John G Morris by Patricia Trocmé
Né en 1916 (!), c'est à Chicago qu'il a grandi et s'est instruit, entre les murs de l' University of Chicago. Et puis la guerre est arrivée et rien n'a plus été pareil. « John Morris est sans doute un pacifiste convaincu, mais sa carrière a largement été déterminée par la guerre », constate le http://lens.blogs.nytimes.com/2016/12/06/as-he-turns-100-john-morris-recalls-a-century-in-photojournalism/". C'est lui qui envoya Capa couvrir le Débarquement pendant la Seconde guerre mondiale et qui prit le risque d'illustrer la guerre du Vietnam en insistant pour mettre en avant le travail d'Eddie Adams (la tristement célèbre exécution du prisonnier vietcong, 1968) et celui de Nick Ut et sa petite fille brûlée au napalm ("The Terror of War", 1972). Il fait partie des éditeurs photo les plus importants de l'histoire. S'est-il lui même essayé à la pratique ? Bien sûr ! Mais il a attendu 60 ans avant d'oser publier son travail dans l'ouvrage http://lens.blogs.nytimes.com/2016/12/06/as-he-turns-100-john-morris-recalls-a-century-in-photojournalism/".
A l'occasion de ce 100e anniversaire, les hommages se sont multipliés, à l'image d'un Jean-Francois Leroy, séduit, qui a confié au http://lens.blogs.nytimes.com/2016/12/06/as-he-turns-100-john-morris-recalls-a-century-in-photojournalism/" de ce jour : « John G. Morris est le genre de personne que l'on est toujours impressionné de rencontrer. Il a eu un ami qui s'appelait Robert Capa. Un autre Henri Cartier-Bresson. Donc, comme tout le monde, j'étais très intimidé pendant notre première rencontre. Mais il est si généreux, il vous raconte toutes les histoires que vous avez toujours rêvé d'entendre. Il est une mémoire vivante et un très bon ami ! »
John G. Morris fêtera son anniversaire à Paris où il s'attache à poursuivre la rédaction de son histoire dans un livre sobrement intitulé My Century. Son siècle et celui du photojournalisme bien sûr.