Leo Fabrizio

Leo Fabrizio

#Photographe
N� en 1976, Leo Fabrizio vit et travaille � Lausanne en Suisse. Il est dipl�m� de l'Ecole Cantonale d'Art de Lausanne en 2002. En 2004, il expose au Centre de la Photographie � Gen�ve - au Consortium � Dijon : Following & to be Followed ainsi qu'� la Maison Europ�enne de la Photographie, Paris ; il participe � la 9�me exposition internationale d'architecture, dans le cadre de la Biennale de Venise.
Il est repr�sent� par la Galerie Kamel Mennour, Paris.

Leo Fabrizio développe un travail photographique documentaire sur le paysage. Que ce soit dans la série "bunkers"-un ensemble de quatre cent photographies prises au cours d'une enquête que a durée plus de quatre ans- ou dans le reportage réalisé récemment à Bangkok, il promène son objectif sur des réalisations fascinantes développés par l'homme, qui font chacune à leur façon référence au paysage naturel. Dans la première série, les ouvrages militaires sont disposés en des points précis du territoire ou se camouflent dans le paysage alentour. Dans la seconde, la métropole asiatique affiche son dynamisme à travers de ouvrages fastueux qui dominent une nature écrasée par l'environnement construit. Les objets photographiés par Leo Fabrizio apparaissent comme véritable décors de théâtre. Désertés de toute présence, ils semblent être témoins d'une représentation qui c'est achevée. Le photographe, qui travaille à la chambre pour ne perdre aucun détail, se montre captivé ar des contructions créées par l'être humain pour se protéger mais où la nature demeure un idéal auquel il est nécessaire de se référer.

"DREAMWORLD"

"Dans une mégalopole, où chaque espace est le théâtre d'une lutte pour occuper, entre jungle et marais, autoroutes ou buildings, se dégagent de véritables décors de théâtre. Désertés de tout présence, ils semblent être les témoins d'une rprésentation qui c'est inachevée.
il en découle alors un certain vertige, comme si les décors se suppléaient au réel, devenant la seule référence. Les Lacs des golfs une allégorie de la nature, les lotissement à l'Américaine l'unique perspective.
Tout ce que l'on construit, l'architecture, n'est elle pas une représentation matérielle de nos rêves? Mais des lors si toutes ces représentations sont de l'ordre du dcos en carton-pâte, creuses mais clinquantes, qu'n est il de nos rêves? "
Leo Fabrizio