© Kristin Reimer
Si les deux hommes reconnaissent l'impact des photographes dans les élections passées, à l'image d'un Damon Winter, gagnant du prix Pulitzer en 2009 pour son travail sur Obama, ils ne peuvent que constater que cette élection marque un tournant : « Les réseaux sociaux sont ceux à quoi les gens réagissent. Les tweets comptent, pas les photographies. » Et les travaux de photographes commehttp://viiphoto.com/articles/lockdown-inc/", http://viiphoto.com/articles/lockdown-inc/" ou http://viiphoto.com/articles/lockdown-inc/" n'ont pas réussi, malgré leurs qualités « exceptionnelles », à toucher le grand public. « Peut-être Trump parlait-il trop fort et que les médias étaient trop durs d'oreille ? », s'interrogent-ils. Comment les photographes peuvent-ils évoluer dans un paysage où les moyens d'information et de communication sont en constante évolution ?
« On a échoué à proposer des sujets qui comptent pour les gens qui ont besoin de les entendre. » Kashi et Ellison-Scowcroft jugent que les photojournalistes ne sont sans doute pas les seuls coupables, mais ils sont conscients désormais d'avoir une responsabilité. Et plutôt que de regarder avec mépris l'Amérique rurale, oubliée, qui a voté en majorité pour Trump, les deux photographes veulent la remettre au centre des préoccupations et l'inscrire au sein de problématiques historiques et sociales. Vaste défi.
Photographique et politique.
What Trump’s win says about the state of photography in America | http://viiphoto.com/articles/lockdown-inc/"
— TIME LightBox (@timepictures) http://viiphoto.com/articles/lockdown-inc/"
Photo: Ed Kashi http://viiphoto.com/articles/lockdown-inc/" http://viiphoto.com/articles/lockdown-inc/" http://viiphoto.com/articles/lockdown-inc/"
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