Manuela Marques est une artiste portugaise née en 1959, qui travaille depuis de nombreuses années en France. De ces voyages au Brésil ou au Portugal, elle rapporte des images éclectiques, passant du noir et blanc à la couleur ; des natures mortes aux portraits.
Jusqu'au 26 juillet 2014, Manuela Marques présente son exposition La taille de ce vent est un triangle dans l'eau à la fondation Calouste Gulbenkian, à Paris. Le titre interpelle, et amène le spectateur à la réflexion. Tiré d'un poème d'un écrivain portugais, il est comme une formule permettant de comprendre l'exposition.
Actuphoto l'a rencontré, elle s'explique.
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Photo Levallois 2010
Angkor Festival 2010...
Depuis 2013, le Centre national des arts plastiques a accepté un dépôt de longue durée d’une partie de ses œuvres photographiques majeures au FRAC Auvergne.
Pour cette exposition le FRAC Auvergne a réuni les œuvres du Cnap et celles de sa collection afin de proposer un parcours destiné à aborder les différents statuts de l’image photographique, de sa dimension documentaire à son investissement fictionnel.
Ce parcours permettra la mise en lumière d’artistes historiques au côté d’artistes de la scène émergente. Avec les œuvres de : Michel Campeau - Stéphane Couturier - Thomas Demand - Rineke Dijkstra Geert Goiris - Nan Goldin - Pierre Gonnord - Pascal Kern - Manuela Marq...
Dans le cadre du festival Graphéïne 7 # - Festival des arts graphiques du réseau PinkPong.
Cette exposition rassemble une partie d’un corpus dans lequel la photographe a puisé en tenant compte de l’atmosphère du lieu où elle expose...
La question centrale et récurrente du travail de Manuela Marques, repose sur la transmission par l’image et donne corps à la possibilité de multiples interprétations selon les parcours.
Blanca Casas Brullet
Cette artiste plasticienne utilise différents supports de l’image et de l’expression plastique (photographie, vidéo, super 8, mais aussi le dessin et les vêtements) .
Cette exposition comprend des œuvres en deux dimensions, encadrées et accroch...
Le travail de Manuela Marques s'inscrit dans les pratiques contemporaines de l'image qui sont liées à l'expression poétique, à l'exercice spéculatif et fictionnel, qui font appel au caractère indéterminé des œuvres, à la réflexivité et au sensible. Il s'agit de formes et de moyens légitimes de représenter et d'interpeller notre expérience de la réalité.
Manuela Marques développe un travail centré sur la question de l'image et des processus afférents. Il s'agit essentiellement de l'image reproductible associée à la pratique de la photographie mais aussi de la vidéo. Ces deux médias conservent une relation étroite...
Manuela Marques (Portugal, 1959) développe un travail centré sur la question de l’image et des processus afférents. Il s’agit essentiellement de l’image reproductible associée à la pratique de la photographie mais aussi de la vidéo. Ces deux média conservent une relation étroite avec son référent, qui est toujours porteuse, chez Manuela Marques, d’une construction. Comme tels, ses travaux, bien qu’ils documentent des réalités déterminées, imputables aujourd’hui à un champ davantage social et anthropologique que psychologique, ne les présentent pas pour autant comme des entités évidentes. Au contraire, chaque réalité représentée qui résulte de choix déterminés, de cadrages, de perspectives et d’autres procédés comporte des nive...
L’exposition Manuela Marques, « La taille de ce vent est un triangle dans l’eau » réunit une partie significative du travail photographique le plus récent de Manuela Marques. La trentaine de photographies présentées mettent en relief quelques-uns des thèmes et sujets abordés par l’artiste dans sa production depuis le milieu des années 1990. A travers la photographie et la vidéo, l’artiste s’est investie dans un imaginaire fortement subjectif, poétique et intimiste. Manuela Marques a l’habitude de travailler le portrait, la nature morte, le paysage et recoure à des thèmes des plus variés (arbres, pierres, corps, objets, détails arquitectoniques...), et extrait de situations réelles des détails qui dévoilent de nouvelles perceptions. Ainsi p...
Entretien de Jacinto Lageira avec Manuela Marques pour l’exposition Prix Bes Photo 2011, au musée d’art moderne et contemporain de la collection Berardo à Lisbonne.
Jacinto Lageira : Vos travaux récents jouent sur le général et le particulier, le détail et l’ensemble, le proche et le lointain. Quel rôle joue la focalisation sur un point, un moment inaperçu, une situation délaissée, sachant que votre approche n’est ni documentaire ni sociale ?
Manuela Marques : Pour répondre à votre question, je pense qu’il faut revenir à la genèse de ce travail qui s’est constitué autour de l’idée de tentative. Tentative de rendre compte en quelques points visuels d’une ville, d’une mégapole, en l’occurrence celle de São Paulo. L&rs...
Dans le cadre du Printemps de l’Art Contemporain #4, Manuela Marques expose les clichés de sa série Aparté aux Ateliers de l'image à Marseille.
« Le travail de Manuela Marques pose une question à laquelle il ne répond pas, mais qui est la question même de la photographie : que voit-on quand on regarde ? Et ses photos ne nous montrent rien d’autre que l’évidence de ce qu’on ne voit pas, c’est-à-dire le vide qui est au coeur de l’image, l’absence dont elle porte la trace. » Christiane Vollaire
Pour mieux le comprendre, et comme souvent, j’ai rouvert mon dictionnaire : « Aparté : paroles dites par un acteur en principe pour lui seul, mais afin que le spectateur les entende &...
HISTORIQUE DU PROJET
En 2005, le classement au Patrimoine Mondial de l’Humanité du Havre reconstruit, inaugure, après des décennies d’incompréhension, voire de rejet, une phase nouvelle, faite de curiosité et d’ouverture, dans l’histoire du lien entre la ville et les hommes.
Un tournant décisif est marqué avec la reconnaissance internationale qu’exprime ce classement Unesco.
En 2002, une série de photographies réalisées par Lucien Hervé en 1956 sur le périmètre reconstruit par l’architecte du Havre, Auguste Perret, est redécouverte. La Ville du Havre et le Ministère de la culture et de la communication/Centre National des Arts Plastiques, décident de relancer un pro...
Cette exposition se structure à la confluence de divers questionnements. Elle interroge la capacité qu’ont certains gestes ou attitudes corporelles de créer des suspens dans l’image et dans le cours des choses. Dans bon nombre des photographies et des vidéos exposées, des figures solitaires - ou les artistes eux-mêmes - (se) sont mis en scène dans des paysages naturels ou urbains. Cette exposition questionne aussi le pouvoir de certaines images de faire advenir une forme d’écoute, de nous relier à notre propre rythmicité intérieure. Elle puise enfin dans l’univers des fables, s’enrichit du regard métaphorique que ces dernières posent sur le monde.
S. Carrayrou....
Manuela Marques travaille sur la notion d'écart, de passage : les photographies présentées se focalisent sur des moments interstitiels où se tisse tout un réseau d'antithèses et de paradoxes. Opacité et dévoilement, mouvement et suspension, présence et effacement sont autant de mots qui affleurent à la conscience du spectateur sans qu'aucun sujet ne semble jamais déterminé. On distingue une porte entrebâillée, un portrait où la personnalité est à chercher ailleurs que sur les traits d'un visage, des lieux intimes tels les lits vus comme un plan de coupe où chaque strate est faite de plis, de froissements et de crissements. Une narration pourrait poindre subrepticement sans qu'on puisse finalement la saisir. Plutôt que déficit, cette absence d'histoire laisse place à des personnages qui esquissent un ...