© Jérémie Corbeau
Expositions du 4/11/2016 au 15/11/2016 Terminé
Le pavé d'orsay LE PAVÉ D’ORSAY 48 Rue de Lille 75007 Paris Rue de Bac Musée D’Orsay 06.74.00.51.94
Communiqué de presseLe pavé d'orsay LE PAVÉ D’ORSAY 48 Rue de Lille 75007 Paris Rue de Bac Musée D’Orsay 06.74.00.51.94
Par-delà les lignes
Exposition présentée au Pavé d'Orsay
Du 4 au 15 novembre 2016
En photographiant des décors d’immeubles, des portraits et des scènes urbaines, Jérémie Corbeau développe un rapport singulier à l’espace et au décor de la vie quotidienne. Dans une démarche à la fois esthétique, philosophique et spirituelle, il interroge les notions de perception et d’interprétation de ce qui nous entoure.
Avec l’exposition Par-delà les lignes, l’artiste donne à voir deux séries troublantes, qui viennent perturber notre regard et bousculer nos repères. Les photographies sont réalisées sans trucage.
Ceux que je croise
Jeu sur les perceptions, croisement de plans : dans cette série, Jérémie Corbeau joue avec le réel et propose une collection de points de vue, de mises en abîmes insolites pris sur le vif.
Au détour de ses trajets quotidiens, banals, connus, l’artiste se surprend à trouver des échappatoires, des alternatives : les lignes des trains croisent les sujets. Les plans s’entrechoquent, parfois avec violence, mais souvent avec douceur. Le noir et blanc accentuent les contrastes, donnent de la profondeur à la scène, perdent davantage celui qui observe. Au sein de ces trajets sans évasion, s’effectuent alors des rencontres silencieuses, subtiles et fugitives. Ainsi, du banal surgissent des histoires. On se surprend à imaginer la suite.
© Jérémie Corbeau
© Jérémie Corbeau
Chant d’immeubles
Monstres de béton, géants des villes, ici, ils se laissent à moitié découvrir. On pourrait les croire timides. Le temps de les apprivoiser et nous voilà transportés dans une sorte de danse, de cache-cache avec l’espace photographique. Les lignes se croisent, laissent place au vide. Les ombres sculptent les formes, donnent le rythme. Parfois elles brouillent les pistes. Comme un jeu.
Certains reconnaîtront les barres d'immeubles des quartiers, tandis que d'autres y verront une invitation à l'envol. Qu'importe. Tous sont invités à se réconcilier avec la rigidité monotone des villes. Pour rêver.