Felice Beato, photographe italien et britannique, est né à Corfou en 1832, mort en 1909. Felice Beato Vénitien naturalisé anglais en 1850, Felice Beato débute la photographie au côté de James Robertson. Beato est l’un des premiers reporters de guerre : Il est surtout le premier a avoir photographié de vrais cadavres, une révolution dans la profession et dans les mentalités. Les deux associés couvrent plusieurs guerres (Crimée, indienne). Il cesse sa collaboration avec James Robertson et part en 1860 en Chine (le premier photographe) puis le Soudan 1885.En 1863, Felice Beato ouvre son studio à Yokohama (Beato & Wirgman, Artists and Photographers) avec pour associé le dessinateur Charles Wirgman. Il fut l’un des premiers occidentaux à exercer son talent au Japon. C’est une période de transition où la société japonaise est encore très largement féodale, malgré l’ouverture aux navires étrangers en 1858. Felice Beato a beaucoup voyagé au Japon et a accumulé de nombreuses photographies (il devient l’un des initiateurs du « Yokohama Shashin » dit photographies touristiques).En 1866, l’incendie de Yokohama détruit en grande partie l’atelier. En moins de deux ans, Felice Beato reconstitue son fonds de plaques de verre. Ses photographies sont axées sur des portraits, des paysages, des vues urbaines. Il publie en 1868 ses premières séries de photographies en deux volumes intitulés Views of Japan, recueil de paysages japonais, et Native types, album de portraits et de scènes de la vie quotidienne. À partir de 1872, Felice Beato s’éloigne de la photographie pour se consacrer à sa nouvelle activité de spéculateur financier et de négociant. La même année, un certain Kusakabe Kimbei, (élève de Beato) ouvre son propre studio.En 1884 après 20 ans au Japon, Beato part en Egypte et revient à sa première pratique photographique: la photographie de guerre. Felice Beato a eut une forte influence sur les photographes qui lui ont succédé au Japon, où son œuvre a laissé une trace profonde et pérenne.
En 1855, il part avec le photographe James Robertson photographier la guerre de Crimée. Il s’embarque ensuite pour le Moyen-Orient, puis l’Inde et la Chine avant de s’installer au Japon en 1863. Fasciné par le pays il y vivra presque vingt ans, n’ayant de cesse que de réaliser des images au fil de ses pérégrinations.
Il reprendra son office de photographe de guerre pour quelques années encore en Afrique, avant de s’éteindre en Birmanie en 1903.
An Italien who became a naturalised Englishman, Felice Beato was born in Venice in 1825. In 1855, he left with the photographer James Robertson to photograph the Crimean War. He the set off for the Middle East, followed by India and China, before settling in Japan in 1863. Fascinated by the country, he would go on to live there for almost twenty years, ceaselessly taking pictures in the course of his expeditions. Beato returned to his post of war photographer for a few years in Africa, before killing himself in Birma in 1903.