NON CONFORME, par François Hébel, directeur des Rencontres d’Arles.
« En 2002, pour la première édition de la nouvelle formule des Rencontres d’Arles, nous prenions en compte l’élargissement de la palette du photographe par le numérique. Nous présentions Here is New York (Voici New-York suite aux attentats du 11 septembre), premier phénomène de l’ère digitale mélangeant professionnels et amateurs, et nous affirmions le genre de la photographie « vernaculaire ».
Dix éditions plus loin, le monde a changé, la photographie et son public aussi.
MANIFESTES. En 2011, From Here On (À partir de maintenant), un manifeste signé de cinq artistes et directeurs artist...
Retracer une décennie remplie d'excentricités et d'évolutions, c'est ce que propose l'exposition éphémère « L'insoutenable légèreté : Les années 1980 » qui a lieu au centre Pompidou jusqu'au 23 mai 2016. Elle regroupe soixante photographes et vidéastes qui ont marqué la décennie. De Martin Parr à Hergo, en passant par le vidéaste Unglee, c'est l'occasion de redécouvrir des photographes qui ont révolutionné l'art de la mise en image(s). Entre une génération assujettie à la consommation et marquée par l'apparition du sida, cette exposition nous met face aux enjeux auxquels étaient confrontés les artiste...
Avec cette exposition, le musée Nicéphore Niépce de Chalon-sur-Saône scelle avec le Centre national des arts plastiques un partenariat de mise en dépôt de 92 œuvres de sa collection. Ce dépôt d’une durée de 5 ans, alimentera de futures expositions temporaires et fera également l’objet de présentations constantes dans le circuit de visite du musée.
Dès cet été, le musée s’interrogera sur la création photographique française des années 1970 à 2000, avec des œuvres de Jean-Marc Bustamante, Sophie Calle, Patrick Faigenbaum, Jean-Louis Garnell, Jean Le Gac, Joachim Mogarra, Jean-Luc Moulène, Marc Pataut, Sophie Ristelhueber, Eric Rondepierre et Pat...
L’exposition propose un voyage sur les rives de la Méditerranée, à travers le regard d’une vingtaine d’artistes contemporains. Photographies, vidéos, dessins principalement issus des collections du FRAC PACA viennent dialoguer avec les expérimentations graphiques de l’artiste promeneur Mathias Poisson. « Paysages sensibles » nous invite à éprouver autrement la ville, en explorant pas à pas une agglomération imaginaire....
L’exposition Dreamlands développe un propos inédit : montrer comment les modèles de foires internationales, d’expositions universelles et de parcs de loisirs ont influencé la conception de la ville et de ses usages.
Démultipliant la réalité par la pratique de la copie, jouant d’une esthétique de l’accumulation et du collage souvent proche du kitsch, ces mondes clos et parallèles ont en effet inspiré les démarches artistiques, architecturales et urbanistiques au XXe siècle, au point de s’ériger en possible norme de certaines constructions contemporaines.
Cette exposition pluridisciplinaire rassemblera plus de trois cents oeuvres, mêlant art moderne et contemporain, architecture, films et docum...
Vernissage mardi 28 avril à partir de 19h30
L’exposition « Autres mesures », rassemble des œuvres issues de pratiques contemporaines diverses, dont les traitements modifient notre rapport aux échelles et aux proportions. Différents moyens seront conviés, de la maquette au collage in situ, de l’image fixe à l’image animée, ou encore à travers une programmation de films, pour restituer selon d’autres mesures les objets de nos imaginaires contemporains. Cette pluralité d’approches nous invite à jouer et à lâcher prise avec les normes et contraintes formelles de notre époque en quête de standards. Le visiteur pourra ainsi saisir les juxtapositions et renvois à d’autres restitu...
Joachim Mogarra à l'École supérieure des beaux-arts de Tours
La Divine Comédie
Une commande du Centre national des arts plastiques
Joachim Mogarra réalise en images une relecture de La Divine Comédiede Dante, référence de la littérature de la Renaissance. Constitué en trois volets, l'ensemble aborde successivement l'Enfer, le Paradis et le Purgatoire au travers d'un travail sur la lumière. De nouveau, Mogarra replace ses objets du « presque rien» en une vision métaphorique dans laquelle se côtoienttrivialité et sublime, les deux versants d'une même réalité.
Joachim Mogarra construit un univers poétique, tout à la fois modeste et sublime. Tel un bricoleur éclairé,il emploie les objets les plus communs et triviaux dans la fabrication de saynètes détournant des thématiques souve...