Egyptorama
C’est en parcourant les routes d’Egypte, loin de la place Tahrir, que m’est apparu plus clairement le sens de la révolution. A la sortie du Caire de l’autre coté du périphérique, loin du centre ville, on se plonge progressivement dans un monde étrangement immobile, comme foudroyé en plein élan, où les projets mégalomaniaques des promoteurs semblent avoir été stoppés net. Territoires abandonnés, encore habités par quelques individus figés, comme dans une attente sans fin, l’air hagard. Les constructions inachevées qui ponctuent le paysage désertique provoquent une impression de défaite, d’absurdité. Une porte plantée au milieu du d...
UNE SECONDE NATURE
Le programme des expositions et des manifestations qui composeront l’édition 2010 des Transphotographiques sera construit autour de différentes approches du thème de la nature et consacré pour une très large part à la création photographique contemporaine.
La nature, source de bonheur et de bienfaits
Sujet d’actualité, au centre des réflexions sur le destin de la planète, la nature n’a cessé d’être au fil du temps domestiquée, si ce n’est maîtrisée, par l’homme. Il en reconnaît les bienfaits, quand elle n’est pas son unique ressource. Dans le domaine de l’art, la nature est aussi l’un des motifs favoris des peintres qui en ont fréquemment ce&...
Dans le cadre de la Quinzaine de la Photographie Nantaise
CHAOS
Entre les grandes questions qui ne cessent de se poser, celle des origines de notre monde apparaît centrale, quelles que soient les époques et les civilisations. Des cosmogonies sont élaborées pour y répondre et il est surprenant de constater un rapprochement entre représentations mystiques et discours scientifiques. Il semble y avoir toujours un chaos originel, un état des choses inorganisé qui va trouver consistance et harmonie, du moins prendre une forme accessible à la représentation, concevable tout simplement ! Par delà ces soucis métaphysiques, voire astrophysiques, ce thème du chaos va nous emmener vers des interrogations sur le rapport de l’ord...
n an increasingly urbanized civilization we tend to forget the power of Nature.
The four artists we present at ART15 relate to nature and the forces of nature - each in a different way.
The photographer Helene Schmitz is interested in the relation between man and nature. As opposed to the presentation of nature as the Lost Paradise which has been recurrent throughout history of art Helene Schmitz shows an almighty nature with only one agenda: survival and permanent evolution disregarding Man’s ambition for control and order.
© Helene Schmitz, The Green Room
Pipaluk Lake provokes “planned accidents” by exploiting the alchemy of glass and metal. Her sculptures appear as “stopped movements of material” that hold a beauty recalling water, rocks, ice, stalactites or an underw...
Du 16 Novembre 2014 au 8 Mars 2015, le Domaine de Chaumont-sur-Loire ouvre pour la première fois ses portes aux photographes. Avec plus de 411 000 visiteurs cette année, le Domaine a battu son record de fréquentation. Avec une telle exposition, il est fort à parier que ce chiffre grossira.
L’exposition « Paysages Intérieurs » est constituée de la collection du Centre d’arts et de Nature et regroupe les plus belles œuvres de 11 photographes de renom international qui ont exposé au Domaine depuis 2009.
L’on découvre ainsi en parcourant la galerie des appartements de la Princesse, de magnifiques images signées Jocelyne Alloucherie, Darren Almond, Bae Bien-U, Jeffrey Blondes, Thibaut Cuisset, Marc Deneyer, Gilbert Fastenae...
L’exposition de prix Camera Clara consacré à la photographie à la chambre se tiendra à l’espace Central Dupon Images, en présence du lauréat Julien Châtelin et la finaliste Hélène Schmitz, ainsi que de Joséphine de Bodinat Moreno, présidente de Prix, Audrey Bazin, directrice artistique. Les membres du jury seront également présents, Sarah Moon, sa président et Frédérique Babin, François Cheval, Diane Dufour, Ute Kohlmann, Guillaume Piens, Michel Poivert et Fabien Simone. Le vernissage aura lieu le jeudi 6 mars.
La première édition du Prix Camera Clara consacré à la photographie à la chambre, nous a comblé par le nombre et la qualité des œuvres reçues. De jeunes pho...
La nature ne fait pas de sentiments. Elle évolue selon son propre ordre du jour : avancer ou reculer, dominer ou être dominée, survivre ou périr... Malgré cette réalité, l’humanité lui a toujours attribué des « qualités », comme la bonté ou la cruauté. Et l’art s’en fait le reflet. Dans le Kudzu project, l’œil de la photographe suédoise Helene Schmitz observe et enregistre les phénomènes de la nature avec une conscience aigüe de l’éphémère. Retenir par la photographie est sa motivation majeure.
LE KUDZU
En provenance du Japon, le Kudzu (Pueraria lobata) a été introduit aux Etats-Unis à la fin du 19e siècle, pour ses vertus décoratives de plante couvre-sol ; puis il a été massivement plante...
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De l'herbe verte, caressante, les arbres d'un verger luxuriant, des sentiers de terre. Voilà les traits d'une nature généreuse, docile et enrobante, telle que la civilisation occidentale se la représente, dans une vision idyllique du Paradis. Avec les séries Jardins engloutis et Carnivores, Helene Schmitz interroge le « verso » de la nature : celle qui ne rassure pas l'homme dans ses désirs de confort et de maîtrise, celle qui, au contraire, domine, enferme, dévore. Celle qui rapproche du chaos. Dans une continuité avec ses précédents travaux, Helene Schmitz explore les représentations que nous nous faisons de la nature et les projections que nous lui associons.
Jard...
Helene Schmitz a travaillé sur cette série pendant deux ans. Son regard s'est posé sur les plantes carnivores qui n'ont rien de la belle plante paisible et passive. Au contraire, elles attirent, attrapent et dévorent des animaux pour survivre. Dans le but de mieux saisir ces particularités, l'artiste a fait le choix de sortir les carnivores de leur élément naturel pour les photographier sous l'éclairage artificiel de l'atelier. De cette façon, elle questionne une nouvelle fois le rapport entre nature et culture, leurs limites, leurs frontières....
Ce projet est né durant un voyage qu'Helene Schmitz a fait dans la jungle du Surinam, sur les pas d'un naturaliste suédois du 18ème siècle.
Cet ensemble traite de quelque chose qui s'est perdu : les rares traces qui évoquent la présence humaine sont dominées, voire absorbées, par une nature sauvage. C'est cet espace fascinant, où nature et culture s'embrassent et s'imbriquent, qu'Helene Schmitz interroge. Ainsi, dans ses photographies, nous contemplons des lieux partiellement recouverts par la végétation où nous avons le sentiment d'être les témoins de quelque chose qui a été....