époque.
En 1851, il fonde avec Théophile Gautier et Arsène Houssaye, la deuxième "Revue de Paris", qui publiera "Madame Bovary", et jouera un rôle important dans la vie littéraire, jusqu'à ce qu'elle disparaisse en 1858
Officier de la garde mobile en juin 1848, volontaire dans la Légion des Mille de Garibaldi en 1860, Du Camp sera reçu à l'Académie en 1880.
Entre-temps, il aura collaboré à "La revue des deux mondes", où il fera paraître sa grande enquête "Paris, ses organes, sa fonction, sa vie", publiée ensuite en six volumes chez Hachette.
Son oeuvre compte près de cinquante volumes, romans : "Mémoires d'un suicidé" (1853), "Forces perdues" (1867) ; poèmes : "Les chants modernes" (1855) ; souvenirs de voyage : "Le Nil", "L'expédition des Deux-Siciles" ; critiques d'art : "Salons" (1857, 1859, 1861) ; reportages : "Les convulsions de Paris" (1878-1880, sur la Commune) , "La charité privée à Paris" (1885) ; et "Souvenirs littéraires", dans lesquels il révèle la maladie de Flaubert, qu'il est le premier à nommer épilepsie.
Ses relations avec Flaubert ne furent pas sans nuages, l'arrivisme non dissimulé de Du Camp s'éloignant des conceptions de Flaubert.