Lady Hawarden, une des plus grandes photographes anglaises du XIXe siècle, dont Lewis Carroll admira et collectionna l'oeuvre.
A partir de 1856, Lady Hawarden se mit à pratiquer la photographie en amateur et en maîtrisa très rapidement la technique. Elle choisit ses sujets dans son entourage : sa propriété de Dundrum en Irlande, où elle photographiait les paysans, et surtout sa famille. Ses trois filles aînées, en particulier, furent les principales actrices des "tableaux vivants" réalisés autour de 1862-1863 ; observant leur passage de l'enfance à l'adolescence, la photographe les représente de préférence déguisées et jouant des scènes romantiques.
Dans toute son oeuvre, Lady Hawarden cherchait à exalter la beauté féminine dans sa sensualité et son expressivité. De façon caractéristique pourtant, elle n'a jamais donné de titre précis à ses scènes. Malgré les indications données par les costumes ou les gestes de ses modèles, les scènes photographiées restent ouvertes à toutes les interprétations. En photographe résolument moderne, Lady Hawarden s'intéressa davantage au traitement de la lumière et à ses effets de transparence, qu'au contenu proprement narratif.
L’ambition première de l’exposition présentée au musée d’Orsay et au musée de l’Orangerie du 13 octobre 2015 au 25 janvier 2016, intitulée Qui a peur des femmes photographes ? est de rompre avec l’idée encore largement partagée selon laquelle la photographie, outil mécanico-chimique de reproduction, serait une simple affaire de technique et donc « d’hommes » : qu’elles aient été amateures des classes privilégiées ou, comme de plus en plus souvent au tournant des 19e et 20equ’auteures, un rôle plus important dans l’histoire de ce moyen d’expression que dans celle de chacun des beaux-
arts traditionnels. S’appuyant sur des recherches nouvelles comme ...
The exhibition “Photography of the Victorian Age” comprises the art pieces from the ROSPHOTO’s collection and the collection “Pre-Raphaelitism in Photography”, which has been donated by the British Council to the Tomsk Regional Art Museum.
The exhibition spans 1850–1870s and is dedicated to the important period in the history of the British photography as well as in the history of the British art in general. That period has been named the “Victorian Age” and is characterized by the growing interest of the photographers to the classic art and by the photography’s aspiration to join the circle of fine arts. As a result, a certain school of art photography was established, the school that searched for the combination of real and artificial subjects.
©Henry...
Since the invention of photography more than 170 years ago it has been largely women who have used this technical medium to project themselves through role playing and masquerading. As well as the experimental urge to constantly recreate ones ego, the camera has also served as a means of calling into question clichés of female representation. Playing with the image of the eternally feminine was and remains a discourse with gender identity, its social and political definitions and reaching beyond them.
The exhibition focuses on contemporary women artists such as Cindy Sherman, Sarah Lucas, Monica Bonvicini and Pipilotti Rist, who with the aid of photography and video art investigate the female image. The artists explore the question of what image patterns the media age employs for portraying femininity and how t...