« Shimakage » (Ombre de l'île) de Chieko Shiraishi
Expositions du 08/11/2016 au 03/12/2016 Terminé
Mind's Eye Galerie 221 rue St. Jacques 75005 Paris France
Chieko Shiraishi est née à Yokosuka, dans la préfecture de Kanagawa. Elle a étudié la photographie et les techniques de la chambre noire dans un atelier mené par Katsuhito Nakazato et Kazuo Kitai à Funabashi-shi, préfecture de Chiba. Depuis 1998, elle a présenté son travail dans plusieurs galeries à Tokyo et aussi à Chiba, avec une douzaine d'expositions personnelles. Ses oeuvres font partie des collections permanentes du Kiyosato Museum of Photographic Arts et de l'Ashikaga Museum of Art.Mind's Eye Galerie 221 rue St. Jacques 75005 Paris France
Chieko Shiraishi a publié deux livres de photographies, Saboten to Shippo (Cactus et queue) en 2008, et Shimakage (Ombre de l'île) en 2015, elle a également co-publié Umi ni Shizunda Machi (Villes qui ont sombré dans la mer), sorti en 2011. Elle vit et travaille à Tokyo.
« Shimakage » (Ombre de l'île) de Chieko Shiraishi
Les oeuvres qui constituent Shimakage sont des tirages argentiques créés en utilisant une technique de retouche appelée zokin-gake (essuyage au chiffon), populaire parmi des photographes amateurs au Japon pendant les années vingt et trente.
Chieko Shiraishi a participé très récemment au Festival de photo de Tbilisi. Celle-ci est sa première exposition personnelle en dehors du Japon.
« Shimakage » (Ombre de l'île) de Chieko Shiraishi
« Usage-jima (Ile du lapin), Saru-shima (Ile du singe), Iruka-jima (Ile du dauphin)... il existe plusieurs îles portant des noms d'animaux ici au Japon. Chaque fois que j'en rencontre une nouvelle, je ressens le besoin de voyager.
Un de mes premiers souvenirs, assez flou, est celui d'avoir visité l'Ile du pingouin. De temps en temps, lors d'une de ces expéditions vers une île, j'essaie de me rappeler le paysage de ce voyage initial; cependant il ne me revient que vaguement, comme le paysage d'un tableau féerique.
Vue du bateau, la silhouette de l'île est brumeuse, et vacille devant les yeux, entremêlée aux vagues. Semblant lointaine, puis en apparence plus près, elle reste d'une certaine manière hors de portée. L'Ile du pingouin, tout en émanant des signaux faibles dans ma mémoire, est une Ile fantôme. Elle est toujours là, vacillante, à la dérive, dans les confins de la mémoire obscurcie. »
Chieko Shiraishi
Site web : http://www.mindseye.fr