© Manfrotto
Il a débuté en tant que photojournaliste à Vicence dans des petites rédactions locales. Ce n’est que plus tard qu’il commence à produire ce pour quoi il est désormais reconnu à travers le monde : les accessoires photographiques.
Dans son garage à la fin des années 1960, il se met à confectionner des portiques, des bras et des tiges téléscopiques pour les vendre à ses amis photographes. Il parvient à créer des outils beaucoup plus ergonomiques et faciles d’utilisation que ceux déjà présents sur le marché.
© Cha già José via Wikimedia Commons
L’affaire prend petit à petit, et sa rencontre en 1972 avec Gilberto Battocchio, un technicien en mécanique de Bassano, marque un tournant dans sa carrière. C’est ensemble qu’ils vont concevoir leur premier trépied en 1974.
Ce qui n’était au départ qu’un petit atelier indépendant devient rapidement gigantesque et ses produits se vendent dans le monde entier. Si bien qu’en 1989, Manfrotto décide de revendre sa marque au groupe anglais Vitec, déjà propriétaire d’équipementiers photographiques tels que Gitzo et Lastolite.
Depuis, la production est toujours basée dans le nord de l’Italie. La marque a su anticiper le virage technologique avec succès en misant sur une production adaptée aux nouveaux produits comme les caméras de poche et les smartphones. Le groupe affiche chaque année une croissance à deux chiffres, avec près de deux tiers de la production mondiale de trépieds. De quoi assurer l'avenir de la marque, orpheline de son père fondateur.
SOURCES :
http://www.vicenzatoday.it/economia/vicenza-morto-lino-manfrotto-dal-garage-all-impero-da-300-milioni-di-euro.html">vicenzatoday.it/
http://www.vicenzatoday.it/economia/vicenza-morto-lino-manfrotto-dal-garage-all-impero-da-300-milioni-di-euro.html">vicenzatoday.it/