Emmanuelle Bousquet #Photographe
« J’ai commencé mes premiers autoportraits à l’âge de dix ans, ma grand mère maternelle en est à l’origine avec l’achat d’un petit appareil photo kodak rouge pour lequel j’avais fait des pieds et des mains (…). Sur mes premiers clichés je ne faisais que reproduire ce que je connaissais, les attitudes d’un mannequin. Née dans une famille de créateur, la Mode était mon seul repère. »
Après l’adolescence, Emmanuelle Bousquet aborde la photographie de manière moins ludique mais essentiellement comme moyen d’expression.
Elle photographie les deux femmes qui lui sont le plus proches à savoir sa mère et sa sœur. Il lui semble alors plus juste d’utiliser son corps comme un peintre utilise sa propre peinture. Et recommence à se prendre en photo…
Elle passe de l’autre côté du miroir et fait une première tentative de série photographique en noir et blanc où elles apparaissent toutes les trois.
En 2004, elle rencontre le photographe Antoine d’Agata qui lui suggère de plonger dans l’univers de l’autoportrait de façon plus juste, plus épuré avec le moins de repères possible liés à la mode, à la société.
Elle s’enferme alors pendant une semaine dans une chambre et crée sa première vraie série d’autoportraits « Troubles ».
Depuis, elle continue cette démarche approfondissant son travail sur la féminité, lié à l’évolution de sa vie au fil du temps.
Actualité de l'air - Le magazine qui donne à voir N°40 de l'air - Le magazine qui donne à voir N°40
Spécial autoportrait
16 Devant, derrière
À travers 35 autoportraits, de l’air aborde les différentes
formes que revêt cet exercice fondamental dans l’histoire de la
photographie. Illustrations.
32 Je est-il un autre ?
Pourquoi les femmes photographes se mettent-elles plus
facilement à nu que leurs homologues masculins ?
Réponse (parmi autres) de Christian Caujolle.
38 Martin by Parr
Pour clore notre série sur les autoportraits, l’auto-interview
d’un artiste qui ne craint pas l’autodérision.
Reportage
56 Au milieu de l’empire
La route fragile et poétique d’un jeune photographe dans une
Chine en profonde mutation. Un portfolio de Luo Dan, ...Livre « Sous une pierre amante », Polaroid érotiques
Mélanger le réel et l'irréel semble fasciner Emmanuelle Bousquet. Comme dans ses séries précédentes, la photographe française aime allier le vivant et la fiction. Dans ce dernier livre, Sous une pierre amante, ce sont des femmes de pierre qui sont associées à des femmes de chair. En se concentrant sur le corps, en masquant le visage, Bousquet nous livre une série de quinze duos fantasmatiques. Accompagné d'un texte d'Annabelle Gugnon, le livre d'Emmanuelle Bousquet, dont le prénom est pour le moins de circonstance, exprime tout l'érotisme qui entoure innocemment la posture d'une statue, qu'elle soit vivante ou non.
Polaroid 1 - Diptyque #1 © Emmanuelle Bousquet. Photographies ...Exposition Expostion : « Solo show » d'Emmanuelle Bousquet
Voici, en exclusivité nationale, la première exposition personnelle de cette artiste, née à Nîmes en 1979 et lauréate des Rencontres photographiques d’Arles en 2006.
Dès son enfance, Emmanuelle Bousquet est fascinée par la photographie. A l’âge de dix ans, elle se focalise directement sur la féminité et saisit sur la pellicule son visage et ceux des femmes qui lui sont les plus proches : sa mère et sa soeur. En 2006, forte des conseils du photographe Antoine d’Agata, elle donne naissance à la série photographique Troubles : elle s’y dévoile corps et âme. Sa personnalité artistique se retrouvera de façon cohérente tout au long des séries ultérieures....Exposition Exposition : « Muses » d'Emanuelle Bousquet
Les séries d’Emmanuelle Bousquet « Muses » et « Statue », dans des styles différents, s’aventurent du côté obscur de l’image, à la recherche d’un mystère qu’elle tente
de placer à l’avant-plan.
Elle explore dans la série « Statue » un outre-monde dont elle garde traces
par l’alchimie du polaroïd.
Elle en trahit l’émulsion secrète en provoquant ce qu’elle nomme « des accidents ».
ici, les craquelures, moisissures, dentelures sont des précipitations chimiques provoquées par la photographe.
Ces « accidents « donnent une profondeur aux tirages. Elles fondent un trait d’union entre surf...Exposition La Galerie acte2 présente l'exposition « Construction-Déconstruction »
A partir du 27 juin 2014, acte2galerie propose une exposition collective autour du thème « Construction / Déconstruction ».
Poursuivant avec cette exposition d’été une relation construite depuis plusieurs années avec ses photographes phares comme Albert Watson, David Parker, Angelo Musco, Anne Garde, Jacques Courtejoie ou Emmanuelle Bousquet – acte2galerie propose également de découvrir de nouvelles collaborations comme Jérôme Albertini, Philippe Chancel et Manuel Geerinck.
« Nous avons choisi de réunir les œuvres de ces artistes car ils nous évoquent l’idée de la Génèse, de la construction du monde, de la vie ou du « moi ». D’autre part, nous aborderons le thème de la déconstruction sur le fond et sous différentes...Exposition Les illusions d'Emmanuelle Bousquet
« I began my first self-portraits at the age of 10. My maternal grandmother was the spark for this new passion. She was the one who bought me a little red Kodak, even if I remember having to go to great lengths in order to get it. In my first snapshots, I took center stage in front of the camera. I just reproduced what I knew: fashion models. Born to a family of designers, fashion was my only reference point ».
As a teenager, Emmanuelle Bousquet approached photography in a more serious manner, essentially using the medium as a form of expression. She began to photograph the two women closest to her, her mother and her sister, and herself as well. It seemed to her logical to use her own body in the same way that a painter uses his paint. In so doing, she passed to the other side of the mirror and made ...Modifier l'image