Franck Vogel

Né en 1977, il vit et travaille à Paris.

Au début ce fut un rêve : réaliser un tour du monde photographique. Fraîchement diplômé de l'AGRO ParisTech, Franck Vogel décide de partir avec son sac à dos, son Canon et sans le sou. Durant une année, il a sillonné les pistes, les routes, navigué mers et océans par des moyens de transport dignes de Jules Verne (pirogue, voilier, camion, tracteur, chameau, vélo,...sans oublier ses jambes). Son seul but : la rencontre humaine.

Après une année de stop, 8000 images et une fabuleuse aventure humaine, il a pris une résolution importante : se lancer dans le photo-reportage. Ce virement de 180 degrés est un nouveau challenge personnel ainsi qu'une prise de conscience sur sa vie et le rôle qu'il souhaite jouer dans la société.

Franck Vogel travaille comme photographe indépendant et s'intéresse particulièrement aux problèmes sociaux et environnementaux. En 2004, il part en commande en Albanie pour l'ONG Patrimoine sans frontières pour couvrir le chantier de restauration d'uniques églises Orthodoxes à Voskopojë, et se penchera aussi sur la disparition de son peuple fondateur, les Aroumains. Son travail a été présenté en France et en Albanie lors d'expositions, de conférences, ainsi que dans des ouvrages et magazines comme Le Monde 2 ou Courrier International. En Ukraine, il photographe les Tatars de Crimée et leur retour post-soviétique sur leurs terres après avoir été déportés par Staline en mai 1944. Depuis 2007, il s'intéresse aux relations privilégiées entre la Nature et l'Homme afin de montrer au monde qu'il est possible de vivre en harmonie. La plupart des reportages nous donnent à voir le pire, Franck veut apporter de l'espoir. En Inde, son dernier sujet sur les premiers écologistes au monde en est le meilleur exemple. Son travail sera publié en exclusivité dans GEO magazine pour le numéro spécial 30 ans en mars 2009.

Il collabore également avec l'Institut National du Patrimoine et des entreprises comme Kuoni, Nissan ou Danone. Quant à son concept de lampe photo, il séduit aussi bien les marques de luxe que les architectes d'intérieurs.

Il a obtenu Mention Honorable au Prix de la Photographie de Paris Px3 2009, pour son reportage sur les "Bishnoïs, écologistes depuis le XVe siècle"