© Isabelle Eshraghi
L’exposition présente le travail photographique d’Isabelle Eshraghi sur sa ville natale. Des jardins fleuris par le printemps aux jeux d’ombres sous les étoiles, en passant par le flux intermittent du Zayanderoud qui coule et puis s’assèche... Le bonheur de flâner sur les ponts ou dans le lacis des bazars, le temps de partager un thé au safran avec les élégantes d’Ispahan.
Née à Ispahan, d’une mère française et d’un père iranien, Isabelle Eshraghi ne cesse d’aller et venir entre l’Iran, sa terre d’origine, et Paris, dont elle a fait sa base. C’est tout naturellement que sa photographie, documentaire, s’est cristallisée autour de cette double appartenance qui questionne son identité. Son travail est une forme d’autoportrait qui interroge ses racines et, au-delà, l’état présent de la culture iranienne.
© Isabelle Eshraghi
Si ses projets personnels dictent l’essentiel de son activité de photographe, elle collabore régulièrement avec la presse française et internationale. Loin de tout cliché, ses reportages contribuent à une approche en profondeur de cette région du monde unique.
© Isabelle Eshraghi