Capture d'écran, Associated Press © Urhan Ozbilici
Lundi 19 décembre, dans la soirée, Urhan Ozbilici, un photographe turc de 56 ans s'apprête à immortaliser une inauguration d'exposition - à faire son travail habituel. Ce soir-là, il assiste à une fusillade et à l'assassinat d'Andreï Karlov. L’assassin - Mevlut Mert Altintas, un policier de 22 ans - sera ensuite abattu.
« Je suis ici. Même si je suis frappé ou blessé, ou tué, je suis un journaliste. Je dois faire mon travail » .
S'il ne s'est pas encore exprimé sur son compte Twitter, il a relaté la scène auprès de https://apnews.com/eadca282d5d341a79bb464bbadc4fa11">l'Associated, média pour lequel il travaille. Un récit à la première personne qui fait froid dans le dos. En courageux témoin du chaos, il s'est caché et a photographié la scène dans sa globalité : l'assassin avant et après les coups de feux en direction d'Andreï Karlov ainsi que les invités paniqués. Dans sa déclaration, il explique que les premières secondes étaient difficiles à croire : « J'étais abasourdi et je pensais qu'il s'agissait d'une performance théâtrale ». Il dit avoir eu le sentiment que Mevlut Mert Altintas était un garde du corps bienveillant. Concentré sur ce qu'il voyait, il a néanmoins entendu crier le jeune policier « Allahu akbar ». Il déclare enfin avoir eu une pensée pour ses confrères photographes sur le terrain.
Source :
https://apnews.com/eadca282d5d341a79bb464bbadc4fa11">l'Associated